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                                                  Il manque Camille Saillenfaits parmi les siens, c'est inhabituel de sa part. Voici un échantillon de classe Unique de Campagne avec 41 élèves de la Section Enfantine (5ans) aux Cours Moyens. Les classes Uniques n'avaient pas de Maternelles. Par contre, on pouvait apprendre à lire avant le Cours Préparatoire. Tandis qu'autrement c'était interdit dans une Grande Section Maternelle. Les plus jeunes sont au 1°rang où la 6° gamine, avec le béret et son allure autoritaire,  m'impressionne beaucoup. Sur le 2° rang ont été placés les CP, sur le 3° les CE et au dernier rang les CM. Les locaux semblent quelque peu vétustes. Un détail qui n'échappe pas à l'oeil de l'observateur : le mastic blanc permet de déduire que les filles aussi cassent souvent les carreaux... Sur le coin de la fenêtre gauche, la bouteille me fait penser à l'encre liquide que l'on versait dans les encriers de porcelaine. Je serais heureux de recevoir un commentaire sur ce cliché. Je n'ai aucune précision sur le lieu exact. Ce que je sais par contre : Madame Saillenfaits née Tribet après avoir quitté la région Parisienne, a été affectée dans une école de campagne de son département d'origine, l'Indre. Et ce, avant d'être nommée sur l'Ecole des Marins du Chef-Lieu, Châteauroux. (Propos recueillis auprès Madame David Simone née Saillenfaits)


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    On peut reconnaître Roger David ( 1° du 2° rang avec lunettes). Les blouses deviennent facultatives. Les tenues se personnalisent. On peut relever un signe distinctif : le port de la cravate par certains d'entre eux. Les adultes sont un modèle d'élégance. Le prof principal et le Principal portent une cravate ou le noeud "Pap". On apprécie leur présence parmi les élèves. C'est ainsi que l'on peut "souder" une promo de gamins. A cette époque, l'adulte pouvait servir d'exemple à sa progéniture. Aujourd'hui, plus celle-ci se démarque plus elle prétend s'affirmer...


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                      La blouse est de rigueur. Cependant, Roger David au 1° rang- 3° à partir de la g.-  se démarque sans blouse. Il se démarquera aussi par son excellent niveau scolaire. Les témoignages qui suivent l'attestent. Ses parents, père gendarme et mère au foyer, feront tout pour que leur fils réussissent. Matheux, esprit cartésien, il envisageait sa carrière dans l'armée. Son problème de vue le sanctionnera : il fera médecine.


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                                    Bien sûr, je ne suis pas en mesure de faire coïncider les signatures avec chacun des individus de la page suivante. Cependant, si vous avez un ascendant,  né vers 1909-1910 lequel aurait fait ses études secondaires au Lycée de Châteauroux, il vous sera possible de le reconnaître. Pour ma part, je n'éprouve aucune difficulté à dévisager mon futur beau-père et futur médecin, Roger David ( 3° au 3°rang à partir de la droite, il porte déjà des lunettes qui le pénaliseront à l'Ecole de St-Cyr où il a  brillamment réussi son entrée).

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                                              ATTENTION! PEUT-ETRE AVEZ-VOUS UN ASCENDANT QUI VOUS INTERESSE?

                                      Leur date de naissance est, selon les élèves, 1909, 1910. Les noms sont indiqués  sous forme de signatures individuelles. Vous remarquerez le % de femmes qui choisissent les carrières dont les perspectives audacieuses ne leur appartiennent pas encore. Elles s'orientent au mieux vers l'enseignement. N'oublions pas que la vocation première de l'obtention du baccalauréat qui s'impose aujourd'hui, était avant tout une "clé" d'accès aux Grandes Ecoles ou à la Fac. Cette voie appartenait à une élite. De nos jours, posséder le bac est si banal qu'il a perdu de sa crédibilité. Rencontrer un bachelier dans un village relevait de l'exploit.  D'année en année, les programmes s'alourdissent en raison du progrès scientifique mais le niveau des élèves semble baisser. Nous pouvons constater que la jeunesse actuelle possède une densité de connaissances enviables supérieures peut-être à celles de nos aînés, son seul défaut serait  la superficialité des acquisitions. On survole les programmes, on ne les engrange pas... De 1976 à 1997, vingt ans d'expérience, vingt  ans d'observations favorisées  par les cours que j'ai assurés auprès des adultes diplômés permettent d'aboutir à des déductions qui vont à l'encontre des objectifs à atteindre. Ne pourrait-on pas se contenter de contenus de programmes moins ambitieux mais équitablement assimilés par tous. On favoriserait,  peut-être, une formation d'esprit  en éveillant la curiosité. "Tête bien faite plutôt que tête bien pleine"...


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