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Edito
Dois-je me présenter pour que vous cerniez mieux le blog? Il serait présomptueux de ma part de me citer sans au préalable privilégier les artisans pionniers qui ont créé la dynamique. Je veux citer Philippe Di Costanzo, mon père, et son neveu Roger Balestrieri. Deux complices. Deux êtres soucieux de ne pas enterrer la mémoire familiale.
Observation : que dire de ce personnage âgé ici de 73 ans? Visage à peine ridé, visage bronzé par le travail de la terre, visage souriant malgré l'expropriation récente, visage heureux d'être en Métropole, son vieux rêve. Il assurera encore 15 ans de travaux dans les jardins Toulonnais et Hyérois. Du statut de propriétaire fait de soucis à celui de journalier fait de liberté, sa joie ne passe pas inaperçue. Deux symboles visibles qui le caractérisent : le goulot d'un incomparable vin "made in home", et en arrière-plan, le pupitre du piano témoin de ses dons pour la musique.
A toute fin utile, il faut vous préciser que le désir d'ouvrir ce blog, fait suite à l'influence de deux personnages précités il s'agit de mon père Philippe Di Costanzo (1894-1982) (photo ci-dessus)
et de son neveu Roger Balestrieri (1922-2004)
qu'il faut considérer comme pionniers. Le premier en sensibilisant le second à établir une généalogie succincte afin de ne pas oublier ceux qui sont restés là-bas, dans les tombes familiales. Ce qui incita le second à s'exécuter non plus succinctement, mais en se lançant dans des recherches de pièces d'Etat Civil qui dureront plus de vingt ans. Tout ce qui suit n'est qu'application élargie. C'est le principe même de toute genea. Un arbre mathématique aux ramifications binaires sans fin. Bref, je ne suis donc qu'un chaînon. Les acteurs qui vont dynamiser ces travaux seront Albert Di Costanzo en les saisissant sur ordinateur et Philippe Balestrieri en les divulguant sur Internet ( v. Liens)
Quant à votre serviteur, Gérard Di Costanzo, son souci a été d'animer les personnages vivants ou disparus. Ils sont légions. Autobiographie illustrée qui devrait aussi concerner beaucoup de mes compatriotes, qu'ils soient originaires de mon pays ou bien qu'ils soient liés à une carrière riche en découvertes. En me présentant, je dois honorer un portraitiste d'Art de Philippeville, Monsieur Landais. En 1961, je lui demandais d'arranger une photo d'amateur. Il le fit sans que je lui donne le temps de la terminer. Aujourd'hui, un logiciel rend banal, ce travail d'artiste du "cousu main".
Photo amateur prise au cours d'une Jam-Session dans ma villa à Philippeville.
N'attachez pas trop d'importance à l'individu. Appréciez plutôt le travail réalisé au pinceau par le Maître d'Art, qui tenait son Studio de Photographe, Rue Clémenceau à Philippeville. Sous les arcades, sa vitrine exposait de magnifiques clichés grand format. En passant devant tous les jours, nous étions si habitués qu'on n'en appréciait plus la valeur. Il se distinguait des autres portraitistes par le goût du beau, de l'esthétique. Je suis fier de lui rendre hommage ici. Vous remarquerez que j'ai choisi ce dernier document pour m'identifier dans ma correspondance.
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