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                                        Belle perspective que l'on découvrait en remontant des quais vers le Centre-Ville. A droite, la première tour de la Gare Routière, puis l'Hôtel de Ville et sur les hauteurs,  l'Hospice. C'était tout simplement ma Ville, celle qui accueillit mon arrière-grand père Antoine en 1860, mon grand-père Jean-Baptiste en 1870, celle qui a vu naître mon père Philippe en 1894, celle qui m'a vu naître en 1935...Ne cherchez pas. Quand on parle de sa ville natale, elle émeut d'abord celui qui est concerné. On peut être né aux confins du Sahara ou au Pôle Nord, le lieu de notre naissance laisse des traces indélébiles. Ce trésor pour le conserver intact, il ne faut  pas commettre l'erreur d'y retourner pour détruire le mythe. Son imprégnation est telle qu'elle nourrit sans cesse l'imaginaire qui n'a rien d'égal. Je remarque que ceux qui ont voulu déroger à ce choix ont mis un terme à l'essentiel.


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                                           Lannoy, village essentiellement agricole. Vigne, agrumes, céréales, tabac, oliveraie. Monsieur Barket André, beau-père de mon frère aîné était très connu pour ses dons  d'agriculteur; il fut responsable de la Cave Coopérative à droite de la photo. Jeune footballeur, il s'est illustré à l'E.J.P.( brillant ailier à Etoile Jeunesse Philippevilloise).  Il faisait régulièrement la route  en passant par Jemmapes et pour les entraînements et pour les matchs. Le travail ardu de la terre ne l'empêchait pas de prendre les ailes quand il s'agissait de surprendre la défense adverse. Prendre de vitesse le concurrent. Quand l'opportunité se présentait, voilà une tactique qu'il appliqua  et sur le terrain de jeu et dans la vie professionnelle.

    Analyse du document: au 1° plan, alignement parfait de la culture qu'un oued sépare. 2° plan, le village et son ambiance conviviale 3° le coteau et mi-coteau appréciés pour l'exposition au soleil 4°, la zone forestière dense; 5° plan,  une autre zone forestière tonsurée, le Col de Bissy ; lancés volontairement par les bergers pour améliorer le pâturage les incendies embrasaient l'horizon presque chaque été...derrière on plonge sur Philippeville. Ici,  vers 1850, avant de rendre prospères ces terres, il y eut beaucoup de vies sacrifiées dues à l'insalubrité (ex. le paludisme).


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                                         Cette vue plongeante sur les maisons ne peut laisser indifférent le Jemmapois qui découvre sa maison. Entre Bône et Philippeville, ce village n'a pas manqué d'animations. Mon père se rendait sur le marché aux bestiaux, cette place était assez réputée. Autre notoriété acquise, les villages comme Lannoy, Roknia.. par.leur fête annuelle, devenue une institution qui durait trois jours, trois nuits non-stop, draînaient l'alentour pour leurs bals et leur ambiance conviviale qu'on ne pouvait réaliser dans les villes. L'inconvénient climatique : dans cette cuvette étouffante, l'été, il était bon de déserter le village pour les plages Bônoises ou Philippevilloises. Pour une journée, Lannoy avait coutume de se diriger vers le Guerbès, site côtier admirable


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                                    Je suspends momentanément les clichés sur Constantine et Bône, le temps de jeter un coup d'oeil sur ma ville natale,  Philippeville. Pour celle-ci, au début, je disposais d'un hébergeur qui me limitait le nombre de pixels. C'est regrettable. Vous en trouverez une série dans la rubrique " Galeries Photos".

    Pour les nostalgiques de cette belle ville balnéaire, je vous laisse découvrir les différents quartiers qui nous étaient familiers. Au premier plan à gauche, le Monplaisant; à droite, l'Artisanat suivi de la caserne Mangin et de la Maison de l'Agriculture. La mer, hélas! victime de la colorisation absurde de l'époque ne montre pas son bleu azur qui nous était si cher. Face à l'île Srigina, par effet d'optique,  le golfe de Stora et son village légendaire. Trois colonnes montrent leur tête, le minaret de la mosquée Sidi Ali Dib, le clocher de l'église St-Coeur de Marie, et l'Hôtel de Ville au fond.

    Commentaire: Au 1°plan, au centre du cliché, le quartier des "Maisons Closes". N'ayant jamais été adepte de ces bouges, il n'en demeure pas moins que l'existence de ces bordels nous interpelle. On peut être pour ou contre, je ne me permettrai pas de prendre position. Le seul souhait est que la femme doit demeurer libre de ce choix. Or, c'était rarement le cas. De plus, le contrôle médical régulier exposait moins les clients et les "geishas". Entre le Bois de Boulogne, véritable verrue du SIDA et ces maisons, que dire? Le débat reste ouvert...Cependant, je pense à cet entraîneur de Foot, un certain G...qui y envoyait les jeunes cadets dans ces lieux, "pour libérer les tensions..." me confiait-il... 


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                                                 La carte postale demeure le rare document authentifiant l'histoire d'une ville et l'évolution des moeurs. Comme produit publicitaire,  elle était souvent éditée par une Maison Commerciale telle que Grand Bazar Parisien ou Grand Bazar du Globe...De plus, il faut noter que l'on trouve souvent le terme de National pour identifier une rue, un pont, une place... avant d'utiliser des noms d'emprunt pour honorer un illustre personnage. A Bône (Bertagna), à Constantine (Lamoricière), à Philippeville (Marqué) c'étaient nos Champs-Elysées. Mais, les plus fréquemment utilisés ont été G. Clémenceau et Gambetta. Ces noms, on le conçoit, ont été remplacés par ceux de combattants qui ont lutté pour l'Indépendance de l'Algérie. Chacun remercie à sa manière ceux qui ont oeuvré pour leur pays. Mais il existe des noms difficiles à effacer tels  Cuttoli à Skikda et St-Augustin à Annaba.


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