• Code du clairon
    Manuscrit dont l'auteur est le portrait  qui suit, c'est-à-dire Di Costanzo Philippe. Affecté à Sfax au 4ème Régiment de Spahis. Dans le civil, Il était un excellent joueur de Cornet à Pistons. Il sera tout désigné pour réguler le rythme de la garnison,et ce avant de se rendre au front en Métropole.L'armée et ses conventions sonores possédaient, malgré tout,quelque chose de romantique. Il en va de même pour les écoles qui ont préféré le "dring" strident de la sonnette à la cloche tintant. A l'occasion, rappelons la mémoire de ces joueurs de biniou, en tête du régiment donnant du baume au coeur pour progresser face à l'ennemi.
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                                                 1980- Démolition déjà présentée sur mon blog à un stade plus avancé. Pour les natifs de Philippeville, cette façade correspond à celle de l'Ecole Pasteur. Derrière les voûtes se profile le bâtiment "Du Commandant d'Armes"

    Commentaires.- J'arrive difficilement à  observer ce cliché sans éprouver une certaine émotion. C'est en ce lieu que joies, peines, tintement des cloches à toute volée lors des fêtes, glas de deuils...ont ponctué le quotidien avec en contre-point, l'horloge "qui dit oui, qui dit non, qui dit : je vous attend"-Brel. A chacun d'interpréter cette décision qui me touche. Je me garderai d'épiloguer, la tolérance que l'on m'a inculquée exige la discrétion. C'est tout de même un document à archiver pour tous ceux qui ont vécu des moments palpitants. Gérard


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    1955-2011 : voilà 56 ans que nous ne nous sommes plus revus. Pourtant, des avis de recherche ont été lancés par tous les moyens de communications modernes. Je le croyais parti à l'étranger. A vrai dire, il "créchait" dans la rue où j'allais chercher ma future épouse au lycée, à Paris. Nous aurions pu nous rencontrer. Notre complicité d'ados avait fait de nous des copains fidèles, dis-je des amis. Or, la véritable amitié ne s'altère pas avec le temps. Nous avons pu le constater en nous découvrant grâce à Facebook. Les retrouvailles ont eu lieu à mon domicile. Inutile de vous décrire la joie. Notre première observation a été de nous dévisager en relevant les traits de notre jeunesse. Sincèrement, rien n'a changé, sinon quelques rides, témoins d'une vie laborieuse.


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             De g à dr, Roch Balestrieri, Jean-Baptiste Di Costanzo, Toto Buccafuri tenant sa fille, et son épouse Sylviane Di Costanzo qui vient de nous quitter. Tableau de famille où tous les membres étaient à l'aise en milieu rural et urbain. Rareté. Nos pensées vont vers leurs descendants.

            Devant la porte de la cave à vin, une placette sur laquelle on vous accueillait les bras ouverts. Le plus souvent, vous faisiez partie de la table à rallonges. Au menu, des plats collectifs, des produits frais de la ferme modèle.  Il y en avait pour huit, il y en avait pour dix... Subrepticement, ces générations disparaissent. Nostalgie d'une époque où la convivialité dominait le quotidien.


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  • Dois-je me présenter pour que vous cerniez mieux le blog? Il serait présomptueux de ma part de me citer sans au préalable privilégier les artisans pionniers qui ont créé la dynamique. Je veux citer Philippe Di Costanzo, mon père, et son neveu Roger Balestrieri. Deux complices. Deux êtres soucieux de ne pas enterrer la mémoire familiale.

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                        Observation : que dire de ce personnage âgé ici de 73 ans? Visage à peine ridé, visage bronzé par le travail de la terre, visage souriant malgré l'expropriation récente, visage heureux d'être en Métropole, son vieux rêve. Il assurera encore 15 ans de travaux dans les jardins Toulonnais et Hyérois. Du statut de propriétaire fait de soucis à celui de journalier fait de liberté, sa joie ne passe pas inaperçue. Deux symboles visibles  qui le caractérisent  : le goulot d'un incomparable vin "made in home", et en arrière-plan, le pupitre du piano témoin de ses dons pour la musique.

                         A toute fin utile,  il faut vous préciser que le désir d'ouvrir ce blog, fait suite à l'influence de deux personnages précités il s'agit de mon père Philippe Di Costanzo (1894-1982) (photo ci-dessus)

    et de son neveu Roger Balestrieri (1922-2004)

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                qu'il faut considérer comme pionniers. Le premier en sensibilisant le second à établir une généalogie succincte afin de ne pas oublier ceux qui sont restés là-bas, dans les tombes familiales. Ce qui incita  le second à s'exécuter non plus succinctement, mais en se lançant dans des recherches de pièces d'Etat Civil qui dureront plus de vingt ans. Tout ce qui suit n'est qu'application élargie. C'est le principe même de toute genea. Un arbre mathématique aux ramifications binaires sans fin. Bref, je ne suis donc qu'un chaînon. Les acteurs qui vont dynamiser ces travaux seront Albert Di Costanzo en les saisissant sur ordinateur et Philippe Balestrieri en les divulguant sur Internet ( v. Liens)

                Quant à votre serviteur, Gérard Di Costanzo, son souci a été d'animer les personnages vivants ou disparus. Ils sont légions. Autobiographie illustrée qui devrait aussi concerner beaucoup de mes compatriotes, qu'ils soient originaires de mon pays ou bien qu'ils soient liés à une carrière riche en découvertes. En me présentant, je dois honorer un portraitiste d'Art de Philippeville, Monsieur Landais. En 1961, je lui demandais d'arranger une photo d'amateur. Il le fit sans que je lui donne le temps de la terminer. Aujourd'hui, un logiciel rend banal, ce travail d'artiste du "cousu main".

     

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    Photo amateur prise au cours d'une Jam-Session dans ma villa à Philippeville.

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                  N'attachez pas trop d'importance à l'individu. Appréciez plutôt le travail réalisé au pinceau par le Maître d'Art, qui tenait son Studio de Photographe, Rue Clémenceau à Philippeville. Sous les arcades, sa vitrine exposait de magnifiques clichés grand format.  En passant devant tous les jours, nous étions si habitués qu'on n'en appréciait plus la valeur.  Il se distinguait des autres portraitistes par le goût du beau, de l'esthétique. Je suis fier de lui rendre hommage ici. Vous remarquerez que j'ai choisi ce dernier document pour m'identifier dans ma correspondance.


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