• Photobucket (zoomez en cliquant sur le cliché)

                                          Montparnasse : Simone Saillenfaits prenait le train à Clamart ) 1927 - Ecole Primaire Supérieure, Rue Huyguens, Quartier Montparnasse. Blouse blanche de rigueur. Ce cours débouchait sur le Cours Complémentaire, plus tard, il s'appellera C.E.G. (Cours Enseignement Général) enfin C.E.S. (Cours Enseignement Secondaire) depuis les années sixties. Ils avaient un point commun :  ils allaient jusqu'en 3°mais le niveau du C.C. était nettement supérieur à celui d'aujourd'hui, surtout en Math-Physique-Chimie. Cursus qu'a suivi Simone/Paule Saillenfaits avant d'entrer à l'Ecole Normale. Elle a ici 12 ans et se trouve être la 2° du 2° rang de la dr.vers la g.(marquée d'une astérisque) - Il reste à recevoir d'autres noms d'élèves qui figurent sur la photo. A vous de compléter!!! Ce sera difficile car il faudrait que les descendants puissent reconnaître leur grand'mère ou arrière-grand-mère... Date de naissance 1915 (à un près...) Vous remarquerez la fenêtre à l'arrière plan. L'architecte de l'Etat, sous la III° République a imposé ce style à toutes les écoles de France. L'importance des ouvertures, au nombre de carreaux immuable,  ne laisse aucun doute sur la hauteur des plafonds. Les locaux étaient difficiles à chauffer, ils étaient sciemment conçus ainsi par mesure d'hygiène; en augmentant le volume d'air du local, on pensait pouvoir mieux lutter contre les épidémies saisonnières ( grippe, fièvres éruptives...). A défaut de chauffage central, on donnait une longueur latérale démesurée au tuyau de poêle. Dans les campagnes, les élèves essentiellement fils d'agriculteurs se rendaient à l'école avec leur cartable et le fagot de bois sur le dos...Chers élèves actuels qui goûtaient au confort, pensez-y!...

    N.B. Au cours du Primaire Supérieur était inscrite  l'Algèbre. J'en possède un specimen. Certains exos sont du niveau de 3° et 2nde actuelles, ex. les équations à deux et trois inconnues, parfois complexes. 


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  • Photobucket(cliquez pour zoomer) Les survivantes doivent avoir aujourd'hui 88 ans. Qu'il serait savoureux de connaître quelques noms de grand'mères qui se manifesteraient à la vue de ce cliché, toujours aussi réussi artistiquement. Comptez bien le nombre d'élèves. Voici un témoignage des effectifs courants de l'époque. Au milieu des siens,  Madame Saillenfaits née Tribet Camille. Aujourd'hui, le maire d'un village demanderait une ouverture de 2 voire 3 classes pour l'équivalent d'enfants scolarisés dans sa commune. Pourtant, la maîtresse atteindra son objectif, savoir lire et compter pour tous. Cogitez!

                 (la photo refera son apparition sur demande. Merci)


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  • Photobucket (cliquez sur le cliché miniature) Nous sommes en 1925, à Vanves. Le Berry, terre natale est loin derrière. Camille Tribet (2° assise à partir de la droite) a épousé Saillenfaits normand d'origine. Tous les jours elle traverse Paris du Nord au Sud pour rejoindre son poste d'enseignante. Les effectifs sont lourds, on compte un minimum de 55 élèves par classe. Sur le visage de chacune des institutrices se devine qu'on ne peut faire aucune concession, si l'on veut survivre à ce rapport de force.

    N.B.-  Curieusement, certaines institutrices n'acceptent pas de se faire photographier, deux d'entre elles refusent de regarder l'objectif. C'est regrettable pour l'équipe. Plus encore, lorsqu'il s'agit d'un groupe d'élèves sans maîtresse. Ce cas est plus fréquent qu'on ne le croie.


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  • Photobucket(cliquez pour le plein écran)Quelle élégance! Quelle classe! Ce chignon,  quoique démodé, leur donne une allure élancée. C'est déjà un signe extérieur de respect, condition nécessaire pour conduire un groupe. Elles auront certainement fait l'école à l'une de vos ascendants originaires de l'Indre. Déjà, avant de s'être lancées dans le métier, par le regard, elles semblent dévoiler leur stratégie avant de faire face à une classe allant de 55 élèves à 75.  Et pourtant, même s'ils n'étaient pas majoritairement destinés à la Fac, ils savaient tous lire et compter, rudiments de la vie courante.Aujourd'hui, on trouve que 25 élèves c'est trop...J'en ai eu jusqu'à 40. On m'a sermonné parce que je créais une exception capable de déstabiliser les revendications...On s'accommoderait bien d'un préceptorat!

    Au fond de g.à dr.la 3° avec le chignon : l'élégante Camille Tribet qui épousera Saillenfaits


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  • <Photobucket(cliquez pour le zoom fort intéressant)

                                     1931 - Les mêmes entre jeunes sans les parents - cousins - cousines - amis.

    Fond de g. à dr.: 1°) ami de la famille 2°) Paulette Tribet 3°) Amie de la famille

    Debout milieu debout : 1°) Simone Saillenfaits (Mme David) 2°) André Tribet(marié) 3°) ami marié ) Mlle Bedenne

    Devant assis :  1°) Paul Villeneuve 2°) Cavalier 3°) Mlle Bedenne 4°) Mlle Bedenne (mariée) 5°) Cavalier


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