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Par getanzo le 18 Décembre 2015 à 23:29
Devant :Henri (1914-...) père de Sissi, Raymond (1916-1994), Angelo (1918-...)
1961- Dans une vieille rue de Philippeville. De G à dr : Guy Ramos d'El Arrouch (+1976), Guy Simonneaux et Gérard Di Costanzo. Simonneaux connu sous le pseudo de "SISSI" me coudoie. Ce que nous ignorons tous deux, c'est que nous sommes de la même famille par la branche des BALESTRIERI. Ma maman ne faisait que des éloges de sa tante Archange de Constantine. Elle était la soeur de Marie-Louise grand-mère de Sissi.COMMENTAIRES. Des enfants issus du couple Simonneaux-Balestrieri, j'ai retenu que l'un d'eux était un excellent violoniste. Faisant partie d'un orchestre de fond sonore à l'époque du cinéma muet, dans les "Années 30", il subira de plein fouet la crise par la sonorisation des films. Quant à Lucien, qui ne se souvient pas de la boulangerie qu'il tenait face au marché de détail et face au café "Sans-Souci"? L'approche du fournil était pour moi un plaisir des sens; pain croustillant que seul le four à bois peut fournir, cette attirance pour le métier de boulanger ne me quittera plus sans l'avoir pratiqué pour autant...En 1943, les bombardements du port de Philippeville par les Allemands, obligent ma famille à se réfugier chez mon parrain Roch Balestrieri, frère de Marie-Louise. Lucien fait partie du cercle de réfugiés à l'Oued Louach. Chaque après-midi, il rejoint la colonie avec sous le bras des baguettes rationnnées,. Une contrainte : on lui impose de sectionner les deux trognons afin d'éviter une commercialisation parallèle appelée "Marché Noir". La pénurie, les tickets de raionnements sont de rigueur,AUTRES COMMENTAIRES.Quelques mots sur le patriarche Henri. Ma maman a gardé de lui un souvenir très flatteur. Il n'hésitait pas à se vêtir d'un tablier et de se mettre à cuisiner. FAIT HISTORIQUE IMPORTANT. En 1904, toujours ma maman, elle avait 3 ans, invitée par les Simonneaux, assiste à une émeute qui opposait Arabes et Kabyles. Elle emportera en souvenir de sa première enfance, cette scène tragique de l'un des émeutiers qui continuait à courir le poignard enfoncé dans le dos. La témoin était à plat-ventre à l'étage des Simonneaux.CONSEQUENCES.-Ce conflit latent entre éthnies persiste aujourd'hui. Hocine Aït Ahmed décédé ces jours-ci en est une illustration. On ne la jamais intégré et il s'est refusé d'être intégré au sein d'un pouvoir qu'il qualifie de corrompu et ce, depuis les premières heures de l'Indépendance. C'est un des rares qui se soit exprimé sur l'exode du million d'Européens vers la Métropole. Pour lui, c'est un génocide à mettre à l'actif des gouvernants.
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Par getanzo le 5 Août 2015 à 22:51
De dr à g; Jean-Pierre, Robert l'aîné, Roger, Alain DI COSTANZO, il manque Maurice pour représenter les garçons de la famille Jean-Baptiste. Tous en Vespa. Ce temps de loisir est savoureux. La propriété sise à l'Oued Louach est entretenue d'une façon exemplaire. Tout le monde y participe. Vignoble, arboriculture, élevage etc...toutes branches d'exploitation sont nécessaires pour faire face aux aléas et pour nourrir une famille nombreuse. De plus, la table est ouverte à tout visiteur.OBSERVATION-REFLEXION,-Aujourd'hui, ces terres rendues prospères durant un siècle sont envahies d'habitations à un ou plusieurs niveaux. Ce phénomène d'urbanisation anarchique n'est pas une exception. On l'observe sur l'ensemble de la planète. Par contre, ce qui pénalise le peuple Algérien est d'avoir sacrifié la bande côtière comprise entre les Hauts-Plateaux et la Méditerranée. Sur les reliefs, céréales et élevages sont encore source exploitée. Mais la polyculture- maraîcher,agriculture, agrumiculture...est tributaire d'un climat tempéré. L'Algérie pouvait se vanter d'être la Californie. Le pays voulant trop compter sur l'énergie fossile devra faire face à la crise actuelle (1). La balance Import-Export penche vers un déficit alarmant. Le peuple devra faire preuve d'imagination pour retrouver l'aisance acquise par la manne depuis son Indépendance. Enfin, la population s'étant développée d'une façon exponentielle devra se sacrifier. L'époque de l'Etat Providentiel semble mal enclenchée.(1)-. Analyse pertinente. Je me souviens des années 80 aux cours d'adultes, le baril cotait 139 dollars. Au mieux, en maintenant ce chiffre aléatoire, l'érosion monétaire aidant, celle-ci n'aurait plus que l'équivalent de 65 $ en termes de pouvoir d'achat. Or, avec le même pourcentage d'érosion de 2,5% le baril réévalué contre l'inflation inéluctable aurait dû progresser en chiffres...Le prix du baril s'est dégradé dans les deux sens : il est aujourd'hui aux alentours de 55 $.La Banque d'Algérie a de quoi se soucier. La période de l'opulence terminée, le potentiel humain basé sur le volontariat... et le gaz pourraient sortir le pays de l'impasse....(libres-propos)
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Par getanzo le 22 Juin 2015 à 10:33Nous sommes à Damrémont, à 6km de Philippeville. Coudonneau originaire de la Provence a épousé une fille SCHAUB aux racines Alsaciennes.Lieu-dit "CARRIERE ROMAINE". C'est tout un programme. Mes grands-parents Balestrieri Nicolas et Philomène ont fait sur cette terre leur début de couple d'agriculteurs. La terre est ingrate mais prospère. Une terre vierge ne peut être que prometteuse. La seule main- d'oeuvre c'est la famille. Philomène, ma grand-mère s'y est investie sans retenue. A défaut de landau, Jean, son fils sera placé dans un trou de terre pendant qu'elle élague les pieds de tomates. Rien d'étonnant que plus tard, il possèdera un flair redoutable pour les affaires terriennes. L'eau n'était pas présente sur toutes les parcelles. Philomène pour libérer ses doigts englués dans la chlorophylle des pieds de tomates se voyait contrainte de "pisser" dans ses mains. Un brin de reconnaissance aux pionniers.Sur ce cliché, les hommes sont au champ. Ce tableau vaut une Carte Postale Rarissime qui permet d' illustrer nos racines. Elle date de 1925 environ;L'architecture du bâtiment fait penser à la maison de campagne Quercynoise. Auvent pour s'abriter non pas seulement de la pluie mais de l'intense chaleur. Ensemble sobre. Un pot de fleurs pour rappeler avec nostalgie qu'en Alsace le fleurissement des façades est des plus attrayants.
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Par getanzo le 13 Juin 2015 à 08:47Avant de découvrir les différents points du cliché, il faut se rappeler que toute la zone- plaine, coteau et montagne- était infestée de bêtes sauvages. Un spahi, Jules Gérard, chasseur de lions en avait dénombré 26. La main d'oeuvre était encore rare, ce sont les pionniers eux-mêmes qui ont défriché et fertilisé.(points bleus) Au premier plan : complexe faisant partie de l'EAP ou ECOLE d'AGRICULTURE de PHILIPPEVILLE. Cette dernière fut créée en 1900. Elle sera nécessaire pour améliorer la trop traditionnelle "agriculture de papa".(points verts) : la propriété Marrou. (v.sur ce blog). Elle était institutrice à Damrémont Jean et Françoise Balestrieri l'ont eue comme maîtresse. Au décès de son mari, mon père Philippe Di Costanzo reprendra en main l'exploitation. Le vignoble en mi-coteau comprenait essentiellement du raisin blanc( clairette, uniblanc,muscat...)destiné à la vinification du vin de même couleur. La plaine, peu visible ici, située entre le relief et l'oued, était plantée d'agrumes (orangers,mandariniers-clémentiniers). Entre 1944 et 1949, j'aurai connu un évènement inoubliable, l'invasion des criquets en 1945.(les 2 points bistres) l'Oued Zéramna. Capable de provoquer des inondations en période de pluies et de se réduire à un ru en été. Il devenait tentant de braconner. Ainsi, avec mon frère, un cône en grillage captait aisément une multitude de poissons, hélas insipides pour la consommation.Les rives sablonneuses étaient idéales pour l'orangeraie. L'abondance d'eau ajoutait à la fertilité du sol. Dans cette plaine, la pompe au fond du puits, mue et liée par une courroie à un moteur en surface, cette pompe semblait dialoguer avec celles des voisins. D'un côté, Michel Saïd, de l'autre Kassar. Souvent, la "pêche miraculeuse" terminait dans le bassin destiné au cheptel. Tous les poissons mouraient aussitôt. On notera plus tard que l'eau du puits avait des traces de plomb. Pour la consommation, la fraîcheur dissimulait ce danger perceptible par sa lourdeur à digérer.(à g. point beige haut) la CARRIERE ROMAINE. La famille Nicolas Balestrieri exploitera une parcelle très fertile. Il en sera de même pour la famille COUDONNEAU. Maurice Di Costanzo auteur de ce cliché épousera une des filles.(à g point beige bas) la route mène au STADE MUNICIPAL.(avec l'accord de son auteur Maurice, une série de clichés inédits sera divulguée dans GALERIE)
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Par getanzo le 29 Mai 2015 à 22:06
Pour mes quatre-vingts ans, j'ai préféré choisir la pivoine comme symbole. "Et Rose elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin".Malherbe 1555. Plus éphémère que la rose, .la pivoine n'a pas le temps de briller de mille éclats qu'elle se fane sous nos yeux. Cogitons sur la Beauté physique, en oubliant celle plus durable qu'est la Beauté intérieure.La rose anglaise s'en est inspirée, elle embellit mon jardin pour une trop courte durée. Hélas! On voudrait que l'éclat soit persistant.
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Par getanzo le 24 Avril 2015 à 00:21
Le spectacle est grandiose par son cadre superbe. On ne sait si c'est la terre qui envahit la mer ou l'inverse. Ici, l'iode Océanique est absente, mais la brise marine en conflit avec la canicule finit par prendre l'ascendant. Dans ce cadre unique, ajoutez-y une dose de musique et vous voilà transporté dans cette incomparable ambiance 1900. Deux orchestres ophicléides se succèdent sur ce kiosque : la Philharmonie Philippevilloise dirigée les dernières années par Monsieur LAURO et l'Harmonie Philippevilloise par GROSSO. Deux noms à consonance Italienne illustrent bien que la ville est très musicienne par sa population à dominante Latine.LA NOUVELLE VAGUE EST LA :Au cours des années 50, pour la jeunesse, le répertoire paraît obsolète. Le programme immuable de kiosque est rigoureusement respecté. La "Fantaisie" peu entraînante laisse indifférente la jeune génération déjà piquée par le virus du Rock' nd Roll. Plus enlevé, le "Pas redoublé" proche de la "Marche" donne une note de gaieté. Le rythme binaire finit par mettre au pas tout le monde. La Place Marquet, du nom d'un soldat français originaire du Tarn-et-Garonne, est le lieu de rendez-vous de la population. Le rituel est de faire des va-et-vient sans fin. Qu'on le veuille ou non, tout le monde se trouve conditionné par les harmonies qui transforment l'atmosphère.OBSERVATION: lors d'échanges d'internautes précédents,un jeune Algérien critique l'absence d'Arabe. Je réponds que ces concerts étaient ouverts à tous publics. A moins d'entendre des extraits de l'oeuvre "Sur un Marché Persan", les modes musicaux occidentaux tel le mode IONIEN...n'ont rien de commun avec la gamme orientale dominée par des commas ou subdivision du ton. Le Berbère Kabyle, lui, par ses origines lointaines de la Numidie a hérité de la musique antiphonaire que l'on retrouve dans le Chant Grégorien. Pour le reste de la population Arabe, paradoxalement, l'Art Musical va accentuer le fossé Culturel entre les deux communautés. Pourtant, perché sur les hauteurs de la ville, j'éprouvais le plus vif intérêt de partager l'ambiance des noces de mariage. Le "T'BOUL et la Raïta" sur un schéma répétitif transcendental me familiarisaient avec la syncope et le souffle continu. (Rappel : T= baguette sèche donnant l'aigu et BOUL=Boule donnant le grave). La noce durait souvent jusqu'à minuit. Je m'endormais imprégné d'un rythme de plus en plus serré ou "stretto". Aujourd'hui, l'écart dans l'art se resserre. Il faut s'en féliciter.Autre fait à relever : la construction de la jetée en 1890 va sécuriser l'espace urbain tourné vers la Bleue. Celle-ci n'était pas toujours pacifique lors des tempêtes houleuses au cours desquelles les déferlantes "mordaient" la côte trop exposée. L'Embarcadaire n'était qu'un fétu de paille fasse aux lames agressives.A g, au loin, l'Ile Srigina et son phare éclairant et sécurisant la navigation. Du balcon de ma villa, cette source lumineuse m'a fait rêver quand j'étais gamin. Mes élèves en Classe de Mer, au Pays Basque, ont dû s'étonner de ma motivation pour le Phare de Biarritz.Plus à g, invisible, le port de Stora suffisamment abrité pour que les Romains le choisissent pour accoster en sécurité. Fonds peu profonds pour accueillir les bateaux à fort tonnage. C'est ainsi que sera mieux intégré dans la nouvelle ville, le port qui s'ouvrira dès lors au Commerce élargi. Et ce, grâce à la construction de la jetée. Cette structure conforme va changer totalement le trafic portuaire. Son rôle sera de répondre aux besoins du Chef-Lieu Constantine et du département.
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Par getanzo le 8 Mars 2015 à 23:39
Partant du Centre Ville, dessinant des méandres pour atteindre les "Citernes Romaines" et enfin les Portes des Aurès cette rue a engendré de nombreuses célébrités dont l'acteur Pierre .BLANCHAR des années 30, et celui des années 50 Yves GABRIELLI. Vite oublié, RONIER, champion d'AFN d'athlétisme. Sa maison jouxtait celle de Blanchar. Moins prétentieux, ce fut autour de notre orchestre de Jazz, le seul de la ville ayant opté pour ce style particulier. Les autres formations penchaient pour le "typique" ou "Latino" privilégié dans les bals, tout en faisant occasionnellement du swing. Au départ, trois jeunes portant le même nom feront démarrer le groupe syncopé. Di Costanzo Giraud (à dr au soprano),Di Costanzo Albert (mon frère au drum) et votre serviteur Di Costanzo Gérard (au piano). Le véritable point de départ, paradoxalement eut lieu d'une façon impromptue. Nous sommes dans les Années 1942-43. La Seconde Guerre Mondiale. Une Compagnie d'Indiens crèchent à l'école Cianfarani (=Anatole France).OBSERVEZ bien la villa située entre les deux têtes des frères Di Costanzo Giraud et Vincent (+). Il s'agit de la maison de notre voisin André Marcel. Un piano désossé, un américain Black, un boogie-woogie endiablé, à quelques mètres de lui, à tout juste 7 ans, je suis subjugué par les sons graves et suraigus contrapuntiques. Il se dégage une telle atmosphère que jamais plus je ne pourrai me séparer de ce style. Ce dernier, bien entendu, évoluera. C'est ainsi que naîtra l'orchestre de JAZZ PHILIPPEVILLOIS (possibilité d'audition d'un trio récent en MP3, sur ce blog, et sur YOUTUBE où Giraud joue en leader avec des sons de "là-bas")Rue des Aurès, rue innovante? Aucun doute. A g,volets clos, la maison de Gustave Sayd. La pente de la rue permet d'imaginer d'abord de rudimentaires "voitures à roulements" qui de perfectionnement en perfectionnement ressembleront à des véhicules sortis d'usine...realisation collective avec entre autre Gamarra, un voisin tout proche de la Rue Mellet.Rue des Aurès, rue innovante? Elle le sera encore dans cette même maison de Gustave (+) par l'ouverture du premier club de JUDO...2nde Guerre Mondiale, ce courant novateur est réconfortant.
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Par getanzo le 23 Février 2015 à 21:19
D'unmilieu enseignant, Paule surnommée Simone est née au tout début de la 1ère GUERRE MONDIALE; Son père Paul rejoint le régiment du TRAIN. Il ne la verra pas grandir. 23 Février 1915-23 février 2015,AUJOURD'HUI, elle fait partie du club des CENTENAIRES; Sa première enfance se passera à Châteauroux lieu de naissance. (la voir plus loin avec ses cousins).Voici quelques dates marquantes :1929 : Ecole Primaire Supérieure de Huygens1931 : Cours Complémentaire1932 : Ecole Normale de Châteauroux1936 : Fiançailles avec David Roger, étudiant en Médecine1937 : Mariage1939-1963 : Argenteuil, assiste son époux médecin1963-2015 : fixation définitive dans le Var.Mère de 4 enfants- 3 garçons et une fille, elle abandonnera tôt l'enseignement. Née au début du 1er Conflit Mondial, elle subira les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Argenteuil n'ayant pas été épargnée. Elle ira se réfugier à Port-Lesney dans le Jura pour mettre ses enfants à l'abri tandis que son mari généraliste assurait ses visites. Les SS ayant leur QG tout proche, cette période sera considérée comme la plus noire de leur vie. Mon épouse Danielle, leur fille, est née en pleine insécurité et restrictions.
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Par getanzo le 16 Février 2015 à 20:07
Madame COPPOLA avec ses deux filles, Francette, l'aînée et la seconde Micheline. La villa était occupée au rez-de-chaussée par cette famille (1943-1955). A l'étage, les Di Costanzo (1936-1962). La cour commune m'a permis de nouer des liens d'amitiés et de me familiariser avec la psychologie féminine. Ma soeur Marie s'alliant à ses deux copines, les garçons étaient minoritaires.Madame Coppola, est très connue. Elle a occupé le poste de professeure d'Education Physique au Lycée Maupas à Philippeville. Repliée en Metropole comme tous les fonctionnaires, elle sera affectée au Lycée Stendhal de Grenoble au titre de Proviseure.Le hasard fera que ma belle-soeur de Lannoy scolarisée au Lycée de Philippeville terminera sa scolarité à ce Lycée Grenoblois. Rencontre au gré du hasard.ANECDOTE : en 1943, avant d'investir l'appartement, nous allons vivre un moment pathétique avec les Coppola. Les chasseurs Allemands pilonnaient le port en passant par le couloir aérien au-dessus de nos têtes. Larguée trop tôt, une bombe trouve son impact Rue Mellet. La distance est de moins 60m. Les vitres volent en éclats, les portes verrouillées éclatent en sortant de leurs gonds. Bien que réfugiés au RDC dès l'alerte de la sirène, nous sursautons, le nombre de décibels est inhabituel, l'effet du souffle d'air m'a marqué à vie. Ma grand-mère Balestrieri qui s'était obstinée à rester à l'étage a été retrouvée béate, assise sur son lit, le visage ensanglanté ; les éclats de vitres ne l'avaient pas épargnée. Les deux familles avaient choisi l'endroit le mieux approprié pour s'abriter. La complicité entre ces dernières commencera ce jour-là.
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Par getanzo le 4 Janvier 2015 à 09:28
1986, André Montet à la flûte traversière. Il est accompagné par Madame Demazet prof de musique au lycée Michelet de Montauban. Lorsque j'étais directeur de l'Ecole de Verdun/Garonne, je l'avais comme IDEN= Inspecteur Départemental de l'Education Nationale.NB: évitez l'appellation d'Inspecteur Primaire, appellation dégradante).Hier, comme chaque année, j'étais sur le point de lui souhaiter la Bonne Année. Cette fois-ci, avec enregistreur sur récepteur téléphonique.La musique avait tissé des liens entre nous. Je ne vois plus son adresse sur les Pages Blanches d'internet: mauvais signe. Après maintes recherches, je découvre tardivement qu'il venait de décéder ce 08 octobre 2014. Double déception. J'allais lui demander que l'on revoie son cursus, lui, homme modeste à l'envi. Ma curiosité sera satisfaite- à titre posthume- grâce aux articles de presse. son extrême modestie ne fait que l'honorer. Vous découvrirez comme moi la brillante carrière d'un homme plus que modeste. Ce ne fut pas un hasard quand on le nomma MEDIATEUR de la REPUBLIQUE. Monsieur, j'allais une fois de plus entretenir le rituel échange sur votre passage d'Inspecteur dans la Circonscription MONTAUBAN II. Je reste sur ma faim. Au Revoir cher Humaniste! Malheureusement, le monde moderne aurait tendance à effacer trop vite le Passé en emportant avec lui la reconnaissance.
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