• 1907-1957 - L'olivier témoin du temps qui passe. Autour du chiffre 7. L'Oued Louach berceau familial

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                                                        1ère Photo couleur vue sur l'Oued Louach Propriété Di Costanzo Philippe, anciennement appartenant à Di Scala. (1)

                                                        2ème photo: NB au centre la propriété de Di Costanzo Jean-Baptiste que vous découvrez en gros plan couleur (3° photo). Ressemblant à un village de montagne, perchée à g. du cliché, la propriété Tochon.

                                                        3ème photo NB vue d'ensemble sur les propriétés de l'Oued Louach où chacun retrouvera ses racines


    Nous sommes à l'Oued Louach. Aux portes de Philippeville. Otez-y les viticulteurs originaires d'Ischia, vous compterez les autres sur les doigts. Il semblerait que toute l'Ile Napolitaine se soit donnée rendez-vous ici.  Beni Melek, Oued Louach, Oued Qasba, en enfilade ont été transformés en terrains fertiles à partir d'une zone forestière dense.

    L'auteur de la photo tirée en 1957 est  Di Costanzo Jean-Pierre. Il est né dans la maison familiale que vous découvrez au centre du cliché. Mais savait-il qu'il allait immortaliser un olivier qui mérite que l'on raconte son histoire.

     HISTORIQUE OU SYMBOLE DE CET OLIVIER-(cliché 2)

                                 En 1907, Jean-Baptiste Di costanzo (1851-1930) est père de 7 enfants ( 4 filles et 3 garçons) depuis un an. La dernière née Thérèse n'a qu'un an quand  le patriarche loue la parcelle dite "Le Communal" d'une superficie de 7 ha. Cette dernière épousera à 18 ans, un autre Jean-Baptiste Di Costanzo propriétaire de la ferme en blanc, dominant la photo. Ces propriétés sont proches les unes les autres.

                               En 1907, Thomas, Philippe et Pierre, les trois frères scolarisés, quittent l'école. Dès l'âge de 14 ans, ils veulent mordre au métier du père. Celui-ci, illettré mais doué d'une intelligence, est aussi doublé d'une expérience éprouvante. Il débarque à Philippeville à 19 ans. Ouvrier journalier, puis locataire et enfin propriétaire de trois fermes en fin de parcours, une pour chacun des garçons veut que ceux-ci soient mis à l'épreuve. Le déchiffrage scolaire n'a rien de commun avec le défrichage agraire.

                             Il leur propose de valoriser la parcelle louée en dictant les conseils suivants :

                      - "Mes enfants,  vous voulez devenir Agriculteurs. Vous savez que c'est un rude métier. Si vous souhaitez vous y engager, je vous propose de faire vos preuves dans le "Communal"

                            Dans quel état se trouve cette fameuse parcelle? Forêt dense, plantée de bruyères aux souches bien ancrées dans le sol. Il y faudra le concours d'un équidé pour les déchausser. Le soir, autour de la table familiale, les adolescents se retrouvent sans laisser paraître un quelconque découragement. Ils sont trop fiers ces bougres. Pourtant, pourtant, le travail est des plus ardus, où la résistance physique est mise à rude épreuve.

                        Une fois la parcelle vidée de sa substance, puis labourée et hersée, elle sera plantée d'oliviers. C'est ce fameux arbre au premier plan à droite qui symbolise la sueur des Trois Frères, 50 ans après.

                         Mais que d'efforts pour rien. De ce déploiement d'énergie apparemment inutile, il restera le caractère pédagogique incomparable de l'illettré pour ses enfants. Il est regrettable qu'avant même d'assister aux  premières cueillettes d'olives, les hommes soient appelés sous les drapeaux. La guerre 1914-18 les privera de ce plaisir.

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    (1) 1947 : Philippe Di Costanzo revient sur sa terre natale, je veux citer celle de l'Oued Louach. Il l'avait quittée en 1929 pour se mesurer à la plaine insalubre de Saf-Saf. Conséquence du partage légal en 7 héritiers et héritières, tout le bien acquis par le patriarche Jean-Baptiste se désagrège au désespoir de ce dernier.  Il en mourra peu de temps après, en 1930. Thomas et Philippe regroupent leurs parts avec celles de leur épouse et acquièrent le fameux domaine de 105 ha. baptisé "Clos Ste-Marie".

                                  Au temps du tandem fraternel, c'est-à-dire avant le décès inattendu de Thomas en 1933, en quatre ans, l'immense propriété se métamorphose, se modernise, se mécanise...Mais dès la mort de son frère aîné, Philippe n'a plus cette énergie qui le propulsait vers l'innovation. Plus graves : les aléas multiples se profilent : gel, méventes, deuils familiaux, santé précaire, 2ème Guerre Mondiale...il semble que tous les malheurs se soient donnés rendez-vous en ce lieu de plaine. En 1943, il se dessaisit du bien en association. Après une traversée du désert éprouvante, il achète la propriété Di Scala que l'on découvre (Photo 1). Elle a appartenu à un oncle Di Costanzo avant 1900. Philippe n'est heureux qu'ici.

                                 On voit le toit d'une autre ferme, celle ayant été attribuée à Thomas elle sera vendue et occupée par le garagiste Teuma, plus doué pour la mécanique que pour l'agriculture. Le destin a voulu que Philippe se retrouve en mitoyenneté avec les terres de feu son frère aîné.

                                 Au-delà de cette dernière ferme , on ne voit pas celle de Balestrieri Roch. Epoux de Marie Di Costanzo, soeur de Thomas, Philippe, Thérèse..., il héritera du bien familial tandis que ses frères s'installeront comme mandataires à Constantine. Cette ferme Balestrieri sera, pour ma part,  un endroit très attachant. Lors de l'opération "Torch" de novembre 1943, ma famille a dû quitter la villa de Philippeville pour se réfugier loin des piqués de chasseurs Allemands. Refuge inutile, en une seule nuit sept bombes trouveront leur impact autour de la maison rurale. Mais que de souvenirs demeurent avec les familles regroupées.

                    Règle des 3 unités :qu'en 1 lieu, qu'en 1 temps...tiennent jusqu'à la fin le "Théâtre rempli".....

                       

    Photobucket(jean-Pierre Di Costanzo, propriétaire du document ci-dessus me signale que le cliché n'apparaît que partiellement, veuillez vous manifester afin que je puisse trouver une solution. A défaut, j'ai de nouveau collé la même image mais en fin de news.


  • Commentaires

    1
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