• 1892-1933 - Di Costanzo Thomas=

    Aujourd'hui c'est la fête des Thomas. Comment ne pas penser à l'aîné des garçons de la famille de Jean-Baptiste, héros qui suit...
    Photobucket (Thomas à 18 ans)
    1892 (16 janvier) - naissance à Philippeville - "Aux Quatre-Chemins" versant de l'Oued Louach. Issu de Di Costanzo Jean-Baptiste et Marianne.
    1898 (octobre) : élève de l'Ecole des Frères comme Philippe et Pierre les plus jeunes. Je pense qu'il a dû assister au transfert de l'Ecole de la Rue Valée vers la Rue Passérieu du fait que l'Ecole Privée entrait dans la semi-clandestinité par décret de 1905 (Séparation de l'Eglise et de l'Etat..). Ces locaux sombres ajoutaient à l'anonymat...et au spleen. Je comprends qu'ils aient  tous eu hâte de rejoindre le plein air.
    1906 : intégration à plein temps sur la propriété familiale devenue prospère. A l'époque, on apprenait le métier de viticulteur ou d'agriculteur de père en fils. Il apprécie la nouvelle acquisition : une maison spacieuse faite à la taille d'une famille devenue nombreuse.(v. news qui suit...)
    1909 : il est le pilier, le meneur du trio fraternel pour défricher les 7ha. de la parcelle forestière dite " Le Communal". Redoutable épreuve de résistance.
    1910 : il a 18 ans, cette année-là la comète Halley envahit le firmament. La famille s'est rendue sur un tertre des "Quatre-Chemins" pour mieux l'apercevoir. Sa queue scintillante reliait les deux horizons (sic Philippe). Spectacle grandiose.

    1910-11 : étudie le basson à la Philharmonique. Il jouera le contre chant pendant que Philippe au cornet à pistons se charge du chant et Pierre à la clarinette des fioritures ou arpèges. Par expérience, je puis vous dire combien cette petite formation a dû consolider la complicité entre les trois frères. Ce bonheur musical sera relativement éphémère (1910-1913). Les témoignages de l'époque ne laissent  aucun doute sur la qualité du répertoire essentiellement orienté vers le "Bal Champêtre".
    1913 : Service Militaire
    1914 : démobilisation - un mois de perm - et départ pour le front à la déclaration de guerre. Il passe par Antibes pour rejoindre les premières lignes. Le dernier contingent  fraîchement sorti constitue le meilleur "cru" pour le recrutement immédiat. Thomas n'échappe pas à la règle, tandis que ses frères devront passer d'abord par les classes.
    1914-19 : blessé. Une balle allemande est passée près de la carotide.Photobucket Prisonnier.
    Le n° d'immatriculation ne laisse aucun doute sur la situtation de Thomas (à g.). Blessé, ayant perdu connaissance, il sera récupéré par l'ennemi et considéré comme prisonnier. Selon les renseignements familiaux, cette grave blessure aurait laissé des séquelles eu égard à la résistance lors de l'ultime état fébrile. Avant d'être blessé, il avait fait preuve de robustesse enviable. De toute façon, de cette terrible Guerre, il était difficile de sortir sans traces physique et psychique.
    1919 (septembre): libéré.
    1919 (11 octobre) : s'unit à Portelli Ursule (1898-1999) :  (elle a fêté son centenaire parmi tous les siens). Ayant manqué d'amour avec un mari par 66 ans de veuvage, elle sera comblée avec celui de ses enfants, toujours autour d'elle.
    Femme remarquable qui va donner une impulsion à la famille : elle entraînera plus tard,son mari et Philippe vers la plaine plus prospère. Quoique discrète, son influence sera grande. Aucune aptitude révélée chez le Schaïoul hors des coteaux. Les origines Maltaises de Mademoiselle Portelli ne sont pas étrangères à l'achat dans la plaine de Saf-Saf. Et si Jean Balestrieri, le futur beau-père de sa fille Germaine s'est lancé dans les orangeraies de plaine, n'y-t-il pas quelque indice qui me pousse à croire que l'inflence d'Ursule s'est faite subrepticement à la chaîne.C'était ce genre de pouvoir occulte que possédait la "femme au foyer" ou avec ce titre désuet " Sans Profession"....A méditer!
    1920 : 1er enfant : naissance de Jean (1920-22) , puis d'Anne (surnommée Nanette), (1922) Germaine( 1925)  Hubert (1928), Pierre (1930) et Eveline (1932).Photobucket
    1922 (?) à 1929 : exploitation de la propriété de l'Oued Louach, limitrophe avec celle de la Famille Balestrieri exploitée plus tard par Roch et celle d'un Di Costanzo ( vendue à un Di Scala et rachetée en 1947  par Philippe, marqué par un retour au bercail). La propriété familiale louée à Thomas sera acquise par le garagiste Teuma. Déjà dénoncée plus loin, l'ambiance familiale n'est plus du goût de Thomas et de Philippe. Ils se retirent pour se lancer en association ailleurs que sur les terres devenues terres de discordes. Ils fuient les lieux, laissant le père J-B désemparé dans le chagrin.
    1929 :(août) le couple Thomas-Ursule et celui de Philippe-Françoise regroupent leur héritage pour acheter le domaine "Clos Ste-Marie" sis au Saf-Saf. à 11km. de Philippeville. Superficie : 105 ha. comprenant, forêt, vigne, verger, basse-cour.....Splendide propriété....mais insalubre : elle est surtout reconnue comme région paludéenne.
    1929-33 : la complicité fraternelle bien que marquée par le décès récent du plus jeune frère Pierre resté sur place, va s'exprimer pleinement sur ce vaste espace. Modernisation de l'agriculture. Electrification. Moulin, fouloir, mécanisation, toute une technique agricole ignorée de leurs ascendants forgés aux interventions essentiellement manuelles.
    1933 : 12 octobre (?) - tout le monde croit à une fièvre banale. Est-ce une négligence? Est-ce une incapacité des responsables? (sic Françoise, ma maman)... A la dernière phase de la fièvre évolutive, Thomas ne peut plus avaler les remèdes qui à l'époque étaient  de taille suffisante pour étouffer. Il mourra dans la consternation générale. Philippe son frère complice accepte mal la disparition. Il est sur le point de jeter son cornet à pistons "Couesnon" avant de l'offrir à un jeune . Le domaine à gérer seul va lourdement peser sur ses épaules. Son statut de subrogé tuteur auprès des cinq orphelins sera sa manière de montrer au frère défunt combien il l'aimait. La traversée du Désert commence à ce moment-là pour Philippe.
    1941 (6 nov.) vente du domaine à Monsieur Ramonatxo. Partage équitable entre les  membres participants.
    1943: jusqu'à ce jour, les deux familles ont cohabité, dans la même maison mais à étage différent. Les enfants de Thomas, sont presque tous majeurs. Ils quittent la villa commune Rue des Aurès pour habiter au Centre ville, dans la maison Rengade.

     


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