• Philippeville ou vue de mon quartier=

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    De ce quartier, tout près se trouve ma villa. Ce point de vue dégagé nous fait découvrir de multiples habitations liées à la famille, à des copains, ou à des activités. Afin de ne pas altérer le cliché je vous invite à le lire de g. à dr par plans superposés.

    1er plan : des barbelés témoignent qu'il y a moins de 10 ans, c'était un vignoble. Il appartenait à Monsieur et Madame Di Meglio dont la maison se situe à droite repérable par le tronc du résineux partiellement visible. Le terrain cultivé fut vite déserté par les propriétaires répliés dans leur habitation  au mur sombre. Le palmier appartient à la clinique Ricoux,  médecin-chirurgien très connu des Philippevillois. L'ancêtre de cette dynastie médicale auprès des Di Meglio avait acquis une parcelle de terrain sur laquelle fut construite la clinique.  Le bout de terre inculte a été piétiné par les passants. Je le foulais tous les jours pour me rendre à mon école Rue Magenta.

    2° plan : faisant suite à la clinique les derniers étages où ont habité Di Costanzo Jean-Baptiste et Cesarini le pharmacien. En se déplaçant vers la gauche une fois franchie la ligne de l'église détruite en 1980, les étages supérieurs du cinéma Empire ayant appartenu à Monsieur Aurran. Les trois dernières fenêtres sont celles des Cenatiempo. En coulissant vers la gauche et sur la même ligne deux ensembles accolés. A l'avant-dernier étage, le balcon de Roch Balestrieri qui jouxte celui de Françoise Migliacio épouse de première noce de Pierre Di Costanzo. Les deux belles-soeurs communiquaient aisément par le balcon.

    Les autres plans : chancun découvrira des souvenirs personnels. J'y vois le domicile de Guy Lombard, ma maison natale RUE  du Capitaine Drouin, la caserne qui dissimule les locaux de la Philarmo....Le point culminant est le Djebel Skikda, on y trouvait implantée la Mechta Bouazziz.  Cernant la Ville en intra-muros, les remparts incore visibles. Ils se détachent de la zone forestière.

                                                             VERSANT OPPOSE, (rarement photographié).

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    Le point rouge indique l'emplacement d'où le cliché précédent a été tiré. On découvre le vignoble intra-muros. Ma villa construite en 1927 n'apparaît pas. Toute cette zone sera envahie de villas et d'ensembles à partir de 1945. L'exode rural s'intifiera.

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    Une fois le cliché agrandi, vous verrez ma villa marquée d'une flèche entourée de villas et surtout pénalisée par la construction du grand ensemble "Bel Air" en 1959.  Ensemble formé de 96 logements qui va nous couper du magnifique point de vue sur l'horizon marin, derrière lequel, jeune, je m'imaginais Marseille tout proche. A droite et en bas du diagramme que j'ai tracé à main levée, on aperçoit le Lycée de Jeunes Filles Maupas. De ma villa, en apparence assez loin,  au cours des récréations, j'entendais les cris perçants des Lycéennes si perçants qu'on se serait cru à l'abattoir. A l'abattoir de Chicago au début du siècle dernier. Pourtant , il va falloir que je m'y fasse. Durant, quarante ans de carrière d'enseignant, ce leitmotiv  hystérique ne me quittera plus. Aujourd'hui encore, je m'interroge pour savoir quelle en est la cause!



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