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Aujourd'hui, ils sont tous dispersés. Leurs voies professionnelle, familiale et civile , chacun a fait son choix. Mon plaisir énorme est de les rencontrer dans les Rues de Montauban et d'apprendre d'eux ce qu'ils sont devenus. La pédagogie pour un enseignant c'est donner un peu de soi. Après les Directions à Laguépie, Verdun/Garonne et ici au chef-lieu, il m'a été pénible de quitter un poste non sans regret. Pourtant, la dizaine d'années est la durée nécessaire pour réaliser du concret et suffisante pour éviter la routine.NB.- Les films sur les activités Musicales, Théâtrales, Sportives ou Pédagogiques sont à votre disposition.Munissez-vous d'un Disque Dur. Les archives sont riches. Mon adresse accessible. Di Costanzo Gérard
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Le Dr Louis Comolli, médecin très connu des Philippevillois se lance dans la politique. Le document -bien qu'incomplet- dévoile plusieurs enseignements. D'abord, le Docteur est père de Jean-Louis, Comolli metteur en scène et co-auteur du dictionnaire sur le Jazz. Ensuite, hormis les engagements "rituels" qui précèdent l'Election, le texte stimule bien que le candidat est "APOLITIQUE". Sans étiquette, le Philippevillois sera convaincu qu'il n'est pas l'otage des "HOMMES POLITIQUES". D'ailleurs, l'ouvrier agricole indigène utilise bien le propos méfiant mais imagé "Ci Ton boulitique" qui signifie "C'est de la Politique ou "C'est un mensonge". Comprends qui voudra.Le Dr Comolli a été président du club de football RCP, Racing Club Philippevillois. Club Omnisport.De plus, il faut rappeler qu'il a suggéré à mon cousin Di Costanzo Jean-Baptiste de percer dans la voie médicale. Ce dernier, réputé clarinettiste de l'orchestre Billardello, était connu dans la Cité côtière Algérienne comme infirmier généreux et préparateur en Pharmacie chez Frendo. Rue d'Austerlitz.
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1951-Cinq dans un même véhicule à la merci d'un pilote émérite. Localisation : Route supérieure de Stora. Celle empruntée lorsque la mer devient dangereuse par la corniche. De g. à dr. BARONNE Louis, Di COSTANZO Gérard, DI COSTANZO Giraud, BRETHES Gilles (le pilote) et ANDRE Georges.Que sont-ils devenus ?Baronne Louis : perdu de vue depuis les années cinquante.Di Costanzo Gérard : votre serviteur. Retraité de l'Education Nationale dans le Sud Ouest.Di Costanzo Giraud, retraité de l'Education Nationale dans le Nord.Brèthes Gilles, perdu de vue de 1955 à 2011. Commercial chez Renault. Retraité à Paris. Retrouvailles chez Gérard. Le couple est sollicité comme figurants coudoyant d'illustres acteurs.André Georges : cadre technique. Retraité dans l'Est.Des points communs :1) hormis Georges, nous avons tous été dans la même classe au Collège. Les liens d'amitié demeureront intacts.2) hormis Baronne, nous sommes tous de la Rue des Aurès, parfois en mitoyenneté.De ce groupe de cinq, trois d'entre eux vont participer à la naissance de l'orchestre de JAZZ. Les Di Costanzo Gérard (piano), Giraud (saxo soprano) et Albert (drum) ce dernier est absent sur le cliché. Quant à Georges André, il me remplacera au piano durant mon service militaire. Il assimilera la science des accords en un temps record.Je ne reviendrai pas sur les prouesses de Brèthes au volant. Il aurait fait un excellent pilote de F1. De la 4CV Renault à la Ford de ses parents, les tête-à-queue ont fait partie des prouesses, des risques, des liesses de notre jeunesse.Deux anecdotes savoureuses : dans les virages, la 4 CV quittait souvent l'axe, pour y remédier, Gilles mettait un sac de 100 Kg à l'avant. Le moteur fixé à l'arrière du véhicule, on retrouvait ainsi un équilibre stable. Féru de compétitions : la" Maison du Cycle" tenue par Redon lui confia un scooter Lambretta. Il devait se mesurer aux Vespa. Selon les pronostics, Gilles aurait dû vaincre à l'aise. Le manager lui ayant conseillé de mettre quelques gouttes d'éther pour augmenter la nervosité du "moulin", Gilles pensa qu'en y mettant tout le flacon, il décuplerait les performances. Hélas! Des tribunes du Stade, je le voyais peiner au point d'utiliser les pieds...Le moteur s'est étouffé. "Qui trop embrasse, mal étreint....". Connaissant tes capacités, en Metropole, tu n'as pas dû manquer l'occasion de t'exprimer brillamment au volant.
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On nous demande de faire part de nos souvenirs pour marquer le Centenaire du début de la 1ère Guerre Mondiale 1914-18. Je n'étais pas encore né, mais cette dramatique période m'a été racontée par mon père Philippe Di Costanzo. La tradition orale a ici son mot à dire. Elle prend racine en vous au cours de votre première enfance. Je passais souvent devant cette façade éventrée puis cicatrisée. J'en saisissais l'importance puisque la Seconde Guerre de 1939-45, je l'ai vécue sous les bombardements dans cette même ville. Je fuyais me réfugier vers la campagne avec mes parents sans perdre de vue l'impact de l'obus. Or, pour un enfant, rien ne remplace la Réalité. Aussi, lorsqu'on espère sensibiliser la jeunesse actuelle en évoquant les péripéties des guerres écoulées, la saturation des images rend l'opération presque impossible. Son handicap : confusion entre réalité et fiction. Le canon sans recul avançant sur les rails me rappelle Marius Bocanfuso. Affecté à ce régiment d'Artillerie, il en est revenu atteint d'une surdité invalidante.DEVOIR DE MEMOIRE; il est peut être utile mais aussi nuisible. Voici quelques pistes de réflexion : il est utile parce que nous devons un minimum de reconnaissance envers nos aînés qui se sont sacrifiés pour nous. Grâce à eux, on dispose d'un espace de Liberté enviable. Il peut être nuisible car derrière toute commémoration peut se cacher une intention : le conditionnement d'un peuple pour le préparer à un éventuel conflit. Un autre objectif non des moindres : chercher par ce biais à rassembler un peuple désuni. Pour ma part, je me contenterai d'exprimer un sentiment de respect pour les membres de ma famille et pour ceux qui décorent les stèles du moindre village.Thomas Di Costanzo père de Ruiz Nanette, (doc qui suit il a des moustaches) a été blessé et prisonnier des Allem ands à la première heure en 1914. Enfin, concernant les rapports entre l'Allemagne et la France, le pacte signé entre Adenaouer et De Gaulle dans la Cathédrale de Reims doit demeurer le symbole inaltérable pour l'Europe et le socle inébranlable pour la Paix.
Le génie guerrier va mobiliser ses facultés pour déclencher la course à l'Armement sophistiqué. A l'artillerie lourde, s'ajouteront l'aviation, le transport par véhicules..Dès lors, plus rien ne pourra arrêter les pays à se munir de l'armement le plus performant.Cette surenchère de l'attaque-défense ne connaîtra pas de limites. Les gazés qui reviendront dans leurs familles emporteront avec eux cette sorte d'emphysème chronique. Accompagner une telle victime est une prouesse voire insupportable, tant est atteinte profondément la respiration. Rien n'y fait. Les séquelles sont pour la vie.C'est dans ce quartier de l'abattoir que l'obus du Goebbels a laissé son impact. Mes plus lointains souvenirs se sont fixés là. Ne nous trompons pas de Guerre, c'était en 1942.J'y passais tous les dimanches pour rendre visite à ma grand-mère Philomène Balestrieri mère de Jean et grand-mère de Roger. Il fallait passer par ce quartier et emprunter "Route de Collo" pour atteindre la propriété située au Beni Melek.L'auto "Peugeot" immobilisée sur calle, par décision de l'Etat, était remplacée par le break tracté par un cheval vaillant. Philippe Di Costanzo, ami de l'animal, ne s'en plaignait pas....
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On apprend le décès de notre chère Nanette. Aînée de la famille de Thomas Di Costanzo et d'Ursule née Portelli, elle m'a vu naître. Orpheline de père dès l'âge de 11 ans, elle a eu assez de cran pour "bûcher" et opter pour la vocation d'Institutrice.De la Rue du Capitaine Drouin, en 1936, cinq orphelins suivront leur oncle et tuteur Rue des Aurès, il s'agit de mon père Philippe, frère cadet de Thomas (v. Edito pour leur talent de musiciens). En 1943, l'association sur le Domaine sis à Saf-Saf se termine par la vente sur adjudication. De ce fait, les familles se séparent, l'une ira habiter Rue Nemours chez les Ringade et l'autre se maintiendra Rue des Aurès jusqu'en 1962. C'est ainsi, que nous avons grandi ensemble en partageant cour et jardin.
Méthodologie : ayant été enseignant comme elle, je me suis inspiré de la méthode efficace sur l'apprentissage de la lecture. Nanette, livre en main,arpentait de long en large le vaste espace de la villa. Elle lisait à haute voix. Je me suis interrogé : n'est-ce pas là, une façon de s'imprégner d'un langage soutenu, autre que le langage courant? Méthode que je préconiserai aux primo-arrivants pour lesquels l'acquisition du français était un handicap.
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