• 1952-1957 : Madame Braka née Coudenys, Rue des Aurès, Philippeville=

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     Photo n°1 que j'ai empruntée à Castanet sur son site, il me pardonnera de l'avoir subtilisée , il est un habitant de plus qui aura vécu sur les méandres de la Rue des Aurès. Pourquoi l'ai-je utilisée? Tout simplement parce que le balcon à gauche est celui où les Braka ont commencé leur vie en commun et où Roseline, leur fille est née. Les premières notes sorties de l'Erard de la virtuose ont submergé l'alentour, elles seront déterminantes pour mon engagement dans la musique.

    Photo n°2  Localisation : au même endroit et du même propriétaire, elle ne pouvait mieux être exploitée qu'en l'intégrant dans cet article. A gauche, la porte du garage du Docteur Roger Ricous. Combien de fois l'ai-je croisé avec cette apparence glaciale et immuable, impression ressentie par un gamin. Vers cette porte, il allait toujours d'un pas hâtif rejoindre sa  "15/6 traction-avant Citroën" afin de se rendre auprès des patients. D'aucuns le surnommaient le "charcutier" à cause de son coup de bistouri, mais personne ne pouvait se plaindre des résultats. Comme beaucoup de chirurgiens, banalisant la souffrance exprimée au quotidien, ils se caparaçonnent et finissent par l'ignorer.
                            On voit au premier plan en vis-à-vis, un feuillage touffu débordant : c'est la propriété du chirurgien, importante parcelle acquise auprès des Di Meglio. A droite, faisant suite, le portail de Scotto Moneglia, transporteur, Madame était une amie intime de ma maman. Plus loin, une série de rideaux métalliques. Le dernier est celui où Catherine Di Costanzo (+) tenait l'épicerie. C'est de cet endroit que j'ai été subjugué par les sonorités de mon futur professeur. Je me trouvais à l'épicerie. Voici ce dialogue mémorable :
    - (Catherine) : Gérard, me dit-elle, en face, il vient d'arriver une pianiste exceptionnelle, je ne sais pas d'où elle vient mais c'est unique!
    - (Gérard) : (incrédule, en lui-même : cause toujours ma belle!) ...Ah bon!
    - (Catherine) : Tu ne me crois pas?

                        Coïncidence, fenêtre grande ouverte... et voilà une hécatombe de notes qui défilent dans mes oreilles à une vitesse que mon cerveau n'a pas le temps d'assimiler. Mais ma sensibilité est touchée à vif. Spontanément, je me sens transporté à la Salle Pleyel. C'est le coup de foudre! Je n'ai rien entendu de semblable qui émane d'un particulier.
                          Voici schématisé l'historique du balcon et de l'épicerie. Banal? Voyons quand vous pensez au nombre d'élèves qui, par la suite, vont  tirer partie de cet instant décisif!...
                          Si vous tournez immédiatement après ce commerce alimentaire, vous grimpez les escaliers pour aboutir Rue Mellet, et immédiatement vous trouvez le domicile d'une autre élite musicale : il s'agit de Monsieur Pisani, le seul que j'ai connu capable de lire une partition de caisse claire. Sa notoriété a largement dépassé les limites de Philippeville. Lorsqu'il défilait dans les rues de la ville au sein de la Société Philharmonique, son roulement rond, parfait transcendait l'ensemble ophycléide. On fit appel à ses compétences, ce jour de l'inauguration des orgues restaurées où l'on chanta une messe africaine. Le rythme complexe en notes surabondantes ne pouvait être confié qu'à cet artiste exceptionnel, lui aussi.
                 
                 
    Les exploits d'Internet. L'effet extraordinaire du Blog.

    Il
    m'est difficile de vous faire partager la joie que j'ai éprouvée aujourd'hui 1°juin en recevant ce matin un  appel téléphonique d'une personne aussi émue que moi-même, sinon plus. Nous avons eu le souffle coupé de part et d'autre. Bien évidemment qui s'attendait à entendre Roseline Braka, fille de mon professeur de piano. En effet, en juin 1952, Jacqueline Coudenys épouse Georges Braka (1). Ils ont  eu une fille prénommée Roseline. Je me souviens de sa naissance, ce 6 avril 1953. Les cours de piano avaient été interrompus pour la circonstance. Imaginez l'émotion d'entendre la voix de ce bébé que j'ai connu dans son berceau. Quand ce matin, elle s'est exprimée  cinquante ans plus tard, une seule idée a jailli : bravo Internet, bravo le Blog. En effet, c'est en lisant le texte déclencheur qui suit, texte  daté du 27 mai que la fille de mon professeur a bondi sur le téléphone, paralysée autant que moi tant le choc émotif a été fort. L'occasion m'est donnée de faire le bilan d'un prof. exceptionnel. Combien de fois vous ai-je dit que nous nous construisons grâce aux autres et peu grâce à nous. L'union inattendue d'une Ch'ti de Tourcoing avec un Bônois pur jus, voilà un heureux hasard qui va m'être offert sur un plateau et dans mon quartier et dans la même rue, c'est-à-dire Rue des Aurès (Photos 1 et 2).
                          
    Bilan des connaissances musicales acquises.

    ) - Technique pianistique de haut niveau. Madame Braka a toujours privilégié la technique, cette acquisition passait avant les morceaux ; ensuite, sonate, scherzo, concerto...pouvaient être abordés et assimilés dans de meilleurs délais que ceux qui voulaient y échapper. Les gammes, me rappelait-elle, sont le pain quotidien du pianiste. Mais elle avait une façon hors du commun de les exploiter. La musculation digitale allait de paire avec l'avancée technique. Etudes de Czerny, de Chopin, Etudes Transcendantes de Liszt...Rien de comparable avec le programme des professeurs de Philippeville. Madame avait travaillé avec Alfred Cortot, avec les meilleurs professeurs du Conservatoire de Paris, d'où elle sortit la plus jeune médaillée de France. Un bon doigté définitivement adopté permet de confier aux membres extrêmes la mémoire digitale, si précieuse lors d'une exécution de morceau.

    2°) Le solfège. Elle me les fit digérer les uns après les autres : clé de Sol, clé de Fa 4° ligne, clé de Fa 3° ligne, Clés d'Ut 4°, 3°, 2° et 1°; toutes puisées dans les principaux volumes de"Sol
    fège des Solfèges".  Enfin, toutes clés confondues et uniquement sur lignes supplémentaires, le Solfège de Schartz, le plus ardu. Mais quel en est l'usage? Eh bien! Dans les orchestrations  d'instruments transpositeurs (saxos en SIb et en MIb, trompette, clarinette...) je n'ai éprouvé aucune difficulté à transposer, de plus, en Harmonie,  Réaliser un exercice à quatre voix aura été mieux maîtrisé sur quatre portées que sur deux.
     

    3°) Les accords. Quelle initiative heureuse celle de m'avoir appris l'art des accords à 3 sons, à 4 sons....consonants, dissonants. Cette acquisition sera transmise à tous mes élèves désireux d'étudier la musique moderne. Et mon penchant pour le Jazz sera comblé. De plus, les cours d'harmonie pris avec Monsieur Lauro seront facilités par la connaissance préalable de tous les accords  appliqués par  la Méthode Th.Dubois. Plus tard, lors de la préparation du professorat de Musique dans les Lycées, ces connaissances seront toutes précieuses. Dans les cours d'interprétation, la dernière année, Madama Braka me fit étudier l'Histoire de la Musique pour en dégager l'évolution des forme et style. Il fallait que ma formation  soit complète. Elle-même avait reçu le meilleur de ce que la France pouvait compter en matière musicale, elle sera à même de me transmettre cette quintessence. Ne m'a-t-elle pas présenté un jour un bout de papier sur lequel elle avait noté une grille d'accords qu'elle avait relevée d'oreille lors d'une soirée de variétés : le morceau lui plaisait, elle était en mesure de le transcrire sur-le-champ.

    4°) Les pièces musicales : ultime récompense après les sacrifices consentis pour la technique. Mais le souvenir marquant sera  l'audition de mars 1955, dans la Salle des Mariages de l'Hôtel de Ville de Philippeville (v.détail plus loin) au cours de laquelle j'interprète la "Polonaise en La Majeur" de Chopin. Le martèlement de la main gauche, renforcée par ma force d'homme, renforcée par mes interprétations ludiques de Boogies-Woogies, ce rythme ternaire varsovien évoquait l'occupation  de la Pologne par l'armée étrangère. Cette polonaise, appelée aussi la "Militaire"  patrie du Pianiste Romantique, rappelle que Frédéric est "coupé de ses racines". Madame Braka a voulu que je conserve cette puissance, à son gré plus fidèle à l'idée du concepteur. Je m'étais imaginé Chopin, à tort,  plus frêle par la puissance du poignet et plus fragile par son aventure avec Georges Sand. "L'Héroïque en LAb majeur" qui exigera de ma part plus de travail saura m'en dissuader. L'évènement majeur ne réside pas dans cette audition  sans grande importance, mais surtout parce qu'il sera concrétisé par une Insurrection réelle, non pas à Varsovie mais à Philippeville. C'est celle du 20 août 1955, c'est-à-dire cinq mois après ma polonaise.
                       Une autre oeuvre que j'aimais entendre d'elle est le célèbre "Warsow Concerto" ou "Concerto de Varsovie" de Richard Addinsell. Ai-je un faible pour ce pays plusieurs fois meurtri? C'est une musique de film  relatant les mésaventures d'un pilote Polonais.Si le film a eu un succès éphémère, sa musique continue à émouvoir les mélomanes. J'ai interprété ces pages délicieuses au Théâtre Municipal de Montauban voire dans le Berry sur les lieux où Georges Sand et Chopin vivaient leur idylle  L'introduction Ad Libitum à elle seule a ému les visiteurs du Château. Voilà, un des aspects parmi tant d'autres que mon professeur de Piano, Madame Braka m'a fait connaître. Apprendre qu'elle est décédée il y a tout juste deux ans ajoute à la nostalgie d'un adolescent qui classe ce personnage parmi les plus influents des précepteurs qu'il ait connus.(2)

                  Conclusion : travailler un instrument pour le rendre performant exige des efforts particuliers plus astreignants que les études Universitaires. Devant le clavier,les fesses collées au siège des heures durant ne sont pas une position de détente, loin de là; de plus, Madame Braka m'a fait découvrir que les muscles des doigts, de la main, du poignet, des avant-bras, du dos sont tous sollicités pour adhérer aux caprices du clavier. Dur! Dur!  Véritable école de la Volonté. Ses effets ne tarderont pas à se concrétiser dans ma carrière de fonctionnaire durant laquelle, comme je le dis dans l'Edito, j'ai pu mener simultanément trois activités: Directeur submergé de paperasseries, Prof de Math, Prof de Musique. En mémoire d'un personnage rigoureux, volontariste mais sensationnel
    .

                      Portrait. Sa maman lui avait inculqué la discipline, elle n'y dérogera pas. Sa maman l'avait accompagnée au Conservatoire de Paris, trop gamine pour y aller seule, une fois mariée, sa maman quittera le Nord pour la suivre sous le Soleil Algérien. Sa maman avait des principes de rigueur, elle les lui transmettra. Bien que fille unique, Jacqueline ne connaîtra pas l'exaltation des sentiments à la manière des Méditerranéens. On aime profondément de l'intérieur mais on ne l'exprime pas, tout le contraire du Méridional. Aussi, ai-je perçu lors de mes cours de piano cette différence entre  Georges extra-verti marqué d'une façon indélébile par la "Mamma" et Jacqueline influencée aussi, mais par l'expression intériorisée. Le piano par la palette d'émotions devait contribuer à assouvir les sentiments inhibés. Infirmant ce trait de caractère, Jacqueline me surprenait par la véracité des  propos. Sa spontanéité et sa franchise teintées d'innocence m'ont séduit et m'ont influencé par la suite, je gagnerai en franchise aux dépens de la dissimulation. Elle avait 28 ans lorsque je pris des cours, elle semblait ne pas être sortie de son adolescence, conservée par l'Art qui l'a investie toute gamine et qui ne l'a
    pas abandonnée. Elle racontait tout. La sincérité n'est-ce pas la vertu propre à l'artiste? Pour être artiste, elle l'a été, et de haut niveau. J'apprends par sa fille, que le piano sera la béquille qui la soutiendra dans les rudes épreuves.

                         L'art musical et l'art culinaire. Peut-on vraiment les dissocier?Je n'ai plus à le démontrer. Pourtant dès les premières heures du mariage, Jacqueline connaissait toutes les recettes du piano de maëstro mais peu du piano de maître cuisinier. Sa maman exigera d'elle la réussite aux divers concours, seul objectif. Elle sera toujours présente pour assurer l'intendance. Au début du mariage, Jacqueline sera donc démunie  pour faire oublier à son époux les plats succulents mijotés par la Mère Braka Rose...Cette période transitoire ne durera pas longtemps, vous pouvez me croire. Le couple comptait tout juste un an d'ancienneté que les odeurs de  cuisine devenait pour moi un supplice sensoriel. Toute la panoplie des plats Méditerranéens relevés passait dans ses casseroles. Je prenais mes cours au pire moment, c'est-à-dire de 11h.30 à 12h. tous les mardis. Jamais le même menu et toujours la même épreuve olfactive. Il lui arrivait de quitter le siège de prof. pour vérifier le niveau de cuisson et ce,  tout en contrôlant d'une oreille vigilante le moindre écart pianistique. Dans Chopin, une pédale mal placée ne passait pas inaperçue même à distance. Elle avait ce don d'écoute et d'observation : dès qu'une préparation pouvait plaire à son mari, aussitôt elle était capable de le servir à l'identique. J'avais hâte de rentrer chez moi et d'honorer les plats de maman. Bref, non seulement la pianiste s'est illustrée au clavier mais en peu de temps, elle va donner des leçons à ces femmes modernes pour qui l'instruction leur fait oublier que dans un couple le ventre a autant d'importance que le cerveau. Les "Anciens" disaient que c'est aussi avec le fumet qu'on évite que le couple parte en fumée. Ils le formulaient autrement...Jacqueline l'avait vite compris. Mais ce qui l'honore est d'avoir su faire plaisir à un mari patient, amoureux d'elle et elle de lui.

                         Rencontre fortuite. Ayant quitté Philippeville pour Koléa, à la suite de la nomination de son mari huissier de justice, je n'ai pas revu la virtuose. Elle entretint un moment, une correspondance avec maman, puis on se perdit de vue. En novembre 1962, j'étais fiancée à Danielle, je lui proposai d'aller faire un tour à Paris, pour rencontrer des copains...autant chercher un grain de sable sur une plage. Elle d'Argenteuil, moi de Philippeville, elle a dû me traiter de "pecno". Paradoxalement, l'oeil observateur aiguisé sous les arcades de Philippeville n'a rien de commun avec le Parisien qui file droit sans chercher à dévisager quiconque. J'ai vite compris qu'il n'en éprouvait pas la curiosité. Eh bien! Au cours de cette escapade, je rencontrai Freddy Monti, et Madame Braka affectée par le départ précipité du Sol Algérien qu'elle, Ch'ti, avait si bien adopté..C'était Place de l'Opéra. Ma fiancée resta coi.
                   
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    (1)- Aux généalogistes de la famille Braka qui m'ont contacté voilà plus d'un mois, je leur signale que  Georges Braka est né à La Calle près de Bône en 1909 (?), qu'il a eu un frère prénommé Fernand, leur maman s'appelait  Rose. Georges est décédé en 1998 à Orange , à l'âge de 88 ans. Son épouse Jacqueline a difficilement survécu au décès. J'ai entendu vanter les mérites de Georges au violon...mes informations s'arrêtent là.

    (2).- Mais alors Gérard a été un prilégié : un précepteur en  philo- histoire avec Brégeault, une préceptrice au piano. D'où la conclusion hâtive que je connais : milieu socio-culturel favorisé, la classe des riches...C'est faux   Chaque dimanche, mon père donnait un peu d'argent de poche à nous quatre enfants (soit 12,5 Euros actuels par enfant). Il ne nous demandait aucun compte sur son utilisation. Chacun les exploitera à sa manière en révélant déjà les dispositions individuelles. J'avais obtenu de Madame Braka qu'elle me prenne une demi-heure. Je me suis privé ainsi de tous les plaisirs d'ado (cinéma, bal...) et vivre au bord de mer sans pouvoir profiter de la plage en été, rude épreuve. Mais cette privation m'a donné encore plus du coeur au ventre. Chaque semaine, je lui présentais 40 pages d'études et de morceaux. Sans compter que d'entrée de leçon, le solfège mordait sur l'horaire. J'avais donc tout intérêt à présenter l'ensemble des leçons dans un état convenable.
                        Quant à Monsieur Brégeault, je l'ai déjà dit, il me donnait des cours et en échange je lui écrivais sa musique et lui faisais partager mes connaissances musicales. Bref, ce n'est pas dans la jeunesse opulente que l'on rencontre toujours les plus volontaires...Croyez mon expérience! Fin.


  • Commentaires

    1
    bouks21
    Samedi 12 Octobre 2013 à 20:22
    salut mes ex voisins
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    2
    Samedi 12 Octobre 2013 à 20:27
    salut mes ex voisins........je m’appelle sofiane âgé de 33 ans j'habite a skikda (rue des aures)sous la ville ricous.....contacte moi sur mon facebook....c sofiane bouks.......ta connaissance me frai un grand plaisir
    3
    getanzo Profil de getanzo
    Dimanche 13 Octobre 2013 à 02:45
    Je regrette sur Face Book, cette adresse ne s'ouvre pas. Getanzo
    4
    GABON
    Lundi 3 Février 2014 à 18:28
    Roseline Je profite de ce morceau d histoire familiale pour te faire un signe amical 40 ans après Je t imagine heureuse avec de grands enfants . As tu repris le piano en souvenir de ta mère? Bonne chance jean-michel
    5
    getanzo Profil de getanzo
    Mardi 4 Février 2014 à 01:47
    Roseline, pianiste comme sa maman? Je ne l'ai jamais su. Son père, violoniste s'est exécuté timidement devant son épouse,(sic son épouse).
    6
    Denys Renassia
    Mercredi 29 Août 2018 à 13:55
    Denys Renassia

    Cher Monsieur, j’avais 5ans en 1952 et j’habitais  Rue de la Mosquée à Philippeville lorsque j’ai pris ma première leçon de piano avec cette merveilleuse jeune femme qui était l’epouse d’un confrère et ami de mon père. Je me souviens de ce concert en 1955 à la mairie de Philippeville, où avec ma cousine Maryvonne Atlani fille du tailleur Georges Atlani, nous donnions notre premier « concert ». Que de souvenirs ! Savez-vous ce qu’est devenue Roselyne ? Votre texte m’a beaucoup ému je vous en remercie. 

      • Denis Renassia
        Mercredi 29 Août 2018 à 15:17

        Je suis aussi ému que vous. J'ai eu un courriel de Roselyne fille des Braka. Elle m'a dit que sa maman n'a cessé de regretter la disparition de son époux. Elle a résisté au rude chagrin en s'employant à fond dans le répertoire de Chopin. Ce qui avec l'expérience que j'ai vécue n'est pas l'auteur idéal pour panser les douleurs affectives sinon de les exacerber. Cordialement. Di Costanzo

        aadresse E-Mail perso : dicostanzo.gerard@free.fr

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