• Photobucketl(cliquez) Voilà tout juste deux ans que Françoise l'épouse de Philippe Di Costanzo est décédée. Deux éléments majeurs vont permettre à celui qui reste de ne pas se laisser aller au désespoir: la poursuite du travail jusqu'à l'âge de 88 ans passés, et l'affection de ses enfants et petits-enfants. Sa recette : le stoïcisme et son amour démesuré pour ces descendants. Il mérite d'être honoré. Il retrouve ici  le sourire avec Christophe, fils aîné de Gérard et de dos, Pierre-Philippe, fils aîné d'Albert. L'entretien de ce jardinet qui jouxte l'église de La Loubière à Toulon, est une façon de fleurir la tombe   en mémoire de la disparue.


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                                       En enfilade, sur la même ligne : au tout premier plan l'écurie de chevaux, la cour de la caserne, et le bâtiment où certains d'entre vous ont dormi, puis dépassant le faîte du dortoir, au second plan "la Maison du Colon" ou "Maison de l'Agriculture" et pointant son minaret à l'arrière plan, la Mosquée Sidi Aali Dib. Je vous rappelle que peu de temps avant ce cliché - environ 3 ans en 1942-43- une bombe allemande est tombée sur la "Maison de l'Agriculture" en traversant plusieurs étages sans exploser. Ouf! Enfin, à droite de la mosquée, l'Ecole Cianfarani qui prendra le nom d'Anatole France. Voici ce qu'une mère écrit au verso de la carte, déplorant l'éloignement de son fils et essayant de trouver un vain  prétexte pour le revoir :
                                                                        Philippeville 14 septembre 1959.
                               Cher Fils, bien aimé.
                    Enfin, tu as fini par avoir de mes nouvelles après tant de lettres expédiées. Maintenant, nous sommes soulagés. Cher fils, nous avons fait tout le nécessaire pour que tu viennes pour les vendanges car tu es indispensable : il faut ta présence. Ici presque tous les soirs les orages et les raisins ne se gardent pas bien. Je termine en t'embrassant bien fort ainsi que ta soeur. Affectueusement. Françoise.
    (Je rappelle que cette coutume de bénéficier de "perm" lors des vendanges datent de la 1ère Guerre Mondiale, mon père Philippe était concerné. Mais durant la Guerre d'Algérie, il n'en était pas question. Je puis le confirmer, du moins à mon sujet).


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                                                           Il est bien rare de trouver un cliché orienté vers ce versant Ouest. Aussi, je m'empresse de le divulguer. Il est d'autant plus intéressant qu'on y découvre sur presque toute la largeur le Djebel Bou Yala et les principaux points intéressants. (zoomez pour déchiffrer la numération).
    1- la Mosquée Sidi Aali Dib, 2- les remparts, 3- l'Ecole Anatole France, 4- la maison d'André 5- ma Villa 6- la Rue des Aurès, 7- la Poudrière, 8- le clocher de l'Eglise St-Philippe.


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                                            Une photo de groupe a ceci d'attrayant : elle nous fait revivre avec nostalgie des moments agréables qui ne se reproduiront plus. Mais elle a  ceci d'éprouvant : elle fait état des êtres disparus. Et là, la douleur est encore plus  cruelle.Sur ce cliché la famille Di Costanzo est au complet, celle de Chabredier presque. Au premier plan, les deux mamans dissimulent à leur manière les épreuves dramatiques qu'elles viennent de vivre, l'une la perte récente du mari qui laisse quatre orphelins, l'autre celle de son pays qui laisse tout le bien derrière. Comme toujours, elles sont les plus exposées aux sentiments exacerbés.Malgré tout, elles conservent leur dignité.
    Au fond de g. à dr. des amis, et avec des lunettes Marie-Madeleine Di Costanzo (+ 1997), son jeune frère Albert nouvellement fiancée à Micheline Chabredier, Jocelyne Cuny née Barket et son époux Aimé.
    Au 1° rang : en robe bleue, Chantal Chabredier la dernière de la famille, sa maman Claudette Chabredier née Gaveaux,  mère de 4 enfants comme Françoise Di Costanzo née Balestriero(+1971) et son mari Philippe (+ 1982) toujours jeune à plus de 70 ans, Danielle Di Costanzo, pensive, née David et son époux Gérard, enfin Pierre Chabredier (+2001), l'aîné de la famille.
    Bien qu'étant de nature très optimiste et cela a toujours été, je n'ai pas l'impression que la jeunesse actuelle ait compris que c'est dans la solidarité familiale que l'on puise ses forces pour faire face aux aléas de la vie, même si parfois la cohabitation trop rapprochée est déconseillée, elle pèse lourdement, on le sait, mais...croire à la rupture totale ne peut que nuire à l'équilibre mental des sujets qui optent pour ce concept. Gérard


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                                          Photo Moretti . Rue Passérieu Philippeville)
      10°Anniversaire de la disparition d'une figure emblématique familiale: Marie-Madeleine Di Costanzo (1938-1997). Le 27 avril 1997 a été marqué par le décès tragique d'une personne remarquable tant au plan familial qu'au plan professionnel. Elle portait en elle le don d'analyse,  précieux héritage  légué par  sa maman Françoise et sa grand-mère Philomène nées de souche Balestrieri. Nul n'ignore que ce nom s'est illustré dans les affaires. L'opiniâtreté, la pugnacité et la perspicacité qui la caractérisaient ont vite été décelées par les Cadres de la Banque où elle débuta steno-dactylo pour finir Fondée de Pouvoir. Cette capacité à cerner un personnage était capitale pour maintenir solidement la "Maison" sur son orbite. Ce n'était pas toujours le cas pour ces jeunes sortis des Grandes Ecoles à qui l'on confiait la responsabilité d'un dossier lourd, misant surtout sur les gros clients. Il suffit d'un "verreux" et tout bascule. A mon sens,  et selon son avis, ils paraissaient trop vulnérables pour mener une grande entreprise commerciale: la Gestion de l'Argent. L'autre qualité appréciée par les Directeurs de Banques mieux armés, fut, sans conteste, sa Discrétion. Très secrète dans les affaires, on pouvait lui confier un dossier et essayer de la piéger pour lui "voler" la moindre information, rien ne la surprenait. Après avoir passé ses diplômes professionnels en étudiant le soir, travailleuse infatigable, elle sacrifiera souvent ses loisirs pour l'efficacité du logo pour lequel elle s'était engagée corps et âme; et ce, depuis Philippeville dès ses débuts jusqu'à Toulon en fin de carrière. Sa déception sera grande, quand les "Décideurs" procèderont à la concentration, connue aujourd'hui sous l'appellation "éculcorée" de restructuration du Personnel. Bien que Cadre Protégé, la motivation ne sera plus la même. Voilà en quelques mots, un élément sérieux à mettre au Tableau d'Honneur de la Famille Balestrieri-Di Costanzo. Gérard - son frère.
    Portrait :idéaliste à l'extrême, perfectionniste à l'extrême, dévouée à l'extrême, mélomane à l'extrême essentiellement en musique classique, choriste,  sensible, ultra-sensible frisant la susceptibilité...telle était sa conception sur tout ce qu'elle exprimait, tout ce qu'elle entreprenait...tout ce qui la concernait. Bref, elle bannissait la médiocrité.


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