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    De g.à dr. rang du fond : 1°) Balsa Marie-Hélène 2°) Dos Santos Marie-Josée (+) 3°) ? 4°) Savy Monique 5°) Dos Santos Marie-Christine
    Rang du milieu : 1°) Gryger Christian 2°) Horwarth Philippe 3°) Bousquières Stéphane 4°) Savignac Gérard 5°) Cathala Jean-Pierre de Narthoux (Tarn)
    Devant : 1°) Rouquet Joël 2°) Mages Alain 3°) Verdu Jean-Marc 4°) Fournier Alain 5°) Pilot J. (?)
     Les aménagements du Groupe Scolaire sont irréprochables. On voit des panneaux de basket, l"un pour les seniors, l'autre pour les benjamins. A droite, les escaliers mènent aux appartements d'enseignants, j'occuperai le premier à droite.
                          Le feu contre l'eau ou expérience d'un laborantin amateur téméraire. Il existe plusieurs appellations de notre liquide vital. L'"aqua-saumâtre" si c'est la mer ou l'océan. L"aqua simplex" si c'est de l'eau plate à boire. L'"aquaplane"si c'est de l'eau de pluie qui envoie votre véhicule dans les décors.  L'"aqua-crue" quand elle vous inonde. L'"aqua-explosive" si c'est celle que j'aie utilisée lors de l'incident qui s'est produit ici. Au rez-de-chaussée, une avancée de toit, c'est la chaufferie.En ce lieu, j'ai eu la chance de ne pas provoquer un accident grave et dramatique. Etant de permanence, les élèves de 3° accourent pour me signaler que la chaudière chauffait à blanc, au point de faire vibrer les canalisations d'eau chaude : le thermomètre de contrôle indiquait le point d'ébullition. Le combustible était encore du charbon de Carmeaux. Comment arrêter une chaudière qui s'emballait? En effet, devant un foyer d'enfer, n'ayant pas de sable sous la main, je commets l'erreur d'envoyer de l'eau. Heureusement, je n'ai utilisé qu'une infime quantité par précaution, avant d'envoyer le seau en entier. Même l'intégralité du contenu aurait subi le même sort, tant la source de chaleur était forte. Une dizaine d'enfants assistaient à l'opération. Au moment, où j'ai jeté le contenu de la casserole, une explosion suivie d'une flamme sortit du foyer infernal pour me brûler la main. La décomposition de l'eau en un atome d'Oxygène et deux atomes d'Hydrogène se fit instantanément!!! Ridicule comportement après tant de connaissances sur cette propriété. Mais, une fois de plus entre l'expérience de labo assurée de réussite et la confrontation à "chaud" sur le terrain...Il y a un monde qui les sépare.  Une baraca de plus à inscrire au palmarès professionnel! ...Oui mais certains curieux se demandent comment j'ai pu vaincre Lucifer dans son élément actif. Grâce au sang-froid qui suivit la malencontreuse opération, j'ai coupé tout simplement le tirage et tout est rentré dans l'ordre. Cette anecdote devait être racontée pour éviter aux néophytes de commettre la même erreur. Il reste à déterminer si l'action des Canadairs dans l'Esterel, ne rencontre pas parfois un foyer trop intense attisé par l'eau devenue un facteur d'aggravation plutôt que d'extinction. Tout dépend du rapport de force entre les deux éléments apparemment antagonistes, l'eau et le feu. Dans le pire des cas, l'effet de souffle de l'explosion d'hydrogène fournie par l'eau va agir mais d'une façon différente de celle attendue.
                          De l'antécédent au conséquent .Je me souviens d'un incendie de forêt aux environs de Philippeville, je crois qu'il s'agit du Col de Bissy, cet été-là, comme de coutumes, les bergers incendiaires étaient au rendez-vous. L'horizon embrasé constituait le tableau coutumier estival. Le feu avait été maîtrisé grâce à l'expérience d'un régiment de Sénégalais. Savez-vous comment? Eh bien! en y "mettant de l'huile sur le feu". A distance calculée, ils créaient des foyers explosifs avec des bidons d'essence. L'explosion "soufflait" sur les flammes, et damait le pion! Ne vous amusez pas à les imiter, car c'est tout un art!


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    De g. à dr. Di Costanzo Danielle, Hamar Olivier et son épouse, ma nièce et filleule Isabelle née Cuny avec leur fils aîné Paul.
                            Où le Directeur était encore maître à bord. Nous sommes devant le portail clos (1). Depuis 1972, date de mon départ du Groupe Scolaire, il semblerait que rien n'ait changé.L'attrait du bâtiment, les escaliers, les panneaux de basket...Pourtant, le vitrage, le décor floral, la peinture rose, le hangar au fond tranchent avec l'image que je m'étais faite. Non, je ne regrette pas d'avoir transféré en septembre 1970, l'ensemble scolaire  vétuste du Puech Haut vers cette magnifique réalisation architecturale. Cette décision ne se fit pas sans heurt. L'essentiel est d'avoir rendu les enfants heureux. L'espace d'évolution n'est pas comparable. L'ancienne cour exiguë est remplacée par de larges espaces. Les classes plus claires, plus spacieuses, le chaufffage central, l'accès à l'établissement plus aisé pour les mamans. Toutes les conditions étaient propices au  transfert. Mais cette décisions ne fit pas l'unanimité parce que dans un village, on ne peut trancher une affaire sans qu'il y ait quelqu'un qui s'oppose à vous. C'est regrettable qu'on en arrive à ne pas privilégier l'intérêt de l'enfant. Aujourd'hui, les textes sur la Décentralisation ne m'auraient pas permis d'agir aussi fermement sans l'aval du maire. Gros avantages et gros inconcénients que le statut renforcé du maire. Gros avantages : l'élu dispose de toute une batterie d'alinéas pour  équilibrer les décisions souvent aveugles du Pouvoir Central. On l'a vu pour la fermeture du Collège de Laguépie. Gros inconvénients : nous voilà revenus à l'ère des Seigneurs. C'est ce que De Gaulle redoutait. La grande tentation du Français, c'est la division. Le pays morcelé par ses multiples pouvoirs locaux ne peut que s'affaiblir. L'objectivité me suggère qu'il faut laisser aux gens une approche personnelle pour éviter de m'imposer. Peut-être, un jour irons-nous vers un équilibre entre la Seigneurie et le Jacobinisme. Pour l'instant,  la solution d'attente coûte cher au contribuable. Le pouvoir bicéphale, parfois multicéphale n'est pas pour faciliter le bon fonctionnement.
                                    La mémoire élective. Venant du VarIsabelle a souhaité revoir Laguépie qu'elle connut quand elle était encore sur la poussette. Ces images de la première enfance peuvent  permettre de remonter expérimentalement l'évènement le plus lointain. Nous avons tous comme elle, un flash que notre cerveau a fixé. Le mien remonte à l'âge de 2,5 ans. J'ai pu vérifier par la suite la véracité
    de la datation. Il s'agit de l'année où mon père a été sanctionné pour son vin de plaine dont le degré d'alcool n'atteignait pas la norme. Il dut distiller. Or, le seul témoin apte à me préciser l'année a été Roger Balestrieri. Avant de décéder, il m'a affirmé que cette opération arbitraire n'a eu lieu qu'une seule fois, c'est-à-dire au cours de l'hiver de 1937, étant né en mai 35, le calcul est aisé.
                          Mais que retient-on en réalité? Etonnante question. Notre mémoire fixe peu de détail. Elle flashe sur celui qui frappe l'imagination. Plusieurs gosses devant le même élément observé ne retiendront pas le même détail. Pour ma part, je n'en ai retenu qu'un seul : la structure en bois sur laquelle l'alambic était maintenu. La structure et la structure seule qui s'érigeait vers le ciel comme la Tour Eiffel. Or, le gigantisme de tout bambin se confirma plus tard. Je vis le même appareil stocké chez Monsieur Borona, notre distillateur, sans exagérer, il était dix fois moins élevé. Sa conception ressemblait à une réalisation de "meccano". Je suis à même aujourd'hui de dessiner la tour.
                        D'avoir éliminé malgré moi l'image logiquement la plus percutante et la plus attractive qu'est l'alambic et de n'avoir retenu que l'accessoire me permet d'affirmer que la mémoire est élective. Je ne sais pas  ce que le cerveau de ma filleule a privilégié sur Laguépie. Peu importe, c'est son secret et son plaisir. Mais lors de ces retrouvailles, notre subconscient les ayant idéalisées, la fiction supplantée par  la réalité, il se peut que  l'on soit quelquefois déçu. Ne faudrait-il pas continuer de "rêver" sur le lointain plutôt que de permettre au présent de désidéaliser nos rêves.
                       Ce sujet s'intègre bien dans le thème du blog, Racines. La plupart des Philippevillois qui ont voulu revenir vers leur pays natal ont vécu d'intenses émotions. Mais une fois le rêve réalisé, ils sont tentés d'y retourner. En définitive, ils cessent de rêver. Sur les lieurx de leur enfance, ils sont à la recherche d'un mythe ou passé inaccessible. Le temps a déformé l'imaginaire. Ils cessent de rêver...Pour ma part, ayant choisi la fiction, je ne m'en plains pas; elle est source d'inspiration.
                                (1).- Lorsque j'assumais le poste de directeur, l'accès à cette cour était ouverte à tous. Mais les temps ont changé. La sécurité aussi. Je m'en suis aperçu lors de mon dernier poste de Directeur au Centre Ville de Montauban. Les diverses installations sportives étaient investies et respectées par la jeunesse privée d'espace. En moins de dix ans, tout s'est dégradé. Chaque lundi, il fallait faire appel aux ateliers municipaux pour réparer les dégâts causés volontairement sur les aménagements. La clôture s'est imposée. Pourtant, l'école ouverte sur la Ville était ma philosophie!


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                        Observation du cliché et étude de moeurs La rangée de maisons, au fond, à l'orée du bosquet, c'est Saint-Martin-Laguépie dans le Département du Tarn. Elles sont  détachées des premières et séparées par le Viaur, frontière naturelle avec Laguépie dans le Tarn-et-Garonne. Au milieu du pont, en faisant un grand écart, vous avez un pied dans un département et le second dans l'autre, seuil de deux civilisations. L'une,  artificiellement rattachée au Tarn-et-Garonne par Napoléon en 1808, tournée vers l'Aveyron est formée d'une population qui a longtemps résisté à l'influence des envahisseurs. Certaines moeurs l'attestent, j'ai pris comme exemple un mets inattendu. En 1963, j'étais étonné de déguster de la charcuterie basée sur une seule épice, le poivre. Je la trouvais "saumâtre" par rapport à la "Charcuterie Parisienne" tenue par Monsieur Emery à Philippeville qui travaillait en étroite collaboration avec mon père éleveur. Il était d'origine Lyonnaise. Cette cité fut une  plaque tournante du commerce d'épices avec l'Orient. Ici, dans le village, on ignore même le boudin à l'oignon. Il est fait de sang, de gras....et de sel, sans plus;  mais il est sain. Je ne peux que louer ce désir de sauvegarder une tradition. Mon analyse porte surtout sur le fait que les épices n'ont pas dû atteindre cette région. Or, l'histoire nous apprend qu'on se battait pour elles. J'en déduis que les habitants ont vécu en autarcie, avec ceci d'honorable, ils représentaient l'Ancienne France et ses vertus, difficiles de trouver ailleurs. Une fois le pont franchi, c'est le Tarn, le Guépien garde ses distances avec son voisin immédiat. Ce département tourné vers le Sud a connu un développement différent de l'autre. Le temps a travaillé pour créer la scission.Je me souviens de cette soirée organisée avec les Jeunes du Collège, l'un d'entre eux refusait leur  présence dans le spectacle: "Ils sont étrangers..." disait-il. La mixture en milieu scolaire n'avait pas eu raison des us et coutumes séculaires. Aujourd'hui, je pense que tout s'est aplani! Ne perdons pas de vue l'adoption de toitures variées, tuile romane rivalisant avec l' ardoise...témoins d'une interpénétration de civilisations.
                    Réflexions : Regard sur les maisons agglutinées à l'ancienne et enclavées entre les reliefs.  Cette promiscuité se retrouve aussi dans les villages entourés de fortifications. Dans les anciennes villes, comment peut-on intégrer le foisonnement de véhicules tandis que ces rues  n'étaient alors que ruelles réservées aux ânes. Les maires perdent leur Latin à vouloir résorber la circulation de leurs ouailles.  C'est possible dans un village. C'est une prouesse dans une ville. Au mieux, pour vous garer, on désigne un contractuel pour fluidifier les stationnements par une réglementation draconienne. Pour ma part, le phénomène de société, l'auto, m'a fait perdre le plaisir de me rendre au centre d'une ville. Dans le passé, c'est en son coeur que régnaient l'animation et les rencontres. Ne disposant plus de liberté, je fuis. Voilà donc une dynamique bien comprise par la Grande Distribution qui vous accueille bras ouverts sur son parking, "dans un élan de générosité". Aujourd'hui pas de parking,  pas de commerce possible.
                                 Mais où est donc passée l'animation des authentiques agglomérations, ce,  du Moyen Age à nos jours?  Si la Grande Surface est généreuse aux heures de pointe, en contrepartie, elle ne vous offre que la froideur du béton aux heures de fermetures. Quoi de plus sinistre qu'une aire d'hypermarché désertée le week-end, dévitalisée, abandonnée avec ses chariots alignés ou entrelacés? Comme le chantait si bien G. Bécaud, "Que c'est triste Orly le dimanche!"  Ce jour-là, l'animation la plus agréable se vit dans les bourgs qui satellisent les mégapoles. Au pire, s'il vous arrive de traverser un village perdu et abandonné, les pierres sont encore là pour donner vie et vous parler de son histoire. C'est ce que l'on ressent en se promenant à Laguépie, exemple parmi tant d'autres villages de France. Ici, les emplacements réservés aux véhicules sont gratuits. Le temps de rencontre n'est ni compté, ni verbalisé. Cette liberté n'a pas de prix.

    NB.- Le bâtiment à g. surmonté d'une horloge est l'ancienne école et l'ancienne mairie. Les trois volets ouverts à l'étage témoignent de la présence du couple Di Costanzo qui a occupé l'appartement de fonction entre 1963 et 1966. Vous pouvez ainsi dater le cliché.


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                        Localisation: Laguépie.(82) Les photos de Classes qui suivent ont toutes été tirées sous ce balcon.  Monsieur Fricou  stockait les céréales dans cet abri spacieux. Sous le mandat de Monsieur Portes, maire, le bâtiment sera acheté et transformé pour ouvrir le G.O.D. (Groupe d'Observation formé des VI° et V°). Deux ans après, il se prolongera d'une IV° et d'une III° pour devenir C.E.G. (Collège d'Enseignement Général) avec l'accord de Monsieur Labrouche, Inspecteur d'Académie, homme de terrain, sur rapport d'enquête du Directeur du Groupe Scolaire,  Monsieur Garrigues Raoul (1). L'action conjuguée de ces trois personnages va assurer pendant dix ans la sédentarisation de la jeunesse  rurale. Faux espoir avéré par la suite....
                           Dès ma nomination au poste de Directeur à Laguépie, en 1970, j'ai investi l'appartement aujourd'hui agréablement fleuri par la locataire. Fait nouveau, elle n'est plus  enseignante.La Commune n'est plus tenue de loger les Professeurs des Ecoles qui font partie de la catégorie A. L'appartement est mis à la disposition du maire, lequel peut soit louer à l'enseignant soit à une famille intéressée. Je m'exprime plus loin sur ce sujet, en dégageant les avantages et les inconvénients.
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                        Cette veille de Toussaint et veille de départ pour les vacances en famille dans le Var, plus précisément ce vendredi 27 octobre 1969, ici,  mon fils aîné Christophe "prit son envol à l'état embryonnaire"... pour finir par atterrir le 27 juillet 1970 à la clinique de l'Union (31). Ce n'est donc pas sans émotion que j'ai pris ce cliché à l'insu de l'occupant, 37 ans après.
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                           Analyse du document. Les temps ont changé. Le rural accuse le coup. Moins d'agriculteurs donc moins de commerçants. L'économie se tourne courageusement vers le Tourisme, nouvelle voie de salut.
                            Les villages fleurissent. Il devient agréable d'y vivre.L
    ocalement, les Anglais ne sont pas étrangers à ce goût du décor. La locataire de mon ex-appartement mérite d'être félicitée pour l'embellissement de la façade. Nous savons qu'il suffit d'une personne  pour donner l'exemple et de voisinage en voisinage, toute l'agglomération suit. Nous devons apprécier l'idée d'avoir lancé le concours des "Villages Fleuris". Sans fleurs, une maison est malheureusement bien triste à voir. J'ai essayé au cours de mes dernières années de  carrière de mettre l'accent sur cette sensibilisation esthétique auprès de l'élève ; en pratique, c'est difficilement réalisable si l'enseignant est absent durant les vacances où il faut assurer l'arrosage. L'engouement pour la décoration florale se confirme par la multitude de pépinières et de magasins devenus des lieux de tentations et d'émulation...D'aucuns jugent ces dépenses bien inutiles, je leur réponds que ce qui nous distingue de l'animal, c'est justement l'Inutile. On le savoure mieux encore quand on s'est affranchi de l'Utile.
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    (1).-  Mémoire: à l'attention de Monsieur Garrigues Raoul.A l'heure de la Coupe du Monde de Rugby, je me dois de rappeler la mémoire de Monsieur Garrigues
    . Il est décédé nonagénaire cette année, toujours très présent malgré le chagrin de son épouse qui l'a devancé. Je l'ai vu quelques mois avant. Il avait les yeux rivés sur le petit écran pour suivre la retransmission d'un match de ballon ovale, discipline sportive qu'il pratiqua au cours de sa jeunesse quand il vivait à Nègrepelisse. C'est lui qui me fit découvrir ce sport. Auparavant, à Philippeville, Monsieur Ballarin, vétérinaire et ami de mon père Philippe, avait monté un club. Au stade municipal de cette ville où le football était roi et vivant dans une totale ignorance des règles complexes du rugby, je ne comprenais pas l'utitilité d'une mêlée, comme je ne comprenais pas que l'on botte sans cesse en touche. C'était l'ancienne règle où la rencontre se déroulait plus souvent dans les tribunes que sur le terrain, j'avais l'impression d'assister à une distribution gratuite de ballons...En 1963-64, ne possédant pas encore de TV, j'ai suivi chez Monsieur Garrigues les reportages animés par le légendaire et proche voisin Roger Couderc,  originaire de Mauvezin. Comment voulez-vous ne pas devenir accroc de ce sport? Les premières émotions, je les dois à ces deux hommes : Messieurs Garrigues et Couderc commentant la partie, l'un dans son fauteuil, l'autre devant son micro.
                             A Raoul,. je lui dois cette philosophie très efficace qui me servira plus tard : l'adoption de la "force d'inertie" quand on est confronté aux agitations humaines. Méditerranéen bouillant, imaginez quelles seront les difficultés que je devrais surmonter pour réaliser cette maîtrise de soi.
                           Convictions personnelles sans aucune obligation de les appliquer!!!!!! : Essayez cette stratégie, vous ne serez pas déçu. Mais armez-vous de patience! Observation pratique : si vos ennemis vous provoquent et que vous leur répondiez en appliquant la règle d' "oeil pour oeil" vous jouerez leur jeu et vous apparaîtrez comme le "faire-valoir". Ils  s'uniront contre vous et doubleront d'énergie pour vous abattre; tandis que si vous appliquez la règle énoncée, ils s'autodétruiront, sans que vous en portiez la responsabilité. Hum! Crédule ou Incrédule? Bref ! Pour ma part, fort de ce concept, son application n'a été que bénéfique. Je remercie l'instigateur, Monsieur Garrigues.


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    Rang du fond de g.à dr. 1°) Fournier 2°) Verdu Jean-Marc 3°) Cathala Jean-Pierre de Narthoux (Tarn) 4°)Bousquières 5°) Balsa Marie-Hélène (du Tarn) 6°) Tranier (fille cadette du commerçant en fruits et légumes )7°) Madame Ceccarelli Institutrice.
    Milieu : 2°) Pilot (?) 4°) Bonhomme fils du Docteur 7°) Dos Santos Marie-Josée (+)  9°) Dos Santos Marie-Christine
    Devant : 1°) Frézouls 3°) Fournier Alain 7°) Mages Alain 8°) Rouquet Joël
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                    Impressions en mémoire des élèves disparus : (+) Lorsque j'apprends le décès d'un ou d'une de mes élèves comme Marie-Josée, croyez à l'affliction que le drame provoque en moi. Elle alliait à la fois gentillesse, timidité, volonté, énergie, douceur. Je la vois encore foncer sur le terrain de basket. Que ce métier est  éprouvant quand on est confronté à de telles informations ! En général,  quelle (quel) que soit l'élève, c'est un peu de moi-même qui s'en va. Tous ne se sont pas tués en sortant d'une Discothèque, mais j'en ai dénombré une majorité d'entre eux.  Sans préciser les causes de décès, une disparition d'adolescent est difficilement supportable. Je pense à Paul Christian de St-Martial, à Blancou, à Raulet de Verdun., tous trois victimes de la route,  à  Lasfargeas du Centre de Montauban.....Du canton de Verdun/Garonne, en  une année, cinq se sont tués en sortant de "Boîte", ce fut une hécatombe. Catastrophe pour les parents! Mais que faire! Les Discothèques sont du domaine privé. Avec le responsable de la Sécurité Départementale, alors le Général Sicre, nous nous sommes heurtés à des règles d'inviolabilité des productions de décibels. De plus, l'heure à laquelle le jeune chauffeur  se sent le plus vulnérable est celle qu'on nomme "l'heure du boulanger". C'est-à-dire, juste avant que le soleil ne commence à poindre ce qui correspond à la sortie des "Discos"(1). Les bras et les paupières s'alourdissent. Souvent, les jeunes enchaînent la journée de travail avec les réjouissances de la nuit et ce, sans interruption. Il suffit alors de très peu d'alcool, voire d'absence de trace éthylique,  pour dormir au volant. Qui oserait demander à  chaque  département le bilan de tués en un seul week-end ? Au niveau de l'Hexagone, on s'apercevrait que le nombre de victimes équivaut à une Guerre des plus meurtrières...Elle serait inacceptable de la part du citoyen. Pourtant, pourtant un mort c'est un mort.
                    Historique :Ce qui m'a profondément marqué au cours de mon adolescence fut la mort accidentelle de mon cousin germain René Balestrieri, écrasé par son propre camion, c'était en 1949. Aujourd'hui, sans que je le veuille, je m'aperçois que c'est sa fête, il m'est encore impossible d'effacer de ma mémoire cette tragédie familiale. Chaque nouvelle annoncée me rappelle le même scénario. Ainsi, chaque décès de jeunes ne fait qu'exacerber les sentiments que l'on éprouve pour cette tranche d'âge que l'on souhaiterait intouchable et immortelle. Hélas!...
                    Rétrospective d'un ens
    eignant Lorsque Jacques Martin, qui nous a récemment quittés,  dans son émission culte du dimanche après-midi recevait d'innocentes vedettes, il  posait à tous la même question : "Que désires-tu faire plus tard...? " Les réponses les plus fréquentes étaient pompier ou maîtresse. Je n'ai jamais eu de dispostion pour éteindre les incendies, je vous avoue que mon tempérament fougueux en a plutôt allumés! De mes plus lointains souvenirs, il me semble avoir répondu plusieurs fois que je voulais être maître d'école.Qui m'a suggéré la réponse sortie de mon subconscient? En général, la première enfance est au stade de l'Imitation. On cherche un modèle autour de soi. Sorti de la famille, la présence du pédagogue reste la plus soutenue. Preuve aussi qu'il se passe quelque chose de subjectif entre l'adulte et l'enfant. Ce n'est pas satisfaisant, car un enseignant n'aurait qu'une seule vocation, celle de "fabriquer" de futurs enseignants. Ce serait dramatique.  Je pense qu'une autre force interne m'a guidé dans ce choix. Surtout, il faut exclure le problème pécuniaire. Le salaire dérisoire d'un fonctionnaire en début de carrière, plus encore quand l'économie du Pays est prospère, peut être considéré comme complémentaire dans un foyer.On peut s'y réfugier pour la stabilité de l'emploi, cette seule raison risque de pénaliser une génération et demie d'enfants,  surtout s'ils sentent que la communication avec le maître n'est motivée que par l'attrait du salaire. L'enfant n'est pas dupe, il a acquis le pouvoir de "zapper" sur tout et sur tous, là où il n'obtient pas son compte. L'"Enfant Roi" a pris du galon . Dans ce cas, on n'est pas conscient des dégâts.
                                    Bien qu'attentif à mes revalorisations indiciaires, les épreuves n'ont pu être supportables que grâce à une forte influence intérieure. Ce n'est qu'à l'heure des bilans qu'on découvre le Pygmalion. La source inspiratrice a été pour ma part, ma grand-mère Philomène Balestrieri, professeur d'Italien avant de se convertir en agricultrice. Cette trasmission par les gènes renforce la thèse sur l'hérédité qui sauterait une génération.
    (1) - Ces salles à décibels, made in U.S.A., sont souvent un leurre pour les jeunes qui cherchent la rencontre. Les échanges sont couverts par les amplis qui agressent le tympan. Ici, on ne vend que de la musique en conserve, on s'y défoule pour "oublier". Où sont les orchestres d'antan? Le bal public se terminait à des heures réglementées par la préfecture. A l'époque florissante de la danse, on dénombrait aussi des victimes de la route. Mais il n'y a aucune commune  mesure entre les deux.

     


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