• 1957-58 : Philippeville ou la génération scooter=

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     De g. à dr. 1) Massardo Lucien  2) Di Costanzo Alain  3) Mizzi Clément  4) en arrière plan Borg.

    1958- (avril). Route de Jeanne d'Arc. Elle s'étire sur des kilomètres en longeant le bord de mer. Le contact avec la mer se confondrait avec celui de l'Océan, tant le courant marin est dangereux pour le baigneur. Ici, tous les dimanches d'été, les Constantinois à la recherche de fraîcheur se font souvent piéger par l'hydrocution.
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    de g. à dr.:1) Di Costanzo Jean-Pierre  2) Guidini  3) Debono Paulo   4) Salierno   5) Dubarry   6) Califano dit J.C.
    1957 (3 nov.) - Route de Stora du haut  Splendide découverte du paysage sur la baie.

    Commentaires : pour un ado, posséder un scooter c'est s'émanciper. Deux marques importantes se disputent la notoriété, les "Vespa" et les "Lambretta". Statistiquement, par sa fréquence d'achat, la première n'a jamais pu être détrônée. Pour ses performances, le débat reste ouvert. Aussi, pour en découdre, ce jour-là, rendez-vous est donné au stade municipal pour une compétition officielle. Face aux "vespayens" majoritaires en nombre, Gilles Brethes (1) mon copain, est désigné pour représenter la concurrente. Monsieur Redon, chargé de commercialiser les "Lambretta" pour améliorer les performances, suggère à Gilles d'ajouter à l'essence quelques gouttes d'éther. Il s'exécuta. Il s'exécuta avec tant de hardiesse qu'il s'était dit "Avec quelques gouttes, je vais surprendre, en y mettant tout le flacon je vais m'envoler..." Ridicule! Au coup de starter, tout le monde le devança, l'engin faisait du surplace. La combustion se faisant mal,  le moteur s'étouffait. Gilles finit la course en s'aidant des pieds. Inutile de vous dépeindre la "gueule" des inconditionnels "Lambrettayens", y compris Monsieur Redon. "Qui trop embrasse..."
                         Sur le second cliché, Jean-Pierre est tiré à quatre épingles. Chemise-cravate dès qu'il quitte la ferme de l'Oued Louach. Contrainte d'élégance dès le plus jeune âge. Le rural endimanché,  contrainte  magnifiquement dépeinte par Gustave Flaubert dans "Madame Bovary" est adopté par le campagnard qui se veut élégante au même titre que les citadins. Dans le cas contraire, il court le risque d'être traité de "campagnoule", terme péjoratif qui n'ennoblit pas celui qui néglige cette règle. De plus, la tenue vestimentaire entre celle de la semaine et celle du dimanche était en nette transition. Les tenues de circonstances n'avaient pas le temps d'être attaquées par les mites et de sentir la naphtaline.


  • Commentaires

    1
    Alger1962
    Mardi 11 Août 2020 à 09:41

    Bonjour,

    j'ai une photo prise sans doute à Philippeville, je voudrais savoir si je peux vous l'envoyer par "courriel".

    Et  si vous reconnaissez cette rue.

    Algéroisement.

    Alger1962

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