• 2006-2008 (29 octobre) Anniversaire=

                                  ANNIVERSAIRE DU BLOG

                   Voici deux ans que mon fils Nicolas m'encouragea à ouvrir un blog. Il avait pressenti que j'aurais beaucoup de thèmes à traiter. Par contre, je ne pensais pas trouver une audience si large. Je suis donc contraint de remercier les internautes assidus qui, régulièrement, ont cliqué sur mes chapitres parfois confondus en raison de la multiplicité des sujets. C'est ainsi. Je n'ai pu m'organiser autrement. Je remercie aussi mes hébergeurs, sans lesquels rien ne pouvait se réaliser.
                A.- Mes plus grandes satisfactions :

     1°)- Les contacts.
     - contact avec mes racines.
     - contact avec des membres de ma famille dispersée.
     - contact avec mes amis perdus de vue.
     - contact avec mes anciens élèves.
     2°)- Les documents:
     - divulgation de photos multiples (échappant ainsi à la disparition)
             a) de là-bas
             b) d'albums de famille
             c) comme stèles aux disparus
             d) de groupes scolaires
    3°)- Des textes:
            a)- lors des anniversaires
            b)- sur l'actualité
            c)- sous forme de libres-propos
    4°)- Passerelle nous renvoyant vers la généalogie familiale...
                   Que d'objectifs insoupçonnables ont été atteints! Les sujets à traiter sont encore loin d'être épuisés.
                   B.- Mon plus grand bouleversement :
      1°)- avoir sauvé les travaux de médecine de mon beau-père.
      2°)- la mise sur internet de la démolition de mon église (ci-dessous)
               
                
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             Récemment, un internaute, ami de mon frère aîné m'a demandé de lui envoyer une photo de l'église de Philippeville. Je l'ai invité à naviguer sur le blog pour retrouver ce qu'il cherchait. Or, avec du recul, je m'aperçois que ma réponse a été des plus brèves. Aussi ai-je pensé qu'il serait opportun à l'approche des Fêtes de la Toussaint et des Trépassés de retracer la vie éphémère d'un monument pour les uns, d'un lieu sacré pour les autres, d'un lieu de traditions pour certains autres....En tous cas c'est ici pendant un siècle que les familles ont été transportées de joie ou terrassées par la douleur. Baptêmes, mariages, obsèques, Fêtes liturgiques, et les grandes orgues, et le carillon à tout volée et le tocsin  que de manifestations ont fait vibrer ces murs!  
    Photobucket(cliquez pour le plein écran)

                Photo n°1. Nous sommes en 1900. Peu de maisons autour. La Sous-Préfecture à g., le Commandant d'Armes à dr.. Et en arrière-plan, le djebel
    Skikda, le mont chauve sera arboré plus tard   ;
    Photobucket (cliquez pour le plein écran)
                           n°2. En 1950, on voit les traces des deux Guerres Mondiales. Honneur à nos Morts 1914-1918 et 1939-1945. Ce monument a été transféré au Cimetière de Toulouse et inauguré par Baudis Dominique et son père, tous deux maires successifs de la Ville Rose. Ce jour-là étaient présents Gori (+) président de l'Amicale des Philippevillois et monsieur Creveaux (+), ancien maire de Philippeville. Devant on peut observer un jardin tracé au cordeau. Nous appelions cet endroit le "Square" (angl = carré). Cette forme géométrique pouvait être attribuée autant aux parterres fleuris qu'au magnifique enclos. Au faîte et au pied de la coupole, en forme de champignon noir, c'est la sirène. Haut perchée, elle s'imposait sur toute la ville lors des alertes pendant la Seconde Guerre Mondiale ou encore dans la vie courante quand on annonçait un incendie ou une noyade. En période estivale, la mer pouvait faire plusieurs victimes par week-end, surtout des Constantinois ou des habitants de l'intérieur de la côte.Photobucket(cliquez pour le plein écran : conseillé)
                       n°3 (réédité pour la circonstance et mieux accessible par le zoom) 
                   C'est ce document qui m'a le plus bouleversé. Il ne s'agit pas de polémiquer, les élus locaux autant l'épiscopat que les politiques ont pris leur responsabilité. Ce n'est pas de mon ressort d'interpréter cette décision. Cependant, il est bon de rappeler que sous ces gravats se sont succédées quatre générations. L'église centrale en plein cœur de la ville était un repère temporel. Carillon de l'horloge et tintement tritonal des cloches à la volée  rivalisaient avec le bruit des rues. Mais la logique veut que des murs sans fidèles perdent leur vitalité et leur raison d'exister. Néanmoins, il reste les souvenirs. Souvenirs d'enfance. Je réitère les propos déjà exprimés précédemment, si c'est pour éveiller en soi des sentiments vindicatifs, c'est que vous n'avez pas saisi la poésie qui s'en dégage. Je suis convaincu que les objets inanimés ont une âme ici plus qu'ailleurs.
                Selon les informations officieuses, la démolition a duré trois ans, trois ouvriers sont morts ensevelis (à vérifier !), les trois cloches ont été rapatriées bien avant. Et pour rester dans la trilogie, je me suis limité à trois clichés....Tout un symbole!

                  
                              Chapitre dédié à mon cher Gustave Sayd.
     
     

     
     


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