• 1954-55- Vie éphémère d'un Conservatoire Musical naissant

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    Ce programme sera la dernière manifestation éclatante de l'institut musical. Il venait de prendre de l' essor sous l'impulsion de Monsieur Lauro. Sans la précipitation des évènements, cet institut serait devenu à termes un carrefour culturel important, . L'année scolaire suivante, je serai appelé par le président de la Philharmonique, Monsieur Coutelle pour assurer les cours de solfège. J'y tiendrai deux ans avant d'être appelé sous les drapeaux pendant 2ans et demi. Dès lors, je m'orienterai vers l'Education Nationale où j'enseignerai pendant 40 ans. Mais, je garde une certaine nostalgie de l'ambiance de cette jeunesse artistique. Cette activité éphémère m'incitera plus tard à organiser des rencontres musicales entre différents établissements de ma ville d'affectation. Sur le site de Suzette, on peut voir des ballerines réaliser un grand écart au sol, on oublie de rappeler un nom : celui de Madame Céran (Cliché ci-dessous) professeur de chorégraphie. Elle assurait les cours à Constantine et à Philippeville. Son accompagnatrice attitrée à l'Institut de Philippeville était Madame Zavatta pianiste et ex-épouse d'un membre illustre du Cirque (elle était une amie de ma maman). (1)

                                               Quant aux autres professeurs cités sur le programme, l'enseignement était assuré à leur domicile. Mais Monsieur Lauro, directeur, avait réussi à les regrouper pour mieux officialiser leur enseignement. Chaque année, en période d'examen, le directeur du Conservatoire de Constantine se déplaçait pour présider le jury. Aujourd'hui, par l'effet de la Décentralisation de 1981, l'Institut Musical aurait certainement le titre de"Conservatoire Municipal" ou mieux encore de " Conservatoire National".

    Photobucket(en cliquant, vous découvrirez peut-être un membre de votre famille. De cette audition, la deuxième et la dernière , sortiront les noms qui constitueront l'orchestre de Jazz Philippevillois. Ils sont soulignés en jaune. Georges Noïque (violon) Gaby Teuma (trompette), Claude Smidt (trombone) et Di Costanzo Gérard (piano), Francis Ruopoli (saxo)

    1er juillet 1954- 1juillet 2010 : - jour anniversaire de la création de l'Institut Musical. Pour ma part, mes études de piano avec Madame Braka sauront me faire parvenir à la dextérité du clavier comme aucun prof à ma connaissance. Elle était conditionnée par le Conservatoire de Paris d'où elle était issue avec en plus le 1er Prix de Solfège, la plus jeune diplômée de France. Je développe plus loin mes acquis grâce à ce bourreau de la haute technique pianistique. Je ne manquerai pas de sacrifier mes heures de loisirs- voire mes heures de plage- pour tirer partie de cette chance unique de pouvoir profiter de ses compétences si rares de l'autre côté de la Méditerranée.


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    Au fond les petits rats attendent leur tour. Mme Céran assurait des cours en pleine prospérité. A droite, la scène qui a vu maintes prestations telles que théâtre, extraits d'opéra, orchestres....Ce décor nous faisait rêver sitôt franchie la grande salle.

    (1).- Est-ce d'Achille Zavatta dont il s'agit? Je ne puis le confirmer. Les Zavatta sont une grande famille de la piste. Une anecdote que me racontait ma maman :

    (Mme à Françoise, ma maman).- Comment a-t-il pu s'éprendre d'une modeste femme comme moi? (détail, Mme Zavatta était très brune, c'est au cours d'une tournée en Tunisie que leurs regards se sont croisés. Le couple ne tiendra pas longtemps, Madame ne s'était pas adaptée à la vie de ces gens du voyage. Rude épreuve que de vivre dans une roulotte. (dixit ma maman)


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