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    Marion dérivée de Marie, aurait dû faire partie de la liste de celles qui portent ce prénom (chap.suivant). Sa présence sur le blog est un symbole. Elle cristallise ce que j'ai toujours voulu vivre dans un établissement, dans une école : une ambiance familiale. Cette union, ce jeudi 14, je l'ai ressentie comme une commémoration de la période que j'ai connue lors des dernières années de ma carrière à la Direction de l'Ecole du Centre. Monsieur Laborie Vincent connu par son Laboratoire et Madame Laborie Marie-Laure, ex-conseillère municipale et mère de quatre enfants venaient tout juste d'unir leur fille aînée Flavie, non pas à Montauban mais en Amérique Latine. Tout un symbole? Oui. Car Madame, orthoptiste connue à Montauban, s'est dévouée sans compter au sein de l'Association des Parents d'Elèves. Lors de sa Présidence, l'école rayonna. Au théâtre municipal, autour de l'Association, se sont regroupés Collèges et Lycées de la ville avec leurs profs de Musique. L'organisation sera  parfaite. Tandis que les maîtres asssurent la discipline dans la salle,  Madame Laborie- sur la photo- s'affaire, les élèves doivent être prêts pour le numéro suivant.
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    Madame Laborie Marie-Laure en pleine action. En "synchro" avec la scène, elle assure les enchaînements du spectacle, et ce malgré la surexcitation des enfants. Cloué devant le piano pour assurer les accompagnements(ci-dessous),  dans les coulisses, elle me remplace avec beaucoup de maîtrise.


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    L'orchestre formé de parents d'élèves et d'enseignants soutient le choeur d'enfants. Au programme les langues vivantes. Le folklore, la jota, le jazz...tout en se produisant en public,  l'imprégnation des langues inscrites au programme des collèges ne peut être que mieux assurée.



                             Réflexions.-Souvent, le manque de perspicacité des Parents, voire l'insolence,  peut rendre l'enseignant réfractaire à toute intrusion dans les murs scolaires. Mais lorsque l'on a affaire à des parents complices, intelligents, cohérents comme ce fut le cas, alors l'idéal est atteint. L'action conjuguée  - enseignant-élève-parent- menée dans un esprit unitaire...  Que peut-on attendre de plus? Or, ce que j'ai le plus apprécié : je ne suis intervenu à aucun moment pour débordement. Chapeau! Hormis la dernière année où l'on s'était joué d'eux, l'administration ne se comporte pas toujours avec diplomatie.
                    .Par contre, cette complicité peut servir  d'exemple pour ces parents qui, aujourd'hui n'ont pas l'air d'avoir compris l'intérêt de leur gosse. L'actualité laisse augurer une période noire. En tous cas, pour ma part, elle fut rose. Elle fut faste. Elle fut des plus brillantes de ma carrière. Quel plaisir d'avoir rencontré, ce jeudi, enseignants et parents ayant contribué  à faire prospérer l'Ecole du Centre.

                   Donc, ce samedi 14 août 2008, à la Mairie de Montauban, l'Etat Civil enregistre un changement de régime : Mademoiselle Marion Laborie devient spontanément Madame Landel. par son union avec Pierre.  En sortant de l'Eglise St-Joseph, tous deux vêtus de blanc préfiguraient une parfaite harmonie qu'on leur souhaite au cours de leur vie commune. Bonne chance Marion! Bonne chance Pierre! Rien n'est gratuit, le bonheur durable dépand de trois dispositions d'esprit : compréhension, concession et... abnégation. Monsieur Di Costanzo qui eut pour élèves Flavie, Marion et Gauthier, seul le dernier échappa  à ma grosse voix : j'étais à la retraite. Mais quel beau métier que
    celui d'enseignant! Que les parents cessent de s'insurger contre eux! Qu'ils s'inspirent de l'exemple ci-dessus!
     
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    Marion est reconnaissable. Elle est au centre de la photo. Tricot rayé. Une halte au bord du lac de St-Paul- les- Dax.  Nous sommes à moins d'une heure de Bidart, notre destination. Pendant quelques jours, la classe de découvertes aura les yeux rivés sur l'Océan qui recèle tant de richesses.


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  •  Le 15 août, on fête les Marie. Toutes familles confondues, on n'en compte pas beaucoup.  Pourtant, ce nom, trait d'union entre l'Orient et l'Occident, Marie pour les uns, Myriam pour les autres devrait enregistrer la plus grande fréquence. Est-ce une forme de pudeur vis-à-vis de Celle qui fut Parfaite? En tous cas, en Algérie, beaucoup de musulmanes La vénéraient. Je m'aperçois qu'en Métropole, Elle continue d'être La représentante La plus honorée, toutes communautés confondues. Photobucket(cliché 1)

     
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     (cliché 2)
        
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                (cliché 3)
    Du côté des
    David, ce prénom était plus répandu aux XVII°, XVIII°.... Nous relevons (cliché 1) Marie ( Anne) Giacometti (1883-1981)et (cliché 3)sa trisaïeule Marie Morel,  Marie Guétal, mineure (1), fille de Valérie David,  ne peut figurer sur le blog. (cliché 2) sa bisaïeule Marie (Caroline) Cusson (1971-).
                        Du côté des Di Costanzo, il y eut des Maria... Ma soeur, prénommée
    PhotobucketMarie-Madeleine (1938-1997), ne devrait pas figurer ici. Mais, plus pratique, tout le monde l'appelait Marie.
      PhotobucketBalestrieri Marie (1900-1956) née Di Costanzo, était l'avant-dernière fille de la famille Di Costanzo Jean-Baptiste et Marie Anne. Soeur de mon père et de Brigitte (v. plus loin), elle a été ma marraine désignée par mes parents. Personnage remarquable. Elle se démarquait de la lourdeur paysanne. Du charme avant tout. Alliant élégance et simplicité convoitées par son entourage féminin. S'intégrant dans tous les milieux de la Société, qualité rare. Voix harmonieuse, agréable, en harmonie avec son physique. Quand je franchissais le seuil de son appartement près du marché de détail,  Rue Antoine Bruno, c'était cette odeur de pâtisserie raffinée qui m'investissait. Bien que gâté par ma maman, elle aussi douée pour la pâtisserie, gourmand, j'enviais mon cousin Ange d'avoir une maman si douée pour les sucreries dont je raffole. Après une bonne partie de l'après-midi passée chez elle, repu de gâteaux,  je quittais l'appartement avec ma maman pour rejoindre une autre tante, Françoise Di Costanzo, belle-sœur. Les deux balcons jouxtaient. Ces visites ponctuelles m'ont fait découvrir la psychologie d'un personnage sensible. Dans ce cas, plus vous l'êtes, moins le vie ne vous fait de cadeau. Sa santé va décliner vers la cinquantaine, elle mourra à 56 ans emportée par une leucémie. Consciente qu'elle vivait la dernière phase, sur son lit, terrassée par la douleur, elle me légua ces paroles si bien accueillies:
                      - " Gérard, quand tu es en conflit avec ton épouse, que la querelle prend des proportions importantes, pour te calmer, imagine-toi qu'elle soit morte à l'instant où, débridé,  tu ne peux te contrôler.Tu maîtriseras ta furie".
            
    Autre conseil qu'elle me légua sur son lit quelques heures avant son dernier soupir:
                     - "Gérard, dans ton couple, ne rate pas le départ..."
                    
    Expression brève. Observation judicieuse. Expérience affirmée. Je ne reçus d'elle aucun cadeau matériel, mais ces deux conseils pertinents ont vite pris l'ascendant sur les aspirations  d'enfant. Les cadeaux institutionnalisés ne font que rendre les gamins plus  capricieux. Je suppose qu'arrivée au terme de sa vie, Marie faisait aussi un bilan, en l'exprimant sous forme d'adage.
                     A vrai dire, je me rendrai compte par la suite qu'un mauvais départ, dans tous domaines entraînent des enchaînements défectueux, non seulement pour une course de 100m sur piste mais dans la vie pratique. Un bon début ou un mauvais début détermine la réussite ou l'échec, dans l'apprentissage,  dans la carrière professionnelle, dans les relations interindividuelles...

                


    (
    1)- Il n'est pas inutile de rappeler que les enfants mineurs- âge actuel- ne doivent pas figurer sur le blog. Je m'aperçois que peu d'entre nous respectent cette règle. Comme sous le Régime de Pompidou, on devait accepter la Pub à la TV à condition de protéger les enfants, en interdisant qu'ils participent à la promotion d'un produit. Figurez-vous! Les lois sont votées en général elles sont peu appliquées. Ou sous des apparences dociles, on laisse passer le temps et on continue en faisant fi de la loi. Il en est ainsi pour beaucoup de textes. Pourtant, près de 600 législateurs au Parlement nous coûtent suffisamment cher. Si l'exécutif ne suit pas, qu'en déduire?


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    Historique.-27 ans dans le même quartier ne peut que vous marquer pour la vie. Perchée tout en haut, la villa des André. La fenêtre à l'étage, éclaire le piano sur lequel un Américain Noir ignore qu'en swinguant sur le clavier, il venait de faire naître un engouement pour le Boogie. Cette famille et nous  avons grandi à proximité. La naissance de Georges, le dernier,  nous sera annoncée par la fenêtre qui donne sur la Rue des Aurès. Dans les années 50,  Jacqueline sa soeur, me sensibilisera à G.Brassens. Notre villa la Maison Raux, à droite avec larges ouvertures, sera celle occupée par les Di Costanzo (familles des frères Thomas et Philippe). En 1943, au rez-de-chaussée, les  Coppola (Madame SG au lycée Maupas)  succèderont à la famille de Thomas. Dès 1955, les garçons de Philippe le rempliront .  Favorisé par de larges espaces, c'est là que le jazz va se révéler. En définitive, toute la maison nous appartiendra. Bien que la photo semble montrer le contraire, les voisins sont loin. Et en avant la musique! Une bande de copains jazzies va ici nouer un lien d'amitié qui perdure encore aujourd'hui. Ambiance saine. Comme on n'en rencontre peu aujourd'hui. Pourtant, quelquefois, la maman Di Costanzo Françoise, s'inquiète des débordements de jeunesse, elle descend vérifier les éventuels abus d'alcool.
    - "Attention de ne pas boire d'alcool!" Insiste-t-elle, en nous observant avec un regard inquisiteur.
    - " On ne boit que de l'eau" réplique Georges en montrant ostensiblement une bouteille pleine de liquide incolore dissuasif. A vrai dire, c'était de la vodka!!!!
                  Rassurée, la maman va se coucher, en laissant la jeunesse autour de la table à jeux. Ambiance bon enfant, simple, riche et suffisante au cours de cette période marquée hélas par les "Evènements" tels qu'on les appelait.


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    Giraud Di Costanzo au soprano, Georges Noïque au violon, avant de passer à la contrebasse, Gaby Teuma à la Trompette, et Gérard Di Costanzo au piano. (photo déjà éditée )Photobucket
    Avant de jouer, on se restaure. Evidemment, la musique ne peut se passer de bons mets. Entre jeunes, les soirées commencent ainsi. Giraud cuisine, Georges va participer aussi aux préparatifs. Une fois le dîner terminé, on passe aux instruments. On swingue, on swingue tard dans la nuit. Mais, au-dessus les parents doivent dormir pour entamer fraîchement la journée. Alors, on entreprend une partie de poker - ci-dessous-. Entre copains, il n'est pas question de jouer avec de l'argent comme mise. On se contente de compter les jetons. Mais la boisson entretient un climat euphorique. Le couvre-feu nous impose de rester cloîtrés, ainsi, la nuit blanche nous fera dormir tard dans la matinée. C'est l'été, malgré la proximité de la mer, les nuits sont très chaudes. Tout le monde s'est mis torse nu : Georges et Guy Ramos. (de g. à dr.) . Guy (+1974) a été le batteur du groupe pendant que le titulaire Albert Di Costanzo faisait son service militaire.
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    (pour écouter quelques extraits de musique d'ambiance et pour plus de détails le lien vous permet d'accéder à l'adresse actuelle  http://kameleon.oldiblog.com). Cette soirée placée sous les auspices de l'Ecole Agostini, annonce à la Salle Nougaro une "tête d'affiche" la famille Ceccarelli, batteurs,  toutes générations confondues. Le trio "Kameleon" (photo) assure la première partie. Nicolas Di Costanzo a fait ses études de percussion à cette école de Toulouse, dirigée par Daniel Dumoulin vous en sortez avec un solide bagage. Nicolas a commencé très jeune à montrer des dispositions pour le rythme. Atavisme? Imprégnation mediatique? Son élan a été si fort que personne n'a pu freiner cet engouement. Après avoir goûté sans conviction à la musique de "Baloche", il s'en écarte rapidement pour s'orienter vers de la musique plus créative.Alliant connaissances de musiques écrites(1) et logiciels sur ordinateur, il s'est créé son style. Celui qu'il désirait. A l'heure où je vous écris ces quelques lignes, il joue sur la  "Côte d'Azur", le planning édité sur son blog s'est encore plus étoffé sur le terrain. Tandis qu'en dehors de la saison estivale, il assure les cours sur trois villes différentes ; Albi, Boé,Toulouse.

    Photobucket(cliquez pour le plein écran sur les deux photos)
    (1).- UN MOT SUR LA METHODOLOGIE.Personnellement, dans ma jeunesse, j'ai connu des partitions pour percus d'orchestre symphonique, mais je n'en avais jamais vu pour batterie de jazz. Dans les années 50, j'ai été impressionné par le jeu de Cozy Cool, de Sid Catlett  ils possédaient la structure de mémoire. Louis Armstrong n'admettait pas qu'on l'on écrive cette forme musicale basée surtout sur l'improvisation. Ce temps est révolu, D.Ellington, l'architecte du son a laissé de riches albums d'écriture. Puis, la nouvelle vague de batteurs va bouleverser la conception de cet instrument; les Jazz Messengers, Art Blakey, Kenny Clark... Le premier apportant sa science instrumentale et Agostini sa théorie et ses connaissances musicales, voilà une Ecole qui va bouleverser la percu et former toute une pépinière de batteurs. On ne bat plus "à la feuille" (à l'oreille) mais partition sur pupitre, allant du Duo au Big Band. Ce qui ouvre un champ insoupçonnable d'investigations.
     
                        En pédagogue musical, j'ai pu puiser de précieux éléments sur cette méthode très active, la "Méthode Agostini".Application très recommandée en Solfège. Peut-être, est-ce une redite de la Méthode de Carl Orff et de Jos Wytack, qui en utilisant des instruments comme le vibraphone, le xylophone et le métallophone vont remettre en question l'enseignement éculé des classes de solfège en initiation. Discipline des plus rébarbatives qui voit beaucoup d'élèves abandonner l'apprentissage de la musique en raison de ce passage forcé et indispensable..Tandis que jeune je battais la mesure avec ma main droite, chez Agostini, baguettes en mains, on fait corps avec les figures de notes. La trilogie: baguettes, partitions, réflexes visuels, le tout en coordination, nous voilà dans un monde propre à rendre une leçon de solfège attrayante. Tandis qu'auparavant, il y avait une semi-rupture entre le cours de solfège et le déchiffrage,c'est du moins ce que j'ai ressenti, ici, l'imprégnation de la cellule rythmique vivante porte ses fruits.
                    Retentissement sur la Connaissance Générale. Si vous ouvrez le chapitre sur la Rééducation Psychomotrice, voilà un moyen pour votre gamin d'améliorer ses performances en Lecture Courante, cette fois dans le livre scolaire qui va du primaire au collège...et plus pour la lecture en diagonale. En terme connu des Enseignants vous améliorez sa latéralisation. Pour cela, il faut qu'il y ait impérativement conjugaison trilogique.
                         Bien sûr, si cette méthode  peut être aussi adoptée
    par des instruments comme le violon ou la clarinette, elle me paraît moins satisfaisante...Mais pour le piano, je suis en train de trouver une application des plus encourageantes.Pour la guitare, où débuter par les accords avant note après note, le résultat a été convaincant
                         Exemple, au lieu de partir sur une seule note, faire placer les 5 doigts sur un accord renouvelé à chaque leçon, choisir un solfège rythmique (celui d'Agostini peut convenir): -mains séparées puis mains ensembles pour le piano-.  On gagne du temps pour la tenue sur le clavier, si longue à obtenir; on fait travailler les doigts solidaires ou non; les sons harmonieux captivent l'attention mieux que note après note. Ce qui viendra très vite par la suite...Je signale qu'un débutant à la guitare trouvera les mêmes avantages techniques. Partir avec un seul doigt sur le manche au lieu d'un accord, toutes les autres phalanges se comportent anarchiquement.
    N.B- Que l'on s'adresse à un enfant ou à un adulte, donner deux consignes simultanées provoque un blocage. Comme mener à la fois, la durée et la hauteur d'une note n'est pas aisé pour tous...Madame Braka, mon prof de piano-solfège, me donnait, pour la première semaine un n° ardu à rythmer seulement, et le même à chanter la semaine suivante. Preuve est faite que la rythmique a son importance.


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    De g. à dr. Jean Balestrieri (1898-1967), son épouse Philomène (Mémène: 1903-1998), Françoise Di Costanzo (1901-1971) soeur de Jean, Philippe Di Costanzo (1894-1982), Madame Chabredier née Gaveaux Claudette, Martha ou "Micheline"(1918-2008) entourée de son fils  Jean-Yves (devant) et de sa fille Micheline avec Albert Di  Costanzo,  son futur époux.Photobucket
    De tous ceux présents sur la photo, Jean sera  le plus spolié par rapport aux biens acquis en Immobilier et Propriétés agricoles. La maison à étage à droite n'est pas à lui, mais un peu plus bas une semblable sera acquise par un bougre de bonhomme avide de réaliser des affaires. Sorte de revanche sur la vie ingrate. La période de la 2nde Guerre Mondiale lui sera proléfique en biens de toutes sortes. Il fera vite partie du "gratin" des fortunés de Philippeville. Propriétés au Beni-Melek, à Valée, à St-Charles...Ensembles de bâtisses à multilocataires dans la Rue Valée, villa Rue du Ravin...Mais, voilà, la Guerre Mondiale n'a rien de comparable dans son dénouement avec la Guerilla : tous les Européens, amis ou ennemis des autochtones seront démunis par Nationalisation de leurs richesses. Sur la photo, à La Farlède, il est venu rejoindre sa Soeur Françoise et son Beau-Frère Philippe. Les voilà tous sur un pied d'égalité, rapatriés bredouilles,  leur niveau de vie est tombé bien bas en quelques mois. Heureusement, pour certains la bravoure les fera rebondir, pour d'autres, c'est l'abdication  Pourtant, tous ces gens étaient appréciés des Indigènes. Le rouleau compresseur sera sans pitié pour tout le monde. C'est dommage, car le pays polyculturel, avec ses racines Phéniciennes, Turques, Romaines, Arabes, Européennes a produit une sédimentation  par strates  d'une richesse des plus originales. Cette génération qui figure sur le cliché ne connaîtra plus d'héritiers terriens.  Quelques rares cousins continueront à maintenir cette traditionnelle activité. Et Madame Chabredier, fait-elle partie de la même corporation? En quelque sorte, oui, née à la Réunion, elle a grandi en humant non pas l'eau-de-vie de marc mais la distillation du rhum que ses parents les Gaveaux exploitent sur l'Ile. Elle vient de perdre son époux militaire de carrière, installée bien avant la précipitation des évènements avec sa famille au village. Bref, ces gens semblent parler la même langue : déracinement, exploitation, rupture avec ce qui constitue l'essentiel de la vie, c'est-à-dire l'endroit de sa prime jeunesse en milieu mixte citadin et rural.


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