• Di Costanzo Philippe dans le Régiment de Spahis ( 1916)=


    Magnifique tenue de parade. Il manque la couleur pour faire ressortir le rouge écarlate. S'il faut veiller à son entretien, les commodités manquent. Aussi, Philippe me racontait-il qu'il plissait le pantalon tous les soirs et le plaçait sous le matelas en se couchant pour conserver sa forme. Il fit partie de la Cavalerie. Possédant un cheval, son ami de toujours, il devait entretenir en une clinquante présentation et sa tenue et le harnachement de l'animal. Le clairon brillant à la main droite, il avait assimilé plus de cent courtes  formules musicales que tout soldat devait connaître pour exécuter les ordres des supérieurs. Cet uniforme était la fierté de l'Armée Française. Cependant, au front,  le camouflage n'était pas encore connu, ni appliqué. On a encore l'esprit chevaleresque par l'éclat, dès lors, devenu  obsolète. Aussi, Philippe m'avouait-il,  révulsé: "Les soldats tombaient comme des mouches.. " sous les tirs ennemis, les premiers étaient les petits gradés (caporaux, sergents..). Mais il fallait à tout prix que tout brille de mille éclats... pour mieux être repéré.... la cible humaine était ainsi offerte comme au stand du jeu de massacre. Ce qui causera des milliers de victimes...(En mémoire des Poilus)


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