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Villa sise Rue du Ravin à Philippeville, acquise par Jean Balestrieri tandis qu'un obus Allemand l'avait éventrée.
1°) D'un côté enchaînement de drames. Au rez-de-chaussée Angèle Di Scala épouse du coiffeur (surnommé "P'tit-Bras" décède dans le désespoir : sa fille Solange,engagée PFAT, n'a donné aucune nouvelle. On apprendra plus tard qu'elle a eu les jambes brûlées au front. Elle portera par la suite des bas laineux, tant les brûlures étaient hideuses. Au 1er étage, Philomène Balestrieri, le 7 janvier 1945, elle aussi décèdera désespérée ; son petit-fils Roger ne donne plus de nouvelles. Il s'en est fallu de peu pour qu'elle ne s'abandonne pas pour le "dernier voyage". Ne s'en était-elle pas sortie plusieurs fois, pour croire que cette fois ce serait définitif. Une fois de plus lorsque "La Centrale" se refuse à tout effort, c'est la fin. On apprendra que son "Petit-fils Roger" était à Cassino. Lui de son côté il apprendra que sa grand-mère est décédée en lisant les actes de décès sur l'emballage d'un colis reçu de Philippeville par son camarade. LES DEUX MAMIES PLEURERONT ICI LEURS CHERS ET TENDRES ENFANTS.
Le "Château Vert" face à la plage qui porte son nom se situe sur la Route de Stora. Aujourd'hui il a conservé son nom.2°) D'un autre côté, un somptueux mariage. Roger Balestrieri s'unit à Germaine Di Costanzo le 6 juillet 1946. Joyeux anniversaire aujourd'hui. 120 couverts. Langoustes. Orchestre animé par Albanèze. Pour la première fois, encore gamin,je venais de faire le lien entre le crépuscule du samedi soir et l'aube du dimanche matin. Drôle de sensation. Rappelons que Jean Balestrieri a voulu une noce solennelle pour le mariage d'abord et pour fêter le retour de ses deux fils Roger et Pierre de la Guerre 1939-45. Ajoutons qu'il veut marquer sa réussite professionnelle qui n'a cessé de prendre de l'essor.
LES 6 ET 7 TEMOIGNENT QUE LA VIE EST FAITE DE JOIES ET DE PEINES.
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