• 1914-18 : intrusion dans un camp de prisonniers.===

     

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    No comment. Le cliché se passe de commentaires. Nous sommes au temps de la 1ère Guerre Mondiale (1914-18). En mémoire des deux seuls poilus survivants, il est bon de revenir sur cette page d'histoire qui a connu des bouleversements dans la société. Femmes au travail. Progrès techniques. Machinisme. Mais tout cela à quel prix ! Nous sommes ici dans un camp de prisonniers : tous les moyens sont bons pour lutter contre l'inactivité, l'ennui, la mélancolie...

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    Autre loisir : le jardinage. Mais le plus émouvant est la présence de ce pétale authentique cueilli dans le carré cultivé. Relique collée sur la carte. Près d'un siècle après, elle est  merveilleusement conservée. L'isolement rend le prisonnier exacerbé plus sentimental que jamais. Il est probable que parmi les soldats neutralisés se trouve  un Giaccometti. Il me semble le reconnaître : 2ème à g de celui qui tient l'arrosoir, coiffé d'une casquette, il a les mains dans les poches et un ruban à la ceinture.

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    Et le sketch. Déguisement du personnage central. Accoutrement féminin. Absence du monde féminin. Les jours sont bien ternes. Une bouteille de mousseux remplace le champagne. Regard éteint. Regard lointain. On pense à sa dulcinée. Les visages n'arrivent pas à se dérider. Pourtant, il faut prendre quelques initiatives pour rompre avec la monotonie quotidienne. Comme adresse du domicile : le numéro de chambrée JM332. Ce qui pèse le plus sur les esprits, c'est la date qui pourra mettre fin à ce désoeuvrement.

     

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    Ici, il s'agit de Di Costanzo Thomas. Il fera partie des premiers contingents destinés au front. Il sera terrassé par une balle qui frôla la carotide, récupéré au sol sans connaissance par l'ennemi, il sera soigné et remisé comme tout soldat pris les armes à la main. Ce genre de capture vous affuble d'un numéro matricule pour mieux vous faire rentrer dans l'anonymat. Mais le pire sera de relever des séquelles inattendues. Les pires encore seront les gazés ; séquelles asthmatiformes incurables. Thomas décèdera prématurément à l'âge de 40 ans, quelque peu affaibli par ces actes meurtriers qui débouchent souvent sur rien.

    (si vous voulez plus de renseignements sur les personnages, cliquez sur "lien" et généalogie...)


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