• course d'autos à Laguépie(cliquez pour le plein écran)

    Nous sommes au coeur de l'agglomération du bourg rural de Laguépie. Les moteurs pétaradant, négligeant le silencieux, parcourent un circuit qui se rapproche de celui de Monaco. Ce n'est ni le circuit de Montlhéry, ni celui du Mans. Mais quelle ambiance!

    Localisation:  Laguépie, (nom dû au passage ou gué) est situé à l' extrémité du Tarn-et-Garonne. Il partage  ses eaux et frontières avec le Département de l'Aveyron et celles du Viaur, avec le département du Tarn. Cette situation privilégiée l'a affublé d'un titre exclusif : l'Indépendance. Indépendance dans sa conception philosophique, entretenue par la situation géopolitique. Ce, par son éloignement de la préfecture de rattachement, Montauban, et par son autonomie administrative relative à Albi et Villefranche plus proches. On s'y rend pour les commodités mais on ne leur appartient pas.

    arrivée de la course(cliquez pour le plein écran)

    (précieux documents fournis pas  le couple antiquaire de Laguépie : Pierre et Corinne)

    (à suivre..)


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  • C

    Un tour d'horizon sur les différentes activités de notre cher Robert : après avoir occupé un poste double d'instituteur avec feue son épouse Danielle, ils seront tous deux professeurs aux collèges du Tarn-et-Garonne.La Fobio ou Bourdelle, Labastide-st-Pierre...

     

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    photo très récente

    Ci-dessous, on le voit au ténor dans une formation Montalbanaise


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    De g à dr : Pierre Manzoni, Robert Assemat, Jackie et son époux Christian Brégon, Gilbert Palomba et Victor Fazzan.

    Danielle Assemat (1929-2 009) décédée le 09-09-09. Troublante coïncidence pour les adeptes de la numéralogie. Troublante cérémonie à l'Eglise Ste-Thérèse où beaucoup d'amis enseignants ou non sont venus honorer ce prof très connu au Collège Bourdelle. Troublants les Gospels minutieusement sélectionnés par son époux Robert, lui-même choriste dans ce groupe vocal montalbanais qui  réalise un travail de professionnels. Tous ses amis musiciensdu groupe de jazz, accompagnés de leur épouse étaient présents sans exception : clarinettiste, tromboniste, saxophoniste, banjoïste, accordéoniste, pianiste .

     


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    No comment. Le cliché se passe de commentaires. Nous sommes au temps de la 1ère Guerre Mondiale (1914-18). En mémoire des deux seuls poilus survivants, il est bon de revenir sur cette page d'histoire qui a connu des bouleversements dans la société. Femmes au travail. Progrès techniques. Machinisme. Mais tout cela à quel prix ! Nous sommes ici dans un camp de prisonniers : tous les moyens sont bons pour lutter contre l'inactivité, l'ennui, la mélancolie...

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    Autre loisir : le jardinage. Mais le plus émouvant est la présence de ce pétale authentique cueilli dans le carré cultivé. Relique collée sur la carte. Près d'un siècle après, elle est  merveilleusement conservée. L'isolement rend le prisonnier exacerbé plus sentimental que jamais. Il est probable que parmi les soldats neutralisés se trouve  un Giaccometti. Il me semble le reconnaître : 2ème à g de celui qui tient l'arrosoir, coiffé d'une casquette, il a les mains dans les poches et un ruban à la ceinture.

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    Et le sketch. Déguisement du personnage central. Accoutrement féminin. Absence du monde féminin. Les jours sont bien ternes. Une bouteille de mousseux remplace le champagne. Regard éteint. Regard lointain. On pense à sa dulcinée. Les visages n'arrivent pas à se dérider. Pourtant, il faut prendre quelques initiatives pour rompre avec la monotonie quotidienne. Comme adresse du domicile : le numéro de chambrée JM332. Ce qui pèse le plus sur les esprits, c'est la date qui pourra mettre fin à ce désoeuvrement.

     

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    Ici, il s'agit de Di Costanzo Thomas. Il fera partie des premiers contingents destinés au front. Il sera terrassé par une balle qui frôla la carotide, récupéré au sol sans connaissance par l'ennemi, il sera soigné et remisé comme tout soldat pris les armes à la main. Ce genre de capture vous affuble d'un numéro matricule pour mieux vous faire rentrer dans l'anonymat. Mais le pire sera de relever des séquelles inattendues. Les pires encore seront les gazés ; séquelles asthmatiformes incurables. Thomas décèdera prématurément à l'âge de 40 ans, quelque peu affaibli par ces actes meurtriers qui débouchent souvent sur rien.

    (si vous voulez plus de renseignements sur les personnages, cliquez sur "lien" et généalogie...)


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  • Que l'on soit écoliers, collégiens, lycéens ou  étudiants, que l'on soit instituteur ou  professeur,"la fin juin" est une période de l'année qui ne nous laisse pas indifférents : libération des contraintes, annonce des vacances estivales, le soleil, la baignade: "les cahiers au feu et les maîtres au milieu"... Pour ma part, voilà douze ans que je cessais mes activités professionnelles au sein de l'Education Nationale, sans savoir que j'allais continuer  à pratiquer du soutien scolaire. De ce poste d'observation, hors hiérarchie déstabilisante, combien me suis-je rendu compte que malgré toutes les qualités que peut posséder un pédagogue, au cours de sa carrière, il peut commettre malgré lui des erreurs  qui peuvent être fatales à un jeune. Une des premières qualités à conserver est la modestie.

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                 El Halia, 1960, veille des vacances de Noël. Le groupe scolaire chante avant le goûter,  servi copieusement à tous les élèves. Entre ce cliché et celui qui suit, il s'est écoulé toute une carrière d'enseignant : écoles élémentaires, collège, cours d'adultes, cours de Maths, cours de piano...Et ce en assurant la Direction durant 30 ans....De quoi ne pas s'ennuyer, de quoi ne pas sombrer dans la routine.

                                  Mais l'expérience qui restera unique est certainement l'apprentissage du Français dans les Aurès en cours d'adultes. En un mois et demi, ces bougres lisaient avec une aisance époustouflante. Dire que l'indigène de la Côte traitait le Chaouïa d'imbécile, je tiens à rectifier cette appréciation non fondée. Je suis de près l'évolution de ce peuple. J'ai été bouleversé de voir sur une chaîne que Batna possédait un orchestre symphonique, ce jour-là, les Grands Classiques- Bach, Beethoven.. ont été honorés. Magnifique défi.

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                 De g. à dr. L'irrésistible animatrice, Madame Gioé, gagné par l'émotion Di Costanzo Gérard, directeur et son épouse Danielle et Madame Blanc, présidente de l'Association des Parents d'Elèves qui réussit une fête comme elle en avait toujours rêvé. Ce rêve fut réalisé en transmettant à la foule un délire d'enthousiasme. Bravo à tout le bureau!

    N.B.- Le déballage visible ne fait apparaître que des gadgets, viendra couronner les paquets cadeaux, une riche valise dans laquelle je trouvais un séjour d'une semaine en Autriche. Elan de générosité appréciable!

    Juin 1997, trente-sept ans ont passé. Ce départ à la retraite d'une ampleur déconcertante m'est allé droit au coeur. Aussi, je ne peux que remercier l'Association des Pärents d'Elèves, débordante d'activités,  intelligemment complice avec les enseignants. Bref, une équipe que l'on souhaite à tout groupe scolaire. Au fond, on devine la présence des instruments de Musique. Il s'agit de l'orchestre de l'établissement formé d'enseignants, de parents d'élèves et d'élèves. Occasionnellement il s'appelle "Jazz Center Band". Devant un parterre de 700 personnes, élèves compris, l'ambiance fut chaude...Evènement que je ne peux oublier...

    Photobucket(cliquer pour lire l'article de la "Dépêche du Midi")

    Plusieurs années consécutives, l'homogénéité du Groupe Scolaire du Centre a permis aux élèves de se produire sur scène. Sans le concours de l'Association des Parents d'Elèves, ces prestations n'auraient pas eu lieu. C'était alors Madame Laborie la Présidente. On souhaitait que l'Ecole puisse s'ouvrir au quartier, l'Etablissement dépassera les limites restreintes pour offrir à tous les Collèges et Lycées de la ville de Montauban l'occasion d'échapper à l'art recroquevillé et enfermé entre quatre murs.


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    Ces clichés proposés à la Salle des Ventes de MONTAUBAN, faisaient partie d'un lot qui ne devait pas m'échapper, au nom de l'Histoire, au nom de mon métier d'Enseignant pour qui une photo de classe constitue un document précieux.

    Voilà quatre ans, je venais de passer la nuit à Ambazak. Au moment de régler la nuitée au propriétaire de la chambre d'hôte, un client de passage comme moi, me suggéra de me rendre sur le site d'Ouradour- sur-Glane. Très marqué par les guerres qui ont affecté ma jeunesse, je lui rétorque que j'en avais pour mon compte et que je me refusais à revivre tout ce qui rappelle un  conflit. J'en étais à saturation. Vanité. Le remords, dis-je, la lâcheté me déçoit. Je me rends donc sur les lieux. Je découvre des ruines qui me glacent le dos.  Une émotion à un tel degré, je l'ignorais. Un bourg entier figé : du forgeron au coiffeur, du boulanger à l'épicier; tout est resté à l'état de ruine. Les SS sont passés par là.  En avançant plus au coeur de l'agglomération, tout devient macabre. Un pôle insupportable : l'église. J'apprends que tous ces enfants ont été regroupés dans la nef et ont cramé. Pourquoi? Pourquoi doit-on faire payer à des innocents les débordements d'adultes. Plus jamais ça! Plus jamais ça! C'te blague! (1)Au temps de l'esprit chevaleresque, seul le titre de chevalier permettait de tuer "honorablement" l'adversaire. Aujourd'hui, tout le monde participe à l'extermination de l'autre.

                    Depuis le drame de 1944, nous avons vécu des "Ouradour"aux quatre coins de la planète.  Je ne veux pas les citer car dans tout conflit l'objectivité est inexistante, la guerre est un prétexte qui vous délivre une licence pour tuer. Horreur!  Sous ce label, on vous accorde le droit d'exterminer légalement souvent sadiquement. Tout cela  au titre d'une surenchère pour cas de légitime défense, au titre d'une revanche, d'une représaille, au titre de n'importe quelle idéologie, au nom d'un idéal, au nom d'une hiérarchie aveugle qui vous couvre contre toute condamnation. Allez-y les gars! Tout est permis.  Voilà plus d'un siècle que le civil est aussi exposé que le vaillant soldat. L'enfant, l'innocent, en aucun cas ne devrait être concerné....Pourtant, de ces deux écoles de filles et de garçons, seul un gamin échappera à la fournaise." Malheur à qui blesse un enfant...." comme chante E. Macias. Ici, on  ne le blesse pas seulement, on ne le tue pas seulement, on le brûle...pour effacer toute trace. Atroce destin! Au nom de qui? Au nom de quoi?

                     Historiquement, la section SS est partie de Montauban. Le débarquement du 6 juin en Normandie, renforce l'ennemi revanchard d'instinct bestial. De plus, les résistants rendent la tâche difficile aux occupants. Le repli doit être accompagné de représailles exemplaires. Ordre est donné de jeter son dévolu sur un village connu sous le nom d'Ouradour. Il y en a deux, l'un sur Glane, l'autre sur Vère. Ce dernier moins important, ne comptant que 80 habitants par erreur échappera à la sentence. Mais quelle atrocité pour ceux qui seront sacrifiés aux portes de Limoges. Sombre week-end à jamais marqué par le délire, le génocide sans repentence de la part des bourreaux. Ils seront graciés à la fin des hostilités. Ce, au nom de la guerre. De quoi cogiter avant d'engager aveuglément une nation dans un quelconque conflit. QUAND ON MET LE DOIGT DANS L'ENGRENAGE, ON SAIT COMMENT CA COMMENCE MAIS JAMAIS COMMENT CA FINIT. TOUS LES CONFLITS ARMES SE SONT TERMINES PAR LA SEULE VOIE QUI AURAIT DU  ETRE ADOPTEE DES LE DEBUT : LA DIPLOMATIE DES ETATS GROUPES. UN FAIT INELUCTABLE : UN JOUR OU L'AUTRE, L'ARME SE RETOURNE CONTRE CELUI QUI L'A UTILISEE.

                                                         Signé : getanzo, un pédagogue qui a eu 3500 élèves au cours de sa carrière pour qui un enfant est une valeur incontestable.

    (1).- Dois-je citer les génocides en Asie ou en Afrique qui ont suivi la décolonisation? Dois-je citer El-Halia qui le 20 août 1955 fut baptisé l'Ouradour Algérien? Non! Parce que chaque camp a eu ses martyrs et l'objectivité dans ce cas n'existe absolument pas. Pire que tout : au nom de l'ingérence, on assiste désarmés à de multiples génocides sans pouvoir intervenir. Bravo pour l'espèce humaine!


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