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                                                     Honneur à une déracinée.
    D
    e g. à dr. Pierre, Monsieur et Madame Chabredier (tous trois décédés), Micheline future épouse d'Albert Di Costanzo, devant Chantal et Jean-Yves.
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    Née à Saint-Denis de la Réunion, le 26 octobre 1918, d'une famille de distillateurs, elle excellait dans la préparation des punchs sous toutes ses formes, en y ajoutant une certaine classe dans la manière de les présenter. Epouse d'un militaire de carrière, elle apprit à faire face au quotidien en l'absence de son mari souvent loin. Il décédait jeune tandis qu'elle venait d'avoir 40 ans, avec à charge quatre enfants (v. sur le cliché). Elle me faisait penser à ces dignes épouses de marins pêcheurs mieux encore car les épouses bretonnes vivent sur leur terre. La fille Gaveaux était loin de ses racines, loin de la famille. Nous connaissons beaucoup de jeunes ménages qui trouvent une aide auprès des parents proches. Expatriée, elle s'est battue seule. Lorsque je rencontrais une femme entourée, adulée se plaindre de tout et de rien...Je citais en exemple celle qui vient de nous quitter aujourd'hui. Mais, il me semblait prêcher dans le désert...Elle puisait ses forces dans un mysticisme (1) qui lui permettra au passage de sortir d'une maladie où la  médecine  était dépassée.
    Ses qualités : avant tout,  femme de tête. Elle alliait la beauté physique et celle de l'âme. Dans la famille directe ou par alliance, quatre personnages se distinguaient des autres, Jean Balestrieri, sa soeur Françoise Di Costanzo, Monsieur Barket André beau-père de mon frère Aimé et Madame Chabredier, belle-mère de mon jeune frère Albert. Ces quatre personnes (à partir d'aujourd'hui toutes décédées) possédaient un flair presque analogue : anticipation, intelligence, psychologie pratique. Sentir un climat, dévisager quelqu'un à distance sans commettre l'erreur de l'importuner par des questions indiscrètes, voilà ce qu'elle était capable d'appliquer en famille où tout n'est pas toujours entièrement rose. Elle savait décrypter ces messages par son extrême sensibilité et son attention aux autres. Ces ondes réceptives peu de gens les possèdent.
                                  Elle nous a quittés cette nuit, sur la pointe des pieds, en évitant l'addiction. Dans le malheur c'est aussi un bonheur que de partir en laissant d'elle une image auréolée d'une éternelle jeunesse et ce malgré la perte récente de son fils aîné Pierrot. Rien de plus tragique pour une mère de perdre un de ses enfants. Cette rude épreuve, elle était arrivée à la surmonter. Un sécateur à la main, elle entretenait toujours son jardin malgré ses 89 ans révolus. Dans cet Eden de La Farlède, on pouvait sentir les essences de sa jeunesse surtout ce fameux pied de combavas entouré de citronniers et d'orangers. Sa villa rutilait de propreté malgré son âge. Au revoir chère mamie soyez fière de vous là où vous êtes!

    Pour plus de renseignements, cliquez sur le lien ci-dessous et suivre l'ordre:
    GAVEAUX Claudette Martha Micheline
    1° - généalogie DI COSTANZO-BALESTRIERI
    2° - individus
    3° - patronymes
    4° - GAVEAUX Claudette Martha "Micheline"

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    (1)- Méditations. Il y a quelques années, je l'ai vue dans une chambre d'hôpital à Toulon. Les médecins désemparés qui l'ont entourée ne croyaient plus la sortir de là. Pourtant, elle vécut encore plusieurs années. Elle a puisé cette force interne dans la Foi qui l'animait. Aborder le problème religieux sur mon blog me paraît délicat. Chacun ayant ses idées que je respecte. Cependant, les Idéologies ont fait leur chemin, certaines ont sauvé les peuples de l'extrême pauvreté, il faut leur rendre hommage. Mais, sitôt le niveau de vie atteint, on s'en débarrasse. C'est du moins ce que j'ai relevé au siècle dernier. Qu'est-ce qui subsiste toujours? Les Religions. Confiées à l'Homme, nous avons connu les pires débordements. Pourtant, chacune d'entre elles a une mission, une seule : répandre la Paix sur cette Planète où "Satan mène le Bal". Ni au nom de Jéhovah, ni au nom de Dieu, ni au nom d'Allah, on n'a le droit de déroger à cette mission unique. Pires que tout : les guerres les plus violentes ont eu lieu entre ces religions monothéistes, encore moins compréhensibles quand on sait qu'elles sortent toutes du Judaïsme. La fausse interprétation est de confondre guerre économique et guerre de religion. L'expérience personnelle m'a amené à observer qu'on se bat plus facilement pour le Pouvoir et l'Argent que pour des Idées lesquelles servent de ciment efficace aux ambitieux. A travers l'histoire de l'Homme, ceux qui ont voulu déroger à la règle de la Paix, ont vu leur arme offensive se retourner contre eux. Et la Laïcité me direz-vous? C'est une valeur refuge incontestable qu'il faut conserver. Elle n'existe que par le sectarisme dont elle se nourrit. Sans fanatisme religieux pas de Laïcité active. Il reste aux religions à évoluer en se ressourçant entre elles par complémentarité, et cesser de croire que "la mienne est la meilleure". Le Maître d'Oeuvre par pollinisation est en train de réaliser la Fleur Idéale, mais à notre insu. Seul frein, "le Diable s'attaque à ce qu'il y a de plus cher..." (dixit Philippe, mon père)
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                Mes  Meilleurs Voeux  à tous les Internautes fidèles à mon blog.                                    
                                                                                                                                                           


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    4° Rang du fond, de g.à dr. : 1)  Aye Marie-Christine.  7) Dumas 8) Bayet
    3° Rang : 1) Pépin 3) Sourdille 7) Wahry Josette 8) Chovard 9) Jarry
    2° Rang : 1) Lebris 5) Marchand 6) David Danielle (a) 10) Lepape-Lano
    1° Rang : néant en attente.
                       Elles sont nées autour de 1943, elles ont donc aujourd'hui plus de soixante ans. Elles doivent être pour la plupart grand-mères. Ce qui les caractérise est qu'elles ont connu le jour sous les bombardements, les restrictions alimentaires. Leur sous-alimentation continuera encore après la fin des hostilités en 1945. Paris et la Banlieue redoutaient les tirs précis des avions Allemands mais plus encore les lachés imprécis des bombes Américaines tandis que nous étions leurs alliés (dixit David Roger père de Danielle, Docteur en Médecine  à Argenteuil de 1939 à 1963)
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    Commentaires. J'ai déjà dénoncé les bienfaits et méfaits de la mixité. Ici, aucune confusion sur l'unisexe. La discrimination entre garçons et filles est plus sensible dans l'Enseignement Primaire. Elle l'est moins par la suite où, bien souvent, le garçon arrive à combler le retard. Dans l'ensemble, les dispositions scolaires sont souvent en faveur du sexe féminin, parce que la fille me semble plus studieuse. Pour ma part, le rapport de force - force physique-  s'est surtout confirmé chez le garçon. La mixité a-t-elle permis de mieux dévoiler la psychologie réciproque des deux sexes? Le bilan est à faire... Un retour à la case départ me paraît déplacé. Foi d'enseignant!

    (a) Depuis le 22 décembre 1962,  David Danielle s'appelle Madame Di Costanzo, épouse de Gérard, l'auteur du blog. Dans le courrier de Copains d'Avant, une internaute s'étonnait qu'un nom masculin figure sur le 1° cliché, l'erreur n'est pas de moi... Mais de mon adresse de site qui s'est imposée.


     


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    Aujourd'hui, c'est la St-Roger. C'est par mon cousin germain portant ce prénom que tout a commencé quand, en 2003,  il me mit devant mes responsabilités. Pressentant instintivement sa fin proche, il me téléphona ces propos lourds de conséquences : "Il est de ton devoir d'écrire quelque chose sur ton père". Il s'agit en effet de Philippe Di Costanzo pour lequel il vouait une admiration sans borne. Tout jeune, il dormait entre son oncle et sa tante Françoise ce qui tisse des liens indéfectibles. Toute la vie, il sera attentif à son oncle,  son père spirituel. En cette journée du 10 novembre 1982, il sera le dernier de la famille à l'avoir vu vivant, en l'accompagnant sur son lieu de travail. Les conversations tardives de la veille retarderont papa Ce n'est point dans ses habitudes.. Pour se racheter, Roger l'emmera en véhicule et se séparera de lui pour prendre la direction de Nice. Le soir même, il apprend l'accident fatal de son oncle qui venait de franchir ses 88 ans. La nouvelle va le terrasser et le marquer pour longtemps. En signe de reconnaissance et pour ne pas oublier, il me demanda arbitrairement d'écrire un texte à la mémoire de celui qui aura influencé 12 enfants : quatre des siens et huit autres neveux. Philippe ? Un être hors du commun. Roger aura juste le temps de déchiffrer mes pages d'essais avant le produit fini. La première ébauche terminée en 2003 sera suivie immédiatement de son décès en 2004. Il pleurera à chaudes larmes en lisant mon texte. Trop ému pour continuer la discussion lui à Grenoble et moi à Montauban. Je l'ai entendu pleurer. Cet effet inattendu sur l'esprit des autres sera le point de départ pour continuer mon oeuvre de mémoire. Qui reste-t-il comme témoin pour assumer cette tâche? Je n'en sais rien. Alors, je continuerai à écrire, à écrire autant que faire se peut. (Gérard)
    Observation du cliché. Nous sommes en 1944, deux camarades du régiment  : Roger et  Jean Melak.Tous deux ont le visage grave. La tenue est loin d'égaler l'élégance de scène de la Première guerre Mondiale On remarque que les chaussures lacées à la va-vite ne sont plus le souci ridicule des gradés. A quelques kilomètres de là, c'est l'enfer, on s'entretue. Le Monte Cassino laisse des traces. Il me racontait que ceux pour qui c'était le baptême du feu, pris d'un tremblement incontrôlable de tout le corps, on leur faisait boire de l'alcool à brûler dénaturé. (surtout ne le faites pas!...). Tétanisés comme ils étaient, ils se seraient mis à portée de l'ennemi. La bataille fut rude. Roger laissa la famille sans nouvelles durant des mois. Il participa à la Libération de la Provence et de la Principauté de Monaco. Le Prince Rainier lui reprocha de ne être venu le trouver en 1963, lorsque mon cousin quitta l'Algérie. Cette reconnaissance envers les Libérateurs honore le Prince. Roger en fut touché.
    Autre lien affectif : sa grand-mère Philomène (1859-1945). La St-Sylvestre de 1944 fut marquée par le déclin de notre grand-mère. J'ai déjà relaté comment cette période fut vécue par elle immobilisée sur son lit et par Roger sur le champ de bataille, coupé du reste du monde.Au préalable, il faut relever le fait que dès la naissance de son petit-fils comme au temps biblique, l'aîné mâle bénéficiait de toutes les faveurs. Dans un état semi-comateux, elle appela jusqu'à son dernier souffle son petit-fils qui la laissa plusieurs mois sans nouvelles. Ce qui accéléra la perte de vitalité qui l'a toujours animée. J'avais alors 10 ans, ce sera le premier corps froid que je verrai. De l'autre côté, au front, on se battait, Roger eut la désagréable surprise d'apprendre le décès de sa grand-mère savez-vous comment? Par pur hasard, un camarade de régiment originaire de Philippeville ouvrait son colis. Le contenu était enveloppé dans du papier journal, pages de la "Dépêche de Constantine". Son copain tomba sur la rubrique des décès, l'avis mentionnait le 7 janvier 1945.
    - "Roger, je lis le décès d'une Philomène Balestrieri...elle est de ta famille?
                    Pensez donc au choc que subit notre Roger. Grand-Mère et Petit-Fils ne se verront plus. Ce sont les bienfaits de la guerre..A la mémoire de Balestrieri Roger (1922-2004)


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     Commentaires. Détrompez-vous, le cliché n'est pas de Fol, photographe attitré du fameux quotidien Varois.Le polychrome n'était pas encore adopté par le journal.  Plutôt que la sortie de l'église, j'ai choisi un moment qui me tient à coeur celui où nous nous engageons. Nous fêtons les 45 ans d'union, advienne que pourra, c'est toujours ça de pris, car l'imprévisible constitue l'Epée de Damoclès, surtout après la perte subite de Jany cet été (v.plus loin)... A l'heure où les couples se font et se défont plusieurs fois dans une vie, nous faisons partie des dinosaures. Ridicule? Peut-être. Nos racines nous ont donné pour exemple la longévité envers et contre tout. Au siècle dernier et bien avant, ce contrat,  quelque peu hypocrite en lui préférant le "mariage de raison" au "mariage d'amour",  laissait plus de place aux vices cachés. On pouvait tout se permettre à condition que personne ne le sache. Bravo! N'est-ce point là, un exemple puisé dans les monarchies où la raison d'Etat primait sur tout. Par définition, il est dit avec beaucoup de sagesse : "Il ne feront plus qu'Un.(1).." Il faut ajouter avec ironie: "... Lequel des deux ?" Ne voulant pas blesser le camp des féministes comme celui des machos, je vous laisse le soin de conclure...Je terminerai par cette observation simpliste:" Dis-moi qui tu fréquentes, je dirai qui tu es..." (1) C'était le point de vue de l'Inspecteur d'Enseignement, Monsieur Gabriel Chapeau (poète connu sous le nom d'Aurore). Son observation était plus ciblée : " Allez voir avec qui est marié cet homme pour mieux le connaître".

    Histoire. Le "République", journal varois très lu localement, a voulu marquer cette fin d'année il y a juste 45 ans par une dernière union de 1962. Je rappelle que 20 ans après, c'est le même canard qui insérait dans ses colonnes de décès celui accidentel de mon père Philippe (10 nov 1982).
                    Notre "mémoire météorologique" s'illustre de faiblesses, c'est un fait incontestable. On oublie parfois les pires années. Celle de 1962, ne fait pas partie des meilleures. Pour nous qui débarquions "fraîchement" de l'autre bord de la Méditerranée, le contraste était saisissant. Hyères ville au climat des plus cléments, en cette fin décembre, s'est réveillée sous un manteau de neige. Ce sera la deuxième fois que je me trouverai en contact avec l'or blanc;  la première fois, ce fut en 1956 à Philippeville, cité côtière comme Hyères. Je puis témoigner,une fois de plus, que notre pays protégé par un climat relativement tempéré se trouva fort dépourvu..." quand la bise fut venue"...,  elle le confirme quand il faut faire face à des températures excessives, positives ou négatives. Voici un témoignage : notre mariage à la "royale" s'est déroulé en deux temps. Le mariage civil le 22 décembre à Argenteuil, une semaine avant celui d'Hyères. Pour descendre dans le Midi, nous sommes restés bloqués 10 heures dans le train immobilisé par la neige. 10 heures sans informations. 10 heures sans chauffage. 10 heures sans ravitaillement...Mais comment les continentaux s'en sortent-ils devant des cas pareils  pour assurer les services en continu? Ce scénario catastrophe se répètera encore plusieurs années durant...Faut-il croire que la facilité ramollit les esprits au point de ne plus anticiper sur le pire? Je pense surtout à l'axe rhodanien, axe vital pour l'économie.

    (1)- Argumentation... philosophique. "Plus qu'Un" et l'autre où est-il (-elle) passé (e)? Nous voici plongés dans la formule commerciale "Deux en Un !". Pour le couple, soyons sérieux, je pense qu'il faut entendre par là l'émergence d'une troisième personne fictive qui habite dans chacun. Elle serait faite  d'éléments miscibles communs transfusés de l'un à l'autre. Une partie non-miscible restant la propriété de chacun, c'est notre personnalité que certains (es) essaient à tort de changer. Ce serait plus fort que l'influence de l'un sur l'autre. Mais cette unicité demeure toujours très fragile. Jeune ado, avant de m'engager, je m'intéressais beaucoup à la réussite du couple. Les moralistes spirituels citaient trois exigences : compréhension, concession, abnégation. Aujourd'hui, la prédominance du sexe- facteur non négligeable pour la fusion- à l'excès, détourne de la voie d'un contrat long. Aussi, j'approuve Jacques Martin (+ cette année)  époux expérimenté par le nombre d'alliances à l'annulaire : il conseille de ne pas assister à l'accouchement de son épouse. On y gagne dans le partage mais on y perd souvent sa maîtresse, précieux élément à sauvegarder pour éviter d'"aller chercher ailleurs"...En effet, le mystère de la femme qui l'auréole perdrait de son image. J'exclus les césariennes qui se déroulent à huis clos et où le mystère demeure entier.
    Erratum .- Le journal parle de la Chapelle Saint-Louis, il s'agit plutôt d'une Eglise,d'une magnifique église chargée d'histoire.


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    Sourire d'une équipe. Témoins, les enfants admiratifs. Sans commentaires...Voilà sept ans qu'il devait prendre la retraite et il est toujours là....

    (Automne 96-97- Montauban- Gérard, le seul portant une cravate)


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