OBSERVATION-REFLEXION,-Aujourd'hui, ces terres rendues prospères durant un siècle sont envahies d'habitations à un ou plusieurs niveaux. Ce phénomène d'urbanisation anarchique n'est pas une exception. On l'observe sur l'ensemble de la planète. Par contre, ce qui pénalise le peuple Algérien est d'avoir sacrifié la bande côtière comprise entre les Hauts-Plateaux et la Méditerranée. Sur les reliefs, céréales et élevages sont encore source exploitée. Mais la polyculture- maraîcher,agriculture, agrumiculture...est tributaire d'un climat tempéré. L'Algérie pouvait se vanter d'être la Californie. Le pays voulant trop compter sur l'énergie fossile devra faire face à la crise actuelle (1). La balance Import-Export penche vers un déficit alarmant. Le peuple devra faire preuve d'imagination pour retrouver l'aisance acquise par la manne depuis son Indépendance. Enfin, la population s'étant développée d'une façon exponentielle devra se sacrifier. L'époque de l'Etat Providentiel semble mal enclenchée.
(1)-. Analyse pertinente. Je me souviens des années 80 aux cours d'adultes, le baril cotait 139 dollars. Au mieux, en maintenant ce chiffre aléatoire, l'érosion monétaire aidant, celle-ci n'aurait plus que l'équivalent de 65 $ en termes de pouvoir d'achat. Or, avec le même pourcentage d'érosion de 2,5% le baril réévalué contre l'inflation inéluctable aurait dû progresser en chiffres...Le prix du baril s'est dégradé dans les deux sens : il est aujourd'hui aux alentours de 55 $.La Banque d'Algérie a de quoi se soucier. La période de l'opulence terminée, le potentiel humain basé sur le volontariat... et le gaz pourraient sortir le pays de l'impasse....(libres-propos)