• PHILIPPEVILLE-MUSIQUE DE KIOSQUE

    LA NOUVELLE VAGUE EST LA :Au cours des années 50, pour la jeunesse, le répertoire paraît obsolète. Le programme immuable  de kiosque est rigoureusement respecté. La "Fantaisie" peu entraînante laisse indifférente la jeune génération déjà piquée par le virus du Rock' nd Roll. Plus enlevé, le "Pas redoublé" proche de la "Marche" donne une note de gaieté. Le rythme binaire finit par mettre au pas tout le monde. La Place Marquet, du nom d'un soldat français originaire du Tarn-et-Garonne, est le lieu de rendez-vous de la population. Le rituel est de faire des va-et-vient sans fin. Qu'on le veuille ou non, tout le monde se trouve conditionné par les harmonies qui transforment l'atmosphère.
    OBSERVATION: lors d'échanges d'internautes précédents,un jeune Algérien  critique l'absence d'Arabe. Je réponds que ces concerts étaient ouverts à tous publics. A moins d'entendre des extraits de l'oeuvre "Sur un Marché Persan", les modes musicaux occidentaux tel le mode IONIEN...n'ont rien de commun avec la gamme orientale dominée par des commas ou subdivision du ton. Le Berbère Kabyle, lui, par ses origines lointaines de la Numidie a hérité de la musique antiphonaire que l'on retrouve dans le Chant Grégorien. Pour le reste de la population Arabe, paradoxalement, l'Art Musical va accentuer le fossé Culturel entre les deux communautés. Pourtant, perché sur les hauteurs de la ville, j'éprouvais le plus vif intérêt de partager l'ambiance des noces de mariage. Le "T'BOUL et la Raïta" sur un schéma répétitif transcendental  me familiarisaient avec la syncope et le souffle continu.  (Rappel : T= baguette sèche donnant l'aigu  et BOUL=Boule donnant le grave). La noce durait souvent jusqu'à minuit. Je m'endormais imprégné d'un rythme de plus en plus serré ou "stretto". Aujourd'hui, l'écart dans l'art se resserre. Il faut s'en féliciter.
     
    Autre fait à relever : la construction de la jetée en 1890 va sécuriser l'espace urbain tourné vers la Bleue. Celle-ci n'était pas toujours pacifique lors des tempêtes houleuses au cours desquelles les déferlantes "mordaient" la côte trop exposée. L'Embarcadaire n'était qu'un fétu de paille fasse aux lames agressives. 
                     A g, au loin, l'Ile Srigina et son phare éclairant et sécurisant la navigation. Du balcon de ma villa, cette source lumineuse m'a fait rêver quand j'étais gamin. Mes élèves en Classe de Mer, au Pays Basque, ont dû s'étonner de ma motivation pour le Phare de Biarritz.Plus à g, invisible, le port de Stora suffisamment abrité pour que les Romains le choisissent pour accoster en sécurité. Fonds peu profonds pour accueillir les bateaux à fort tonnage. C'est ainsi que sera mieux intégré dans la nouvelle ville, le port qui s'ouvrira dès lors au Commerce élargi. Et ce, grâce à la construction de la jetée.   Cette structure conforme va changer totalement le trafic portuaire. Son rôle sera de répondre aux besoins du Chef-Lieu Constantine et du département.

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