• 1948-49 Un dimanche à l'école=

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    Côté cour à droite, côté jardin à gauche. Malgré l'aridité du sol,  il y pousse de nombreux légumes propres à la consommation des  pensionnaires de la Confrérie. Les remparts délimitent bien la zone intra ou extra muros de la cité de Philippeville.  Ils seront obsolètes et perdront de leur utilité dès la 2nde Guerre Mondiale marquée par l'exode rural massif des populations indigènes. Si la cour qui n'apparaît pas sur le cliché a fait l'objet de toute l'attention de la part du directeur,  le potager a du mal à pousser.  Mais les frères, vaillants jardiniers, arrivent à tirer partie du sol ingrat.
    Souvenir marquant du terrain situé derrière nous : LES SCORPIONS. Avant de l'exploiter, au cours de l'année scolaire 46-47, je me souviens que nous creusions la terre hostile avec des outils archaïques, bouts de bois ou de métal, et à chaque récréation,  il nous arrivait de récupérer de cinq à douze scorpions. Nous étions absolument inconscients du danger. Bien que la couleur marron les rendait moins redoutables que les bruns, ils étaient bien plus dangereux que ceux du Midi de la France. Il suffisait d'une piqûre pour voir la fièvre grimper au-delà de 40° sans compter la douleur. Notre famille, en la personne de Jean Balestrieri, avait été touchée lorsque celui-ci était petit. Avec une paille, il voulait transpercer la carapace, la paille se brisa et le dard fit son effet. Sérum antiscorpionique, médecin, traitement de choc, la période fébrile durera 3 jours avec le doigt démesurément enflé et les cris de douleur. Cette histoire racontée par la soeur de la victime, ma maman, m'impressionna. Cependant à l'école, je fis partie malgré tout des gratteurs de terre...Précaution prise, on ne soulevait jamais une pierre sans l'avoir au préalable retournée. Ce geste de prudence m'est resté.  Ayant été responsable d'enfants, aujourd'hui,  mes cheveux se hérissent.

    De g.à dr. Spiteri Jacques, Barone Louis et Di Costanzo Gérard (3 copains de classe).


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