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                                          Photo Moretti . Rue Passérieu Philippeville)
      10°Anniversaire de la disparition d'une figure emblématique familiale: Marie-Madeleine Di Costanzo (1938-1997). Le 27 avril 1997 a été marqué par le décès tragique d'une personne remarquable tant au plan familial qu'au plan professionnel. Elle portait en elle le don d'analyse,  précieux héritage  légué par  sa maman Françoise et sa grand-mère Philomène nées de souche Balestrieri. Nul n'ignore que ce nom s'est illustré dans les affaires. L'opiniâtreté, la pugnacité et la perspicacité qui la caractérisaient ont vite été décelées par les Cadres de la Banque où elle débuta steno-dactylo pour finir Fondée de Pouvoir. Cette capacité à cerner un personnage était capitale pour maintenir solidement la "Maison" sur son orbite. Ce n'était pas toujours le cas pour ces jeunes sortis des Grandes Ecoles à qui l'on confiait la responsabilité d'un dossier lourd, misant surtout sur les gros clients. Il suffit d'un "verreux" et tout bascule. A mon sens,  et selon son avis, ils paraissaient trop vulnérables pour mener une grande entreprise commerciale: la Gestion de l'Argent. L'autre qualité appréciée par les Directeurs de Banques mieux armés, fut, sans conteste, sa Discrétion. Très secrète dans les affaires, on pouvait lui confier un dossier et essayer de la piéger pour lui "voler" la moindre information, rien ne la surprenait. Après avoir passé ses diplômes professionnels en étudiant le soir, travailleuse infatigable, elle sacrifiera souvent ses loisirs pour l'efficacité du logo pour lequel elle s'était engagée corps et âme; et ce, depuis Philippeville dès ses débuts jusqu'à Toulon en fin de carrière. Sa déception sera grande, quand les "Décideurs" procèderont à la concentration, connue aujourd'hui sous l'appellation "éculcorée" de restructuration du Personnel. Bien que Cadre Protégé, la motivation ne sera plus la même. Voilà en quelques mots, un élément sérieux à mettre au Tableau d'Honneur de la Famille Balestrieri-Di Costanzo. Gérard - son frère.
    Portrait :idéaliste à l'extrême, perfectionniste à l'extrême, dévouée à l'extrême, mélomane à l'extrême essentiellement en musique classique, choriste,  sensible, ultra-sensible frisant la susceptibilité...telle était sa conception sur tout ce qu'elle exprimait, tout ce qu'elle entreprenait...tout ce qui la concernait. Bref, elle bannissait la médiocrité.


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  • Photobucket.                                 Photo aérienne comme on l'aime. Intérieur de l'atelier.Je sors volontairement du triangle géographique, Philippeville-Constanzine-Bône pour me rendre dans la Région d'Alger. Le cliché nous fait survoler la petite agglomération de Dellys. Ce déplacement est effectué pour rappeler que ce fut là un Centre Professionnel de MécaniqueAlbert Di Costanzo renforcera ses notions techniques, plus encore l'art de la précision. Par la même occasion, il est bon de rappeler qu'il fut le premier de la famille à s'expatrier de sa ville natale Philippeville pour une Formation dans une spécialité rigoureuse. La tradition agricole familiale, dominée par la sédentarisation, commence à prendre du "plomb dans l'aile"...


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                                  Avec la Caserne de France, la Caserne Mangin prenait à Philippeville le titre de ville de Garnison. Après le Régiment de Tirailleurs Sénégalais - sur le cliché - le Régiment de Parachutistes viendra le succéder. C'est dans sa tenue de "para" que Balestrieri René,en 1949 à un mois de la quille sera écrasé par le véhicule qu'il conduisait. Accident produit de la manière suivante : tandis qu'il téléphonait à sa fiancée, une fille Monti pour la dernière mise au point de son mariage, son G.M.C. stationnait sur le trottoir Rue Valée devant le magasin de tri d'agrumes, appartenant à Jean Balestrieri, son père. Ahcène, voyant le camion s'avancer par suite d'une défection de frein, alerta René qui s'est précipité dans l'habitacle. Coincé entre le mur et le camion, il n'en sortira pas vivant...Sa caserne était celle du cliché.

    Anecdote. A une dizaine de mètres à g. Mr Emery, avait son laboratoire de charcutier. Par ce côté réservé, papa venait prendre les commandes de porcs qu'il fournissait à la "Charcuterie Parisienne", sa réputation n'était plus à faire. Pendant que j'attendais mon père dans la cariole à cheval, un Sénégalais vint à passer. Ses chaussures cloutées accentuaient le bruit des pas cadencés sur le bitume, très cadencés au point que j'eus l'audace innocente de compter "Une, Deux..." Vexé, le gradé en uniforme vint vers moi en me menaçant. Je tremblais de peur : je n'avais que 6 ans...Depuis, j'ai compris qu'il ne fallait pas provoquer la susceptibilité...d'un Sénégalais. Les évènements de 1945 me donneront raison. Les indigènes commirent l'erreur de s'attaquer à l'un d'eux en uniforme. Le déchaînement dans les rues fut mémorable. (page d'histoire vécue)


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                                    Gigantesque ouvrage qui a permis d'enjamber les énormes gorges ou précipices du Rhummel et qui a opéré pour rendre homogène Constantine, ex-Cirta, et ce malgré l'ingratitude du relief. Dans le détail, on s'aperçoit que certaines constructions, accrochées au roc, relèvent le défi aux lois de l'équilibre, à l'adhérence au sol, et à la sécurité eu égard aux séismes fréquents dont est victime cette cité. Ce qui ne l'a pas empêché de prendre de l'essort à travers les âges. Sa situation territoriale n'est pas étrangère : noeud économique Nord-Sud-Est-Ouest, elle devait aussi son implantation à sa réputation de citadelle imprenable.

    NB.- Ce pont de pierre construit en 1912, lui confère le titre d'unique au monde par la taille de son arche.


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                                       A l'âge où l'on passe le Brevet du Premier Cycle, nous étions un groupe d'élèves convoqués au Lycée Laveran de Constantine. Le plus commode pour nous était de prendre pension au "Terminus de la Gare". Les draisines et les locomotives marchant au gas oil faisaient chauffer très tôt leur moteur avant de quitter la gare. Nos fenêtres ouvertes en ce mois de juin précocement caniculaire, nous inhalions ces gaz mélangés à la fraîcheur du matin.

     

                                Puis, nous empruntions la passerelle(ci-dessous) au bout de laquelle l'ascenseur permettait d'atteindre l'autre rive supérieure. C'est en franchissant pour la première fois cette passerelle oscillante réservée aux piétons et en regardant l'abominable précipice que mon copain Van Haegarden (+), m'interpelle ainsi : " Rapidement, réponds-moi, Gérard: quel âge as-tu?" A vrai dire, il connaissait avant moi le but de ce test inattendu. Terrassé par l'intense émotion due au gouffre vertigineux et au mouvement du pont, je n'ai pu lui répondre immédiatement. C'est depuis ce jour, que préparant les candidats aux concours d'adultes ou de mineurs, mon souci a été de leur ôter toute trace d'émotions à la fois négatives et destructrices. La peur ôte toute réflexion, pensez-y, chers examinateurs, ne vous prenez pas pour des "Matadors", ne profitez pas de votre pouvoir... Au contraire, aidez les candidats à disposer de toutes leurs facultés. Une recette qui porte ses fruits: détendre l'atmosphère...Dans le domaine de la réflexion, voilà un retentissement surprenant, de la passerelle de Constantine à une généralité d'étudiant,

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