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    Introduction. Il n'est pas dans mes habitudes de divulguer des photos de qualité douteuse à médiocre. Cependant, je tiens à vous signaler que ces documents sont si chers à nos racines, objectif de mon blog, que vous ne serez pas intransigeants eu égard à la technique du cliché. J'ai pris à la sauvette l'album de photos  souvenirs tenu par Madame Jemmasson (Chazelles) native de Lannoy.Ce jour-là, le 18 octobre 2008, Julien se mariait. Rappelons que sa maman, fille Barket-Fenech y est née. Je ne possédais pas mon appareil numérique haut en pixels, ni mon scanner performant. Je n'avais à ma disposition que ma caméra numérique, peu destinée à ce genre de reproduction.

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    Comment mettre le pied dans le village sans passer par la pépinière des familles, l'école? Photo n°1,

    (à suivre...)

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                                                      Photo n° 2 : Tableau de Chasse.


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    Quoi de plus convivial que ce repas en commun entre deux battues? L'attente est pressante, l'appétit est aiguisé par l'air vif et sain dans cette forêt méditerranéenne. La sortie est organisée selon un protocole où les cuistots ont un rôle prépondérant (photo n°3 - ci-dessous)

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    Dans ce cadre bucolique, revêtir la toque de cuistot donne un air officiel à ces agapes( agapes= repas partagés entre les premiers chrétiens au temps où ils se distinguaient pas l'élan de solidarité). Si le village, comme tout village, a la réputation d' "esprit de clocher", ces manifestations éradiquent tous les maux. C'est le moment où l'on oublie les griefs.

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    SSi la chasse exclut  toute présence féminine, en contrepartie, les divertissements ne manquent pas d'imagination.  Tout est prétexte à festoyer. Rien d'a d'égal que ces bals de village qui draînent la population des villes environnantes, tant la réussite les a rendus célèbres. Ici, c'est "Mardi-Gras", le déguisement permet de faire toilette des soucis.Moments exquis.

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    Derrière le masque, il vous sera aisé d'identifier les personnages en juxtaposant les deux clichés. Nous sommes en 1941, les Ballet, les Jeanmasson, sont prêts pour le grand bal.

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    L'été est rude. Pourtant, nous ne sommes pas loin de la côte et...des plages. Le plus souvent,  on quitte Lannoy pour le Guerbès. Comme ici, on apprécie la fraîcheur de l'eau. Ah! Quel plaisir!

     

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    Derrière la "Done Zedel", le père Jeanmasson et l'oncle Léon Ballet.

    Retour fructueux. L'hiver les travaux des champs permettent aux agriculteurs de trouver le temps des loisirs. Le décor, arbres dénudés, la tenue vestimentaire hivernale, la capote du véhicule fixe la saison. Le relief donne à ce lieu une variété de paysage mais il faut noter que la polyculture consituait la recette de ces vaillants villageois : tabac, vigne, agrumes...Monsieur Barket n'a cessé de me parler de ces richesses. Parfois, me disait-il, les orangers subissaient le gel. En effet, ce que nous devons relever est qu'il suffisait de s'éloigner de la bande côtière de la Méditerranée pour s'exposer à la gelée.

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    Prospérité viticole comme ici. Les ceps de taille maîtrisée illustrent une qualité incontestable du vignoble. Lannoy possédait une cave coopérative dont le président était Monsieur Barket André, père de Jocelyne épouse Cuny.

     

                                                                           PHOTOS DE CLASSE.

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    La classe est mixte. Mixte par le mélange de garçons et  de filles. Mixte par la scolarisation d'Européens comme d'Indigènes - ici, le port de la chéchia les distingue des autres. Classe unique comme on en a connues de multiples lorsque la France était rurale.

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                     LA VIE AU VILLA DE LANNOY

     

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  •   Personne ne pourra me convaincre du contraire : ce sont les endroits les plus reculés qui vous font découvrir l'homme dans son authenticité.             

                 Pagnol, attablé au café aimait observer les passants avant de les "croquer" en les impliquant dans ses romans.

                  Un dessinateur portraitiste d'un coup de crayon réalise l'exploit de vous faire apparaître sur feuille blanche les traits de caractère du patient...

                                                                                                        Je vais essayer de mon mieux de vous faire partager l'existence de héros qui s'ignorent : ils vivaient loin de la cohue urbaine, pourtant que d'attachants personnages étaient-ils!

    Tout d'abord, cette fameuse école n'est-elle pas un passage forcé destiné à ceux qui vont consolider leur carrière avant de s'exprimer ailleurs avec plus de mordant ? Dans ce cas, avant de me citer, je pense à Monsieur Raoul Garrigues pour qui ce fut le premier poste au sortir de l'Ecole Normale, avant 1930. Plus tard, directeur et créateur du Collège de Laguépie où je fus affecté en 1962-63, il me racontait ses prouesses.  A cette époque, on était loin des prétextes d'absentéisme du maître, il fallait coûte que coûte être à son poste, contrairement au comportement actuel où il suffit  qu' il neige,pour ne pas  rejoindre son affectation. Pas de correspondance routière ou de train? Je reste chez moi. Savez-vous quel mode de transport il empruntera de Nègrepelisse son domicile à St-Martial ? Dans un camion à bestiaux. "Il fallait que je me fraye une place entre les veaux, ballotté dans les nombreux virages..."Cette affectation ne fut pas sans suite pour sa vie conjugale. Il connaîtra sa femme venue de Nantes pour Lez, lieu-dit tout proche. De surcroît, cette union permettra à l'épouse d'assurer en doyenne le Secrétariat de Mairie de Laguépie, commune mitoyenne.

     

    (Ecole actuellement occupée par des Anglais et restaurée dans un goût très British tout en respectant le matériau local).

                  Lorsqu'en 1968, je débarque dans ce hameau pour investir l'école, la première personne qui se présente n'est pas Monsieur Rous, conseiller municipal dont je fais les éloges plus loin, mais Monsieur Paul. Il vit dans ce coin aux frontières de l'Aveyron et du Tarn-et-Garonne. Administrativement, les habitants sont dépendants de Montauban mais pratiquement, ils sont Aveyronnais. Ils le sont de coeur.

                  Paul Gérémie est un poète. Pour m'accueillir, il me chante en occitant (évitez de dire en patois car l'Occitanie est une Civilisation ). Bien qu'attentif à ses gesticulations, j'ai peine à comprendre les mots pleins de sincérité. Il est lui-même sincère, simple, humble, courtois. Mais que me raconte-t-il donc? Il me tend ostensiblement un feuillet imprimé : ce sont les vers que je vous sers. Egarés au cours de mes déménagements de fonctionnaires, je les ai retrouvés en retournant sur les lieux. Sa petite-fille Sylvie vient de me les envoyer. J'en suis heureux. (à suivre...)

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                      Image dégradée que vient de me fournir Martine Rous. Elle est extraite d'un film datant de 1960 et appartenant à l'ancien directeur de l'usine de Lexos. Au 1er plan le poète Gérémie Paul. Au second, cigarette au bec, Authesserres, éleveur installé tout près de l'école rurale.

                      Type.- Le couvre-chef rappelle le béret basque, pourtant, c'est du pur jus Aveyronnais. Gérémie nous dévoile une sensibilité de poète : regard, vivacité, luminosité...derrière lui, plus terre-à-terre, son voisin plus soucieux laisse consumer sa cigarette sans en tirer une bouffée. C'est typiquement rural mais combien authentique...


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