• Voici quelques dates marquantes :
    1929 : Ecole Primaire Supérieure de Huygens
    1931 : Cours Complémentaire
    1932 : Ecole Normale de Châteauroux
    1936 : Fiançailles avec David Roger, étudiant en Médecine
    1937 : Mariage
    1939-1963 : Argenteuil, assiste son époux médecin
    1963-2015 : fixation définitive dans le Var.
    Mère de 4 enfants- 3 garçons et une fille, elle abandonnera tôt l'enseignement. Née au début du 1er Conflit Mondial, elle subira les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Argenteuil n'ayant pas été épargnée. Elle ira se réfugier à Port-Lesney dans le Jura pour mettre ses enfants à l'abri tandis que son mari généraliste assurait ses visites. Les SS ayant leur QG tout proche, cette période sera considérée comme la plus noire de leur vie. Mon épouse Danielle, leur fille, est née en pleine insécurité et restrictions.

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  • les Coppola
    Madame COPPOLA avec ses deux filles, Francette, l'aînée et la seconde Micheline. La villa était occupée au rez-de-chaussée par cette famille (1943-1955). A l'étage,  les Di Costanzo (1936-1962). La cour commune m'a permis de nouer des liens d'amitiés et de me familiariser avec la psychologie féminine. Ma soeur Marie s'alliant à ses deux copines, les garçons étaient minoritaires.
                     Madame Coppola, est très connue. Elle a occupé le poste de professeure d'Education Physique au Lycée Maupas à Philippeville. Repliée en Metropole comme tous les fonctionnaires, elle sera affectée au Lycée Stendhal de Grenoble au titre de Proviseure.Le hasard fera que ma belle-soeur de Lannoy scolarisée au Lycée de Philippeville terminera sa scolarité à ce Lycée Grenoblois. Rencontre au gré du hasard.
    ANECDOTE : en 1943, avant d'investir l'appartement,  nous allons vivre un moment pathétique avec les Coppola. Les chasseurs Allemands pilonnaient le port en passant par le couloir aérien au-dessus de nos têtes. Larguée trop tôt, une bombe trouve son impact Rue Mellet. La distance est de moins 60m. Les vitres volent en éclats, les portes verrouillées éclatent en sortant de leurs gonds. Bien que réfugiés au RDC dès l'alerte de la sirène, nous sursautons, le nombre de décibels est inhabituel, l'effet du souffle d'air m'a marqué à vie. Ma grand-mère Balestrieri qui s'était obstinée à rester à l'étage a été retrouvée béate, assise sur son lit, le visage ensanglanté ;  les éclats de vitres ne l'avaient pas épargnée. Les deux familles avaient choisi l'endroit le mieux approprié pour s'abriter. La complicité entre ces dernières commencera ce jour-là.

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