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Par getanzo le 18 Avril 2014 à 21:47
Vin d'honneur dans le Hall de la Gare de Lexos. Préfet et Responsable du district SNCF viennent d'inaugurer la ligne réservée à l'autorail Montauban-Laguépie. Le bâtiment est démesurément grand pour la taille du village. Cette richesse est due aux Ciments Lafarge, usine bien implantée sur cette commune toute proche de Varen. Elle est due aussi à la vocation qu'on veut lui attribuer comme noeud d'échanges ferroviaires avec les départements limitrophes. En arrière-plan, manie révélatrice, mégot consumé aux lèvres, il règle sans cesse le noeud de cravate comme pour s'assurer de l'élégance, il s'agit de Monsieur Garrigues Raoul, directeur des Ecoles. Appellation répandue qui surprend. Il ne s'agit pas de multiples classes mais simplement de l'Ecole des Filles et de l'Ecole des Garçons. En 1970, il me légua 4 classes dont une Maternelle ou Section Enfantine.Garrigues ouvrira le CEG (Collège ancien régime) en 1957. Dix ans après le document..Bien qu'excentré, le bourg de Laguépie a de sérieux atouts pour le tourisme. L'origine du nom "lo guépio" vient du "gué "qui permettait de franchir le Viaur et passer d'une civilisation à une autre, celle des Aveyronnais et celle des Tarnais. N'oublions pas que Laguépie a été rattaché au Quercy (dpt du Tarn-et-Garonne) par Napoléon 1er en janvier 1808. Aujourd'hui, il est question de regrouper les énergies et de reconsidérer départements et régions. Voilà quelques années, cette opération aurait été utopique. Les barrières culturelles dataient du Moyen Age. La monnaie aux multiples effigies maintenait l'esprit de clocher durant des siècles jusqu'aux années "Sixties".(cliché extrait des archives de la SNCF, film que m'a transmis Martine Rous)
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Par getanzo le 14 Avril 2014 à 03:01
Je vous invite à emprunter l'itinéraire Montauban-Laguépie par la route touristique. Comptez toutes les petites gares désaffectées mais occupées par des particuliers. Plus de train, mais des véhicules qui profitent des méandres adoucis calculés pour un autorail qui n'excédait pas 60km/h. Eh oui! Au sortir de la Grande Guerre, tout le monde n'avait pas son auto. La ruralité était à son apogée- on y revient par Internet-. Ecoles, églises, usines pullulaient.
Dans sa structure la plus réduite, l'autorail offrait 43 places assises. Il pouvait augmenter sa capacité par allongement d'un compartiment. Il desservait toutes les gares : St Etienne-de-Tulmont, Bruniquel,Feneyrols..Lorsque j'ai été nommé au Collège de Laguépie en mars 1963, la ligne venait de fermer. Monsieur GRANIE (1) avec son mini-car prendra la relève.Il n'est pas superflu de noter que l'imagination de l'homme peut aussi naître dans des endroits reculés. Après cet essai concluant, l'idée de l'autorail sera adoptée sur tout le territoire Français. D'autres exemples très différents seront d'usage. En 1957, le Collège de Laguépie, prospère grâce au Baby Boom d''après guerre, recevra des élèves des 3 Départements cités. Pour cela, un ramassage est organisé sous la responsabilité du Directeur Raoul Garriques. Il sera le premier en France rurale. Tout près, à Najac, le docteur Epiter aura l'idée d'offrir à sa clilentèle la possibilité d'un service continu en cas d'absence grâce au commutateur de téléphone avec son collègue de La Fouillade (12). De quoi cogiter? De quoi pavoiser.(Ce document inédit est extrait du film archivé par la SNCF, je remercie Martine Rous, mon ancienne élève, aujourd'hui prof d'Histoire)(1) Monsieur Granié est un monument à lui seul. Son mini-car n'excédait pas 10 places. Il s'ouvrait aux quatre vents à l'envi. Au cours du périple, bien souvent le conducteur faisait admirer le paysage en oubliant la route comme si le véhicule s'était très bien accoutumé à l'itinéraire quotidien. Une anomalie au moteur? Pas de souci. Le matin, pendant que les passagers faisaient leurs emplettes à Montauban, le héros mettait bas le moteur. A l'heure du retour, sans une minute de retard, tout rentrait dans l'ordre. Auteur de "LA BARONIE DE LAGUEPIE", il évoque avec son érudition les moeurs d'antan.
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Par getanzo le 8 Mars 2014 à 02:53
A l'ombre d'une treille sous un soleil harassant, Philippe argumente auprès des Elèves de l'Ecole d'Agriculture. Pour convaincre rien n'équivaut la dégustation. Son souci constant a été de défendre la qualité du produit et l'élimination des traitements nocifs. Ce fut pour lui sa raison de vivre. Praticien de la Bio, avant même que le terme n'existe. Ici, il veut que l'Appellation du vin du BENI MELEK se démarque du vin de plaine de qualité très inférieure. Il intervient à juste titre ; il est responsable du Syndicat Viticole des Coteaux Philippevillois.Son objectif est clair : miser sur la qualité et non sur la quantité des plaines. Ceci en se démarquant d'elles. Vaste chantier!
Intervention sous le regard de sa soeur Thérèse, épouse de Jean Di Costanzo, homonyme et propriétaire des lieux, d'Hector Roth, viticulteur connu, de son neveu Roger Balestrieri. Ce sont les trois adossés au mur et à l'ombre. Hélas! Dès l'Indépendance en 1962 ,le paradis acquis par la rudesse du climat et du labeur en terrain pentu, deviendra vite une terre en friche avant d'être envanie par le béton. Qu'en reste-t-il? Seuls ces documents constituent un témoignage des sacrifices consentis par nos aînés et chers disparus Nous sommes loin des "Gros Colons" dont la presse Française n'a cesse de nous rebattre les oreilles . Pis encore : délabrement et vétusté des bâtisses. Spectacle lamentable. A chacun son bilan!
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Par getanzo le 14 Février 2014 à 10:49
Emplacement imprenable, la librairie Ferrer a succédé à cette messagerie qui doit dater des années "Trente". Le relais sera pris par Madame Ferrer jusqu'à l'Indépendance. Derrière son comptoir, très connue des Philippevillois, elle surveillait d'un oeil vigilant le va-et-vient de sa nombreuse clientèle avide de lecture. Quotidiens, magazzines, livres...permettaient de rêver ou de se tenir au courant de l'Actualité. La TV n'avait pas encore envahi les foyers. J'étais un habitué . Tenant la caisse, derrière ses larges lunettes, elle me reconnaissait parmi tant d'autres parce que souvent nous échangions quelques propos qui devaient rompre avec la routine. Voix voilée un peu éraillée, tessiture d'une alto, elle marquait de son empreinte ce lieu culturel, rendez-vous de tous les citadins. Sans conteste, stature imposante. Localisation du commerce : situation idéale. Face à la Place Marqué ou Place de la Marine, recevant la brise marine, on venait y chercher l'"évasion".
PLACE MARQUE OU PLACE DE LA MARINE.-La mer entrant dans la ville, aucune activité n'échappait à la brise marine chargée d'air salin. Le kiosque à musique tour à tour animé par la Philharmo ou par l'Harmonie, le cornet de glace à la vanille, l'hebdomadaire réglé chez Madame Ferrer tout cela était imprégné de la même atmosphère, LA MER. Une mer poussée par le vent du Nord ajoute au plaisir des sens.
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Par getanzo le 3 Février 2014 à 17:001964-LAGUEPIEEn mars 1963, c'est encore l'hiver, au premier contact, aucune attirance pour ce paysage hostile pour moi qui ai vécu 27 ans au bord de la Méditerranée. Mon épouse (à dr) Danielle David vient d'Argenteuil. Elle aussi doit s'adapter. Nous sommes issus de cités de capacité égale : 80 000 habitants. La transition est importante. Pourtant.... Dans ce coin à l'orée du Massif Central, le printemps est tardif. Mais sitôt que la sève se manifeste, le cadre s'embellit, de quoi s'enorgueillir. Nous voici en pleine végétation luxuriante. Elle vous enivre. Ma maman Françoise Di Costanzo (à g)née Balestrieri ne veut plus partir.Elle doit rejoindre Dax pour sa cure... Notre couple qui cherchait à quitter les lieux ce 13 mars 1963 éprouvera en 1972 un certain déchirement pour rejoindre Verdun ma nouvelle affectation au poste de Directeur
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Par getanzo le 25 Janvier 2014 à 18:59L'actualité confiée aux medias, ne doit pas se déprécier. Dans trop de pays, la censure stérilise l'esprit d'ouverture. Cependant, à l'excès, tout drame et toute catastrophe finissent par se traiter comme un produit de consommation utilisé à l'envi. Une fois le produit consommé, on le jette, et...on l'oublie. En ce qui concerne les Inondations, il serait bon de procéder à une rétrospective pour s'apercevoir qu'elle n'ont cessé de faire des victimes. Et du présentateur de qualifier l'évènement de spectaculaire (dérivé de spectacle, terme inadmissible en la circonstance). Sur mon blog, vous avez déjà vu Toulouse submergé en 1875. En 1910, ce sera Paris et les bords de Seine. Combien d'autres fois l'hexagone a-t-il été soumis à cette épreuve? La France possède une situation géographique envieuse; mais,fleuves, océan, mer- ne laissent aucun espoir pour voir cesser ce fléau. Par contre, on peut limiter les dégâts en respectant scrupuleusement certains critères. On ne construit pas n'importe où.
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Par getanzo le 10 Janvier 2014 à 18:231940;- Le point rouge indique l'appartement occupé par Philomène Balestrieri, la seule grand-mère que j'ai connue, l'autre Marie-Anne étant décédée. De ce balcon, à 5 ans j'admirais le trafic de cet axe principal ayant un second nom, Rue Nationale. Le point bleu indique un renfoncement- interruption d'arcades-(1)-. Là se trouvait le vulcanisateur Gentile. Parfois, une chambre à air éclatait. Du balcon, je sursautais. De ce même balcon aux mille senteurs d'herbes aromatiques- basilic, coriandre,menthe...se mêlaient les effluves de la gargote. Dès dix heures, la "margua" ou sauce à la viande de mouton envahissait le 1er étage et la chambre de mémé, assise sur son lit. Souvent, elle demandait à son aide Madame Mattera d'aller chercher une portion de couscous pour déjeuner. Le point vert indique l'entrée de l'appartement : à dr un épicier grossiste Arabe, le parfum du clou de girofle domine, à g un magasin-souvenirs tenu par un Mozabite. Pour atteindre l'entrée de l'appartement, il fallait emprunter un couloir sombre, très sombre. Une faible ampoule de moins de 10 lux suffisait pour ne point trébucher. L'espace du logement serait classé dans la catégorie d'un T2. Vestibule meublé dans la pénombre. Cuisine faïencée rouge sombre, seule source lumineuse, une verrière de faîtage. La lumière jaillissait dès l'aire du salon franchie. La chambre de grand-mère, meublée sobrement comprenait une armoire de rangement, un bureau et son lit spacieux. Sitôt acquitté de mon devoir d'enfant, je m'empressais de coller mon nez au balcon. Dès lors le spectacle commençait. Il suffisait de traverser la rue pour se rendre à l'épicerie Morandé : étalement de friandises dans des bocaux à hauteur inaccessible. Autre fait, tous les matins, un impressionnant matou venait faire les commissions de son maître, le couffin entre les dents, l'épicière n'avait qu'à honorer la liste.De ce balcon, encore, carrioles, calèches, fourgons, charrettes, chariots, automobiles s'entrecroisaient. Imaginez une rue toute pavée, klaxons à volonté, roues de charrettes cerclées de fer ajoutaient au tintamarre général. Ajoutez les quolibets des passants. Que d'animations! Spectacle envoûtant pour le bambin que je suis. Spectacle inattendu: le vétérinaire Vicrey voit sa roue avant dr. sortir de l'essieu et atterrir... chez Gentile, comme si elle le sollicitait pour être regonflée. Une Peugeot sur trois pattes!!! De quoi m'ébahir. Le balcon véritable pôle d'attractions. Souvenirs de première jeunesse.Pendant ce temps, mon père Philippe est rappelé comme Réserviste. Son rôle est de surveiller la côte Méditerranéenne, allant de Stora au Cap de Fer; Ex-Spahi, brillant cavalier,cette pénibilité n'est rien par rapport à celle du domaine de Saf-Saf qu'il doit délaisser pendant sa "Période de Service".(1).- Aujourd'hui, le Journal El Watan déplore que les arcades soient négligées, elles tiennent dangereusement par des étais. Il titre "Un patrimoine en perdition". Je rappelle que la plupart des bâtisses de cet axe ont été si solides qu'elles ont supporté des surélévations de plusieurs étages.
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Par getanzo le 1 Décembre 2013 à 19:49Aujourd'hui, ils sont tous dispersés. Leurs voies professionnelle, familiale et civile , chacun a fait son choix. Mon plaisir énorme est de les rencontrer dans les Rues de Montauban et d'apprendre d'eux ce qu'ils sont devenus. La pédagogie pour un enseignant c'est donner un peu de soi. Après les Directions à Laguépie, Verdun/Garonne et ici au chef-lieu, il m'a été pénible de quitter un poste non sans regret. Pourtant, la dizaine d'années est la durée nécessaire pour réaliser du concret et suffisante pour éviter la routine.NB.- Les films sur les activités Musicales, Théâtrales, Sportives ou Pédagogiques sont à votre disposition.Munissez-vous d'un Disque Dur. Les archives sont riches. Mon adresse accessible. Di Costanzo Gérard
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Par getanzo le 3 Novembre 2013 à 18:501951-Cinq dans un même véhicule à la merci d'un pilote émérite. Localisation : Route supérieure de Stora. Celle empruntée lorsque la mer devient dangereuse par la corniche. De g. à dr. BARONNE Louis, Di COSTANZO Gérard, DI COSTANZO Giraud, BRETHES Gilles (le pilote) et ANDRE Georges.Que sont-ils devenus ?Baronne Louis : perdu de vue depuis les années cinquante.Di Costanzo Gérard : votre serviteur. Retraité de l'Education Nationale dans le Sud Ouest.Di Costanzo Giraud, retraité de l'Education Nationale dans le Nord.Brèthes Gilles, perdu de vue de 1955 à 2011. Commercial chez Renault. Retraité à Paris. Retrouvailles chez Gérard. Le couple est sollicité comme figurants coudoyant d'illustres acteurs.André Georges : cadre technique. Retraité dans l'Est.Des points communs :1) hormis Georges, nous avons tous été dans la même classe au Collège. Les liens d'amitié demeureront intacts.2) hormis Baronne, nous sommes tous de la Rue des Aurès, parfois en mitoyenneté.De ce groupe de cinq, trois d'entre eux vont participer à la naissance de l'orchestre de JAZZ. Les Di Costanzo Gérard (piano), Giraud (saxo soprano) et Albert (drum) ce dernier est absent sur le cliché. Quant à Georges André, il me remplacera au piano durant mon service militaire. Il assimilera la science des accords en un temps record.Je ne reviendrai pas sur les prouesses de Brèthes au volant. Il aurait fait un excellent pilote de F1. De la 4CV Renault à la Ford de ses parents, les tête-à-queue ont fait partie des prouesses, des risques, des liesses de notre jeunesse.Deux anecdotes savoureuses : dans les virages, la 4 CV quittait souvent l'axe, pour y remédier, Gilles mettait un sac de 100 Kg à l'avant. Le moteur fixé à l'arrière du véhicule, on retrouvait ainsi un équilibre stable. Féru de compétitions : la" Maison du Cycle" tenue par Redon lui confia un scooter Lambretta. Il devait se mesurer aux Vespa. Selon les pronostics, Gilles aurait dû vaincre à l'aise. Le manager lui ayant conseillé de mettre quelques gouttes d'éther pour augmenter la nervosité du "moulin", Gilles pensa qu'en y mettant tout le flacon, il décuplerait les performances. Hélas! Des tribunes du Stade, je le voyais peiner au point d'utiliser les pieds...Le moteur s'est étouffé. "Qui trop embrasse, mal étreint....". Connaissant tes capacités, en Metropole, tu n'as pas dû manquer l'occasion de t'exprimer brillamment au volant.
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Par getanzo le 31 Octobre 2013 à 18:54On nous demande de faire part de nos souvenirs pour marquer le Centenaire du début de la 1ère Guerre Mondiale 1914-18. Je n'étais pas encore né, mais cette dramatique période m'a été racontée par mon père Philippe Di Costanzo. La tradition orale a ici son mot à dire. Elle prend racine en vous au cours de votre première enfance. Je passais souvent devant cette façade éventrée puis cicatrisée. J'en saisissais l'importance puisque la Seconde Guerre de 1939-45, je l'ai vécue sous les bombardements dans cette même ville. Je fuyais me réfugier vers la campagne avec mes parents sans perdre de vue l'impact de l'obus. Or, pour un enfant, rien ne remplace la Réalité. Aussi, lorsqu'on espère sensibiliser la jeunesse actuelle en évoquant les péripéties des guerres écoulées, la saturation des images rend l'opération presque impossible. Son handicap : confusion entre réalité et fiction. Le canon sans recul avançant sur les rails me rappelle Marius Bocanfuso. Affecté à ce régiment d'Artillerie, il en est revenu atteint d'une surdité invalidante.DEVOIR DE MEMOIRE; il est peut être utile mais aussi nuisible. Voici quelques pistes de réflexion : il est utile parce que nous devons un minimum de reconnaissance envers nos aînés qui se sont sacrifiés pour nous. Grâce à eux, on dispose d'un espace de Liberté enviable. Il peut être nuisible car derrière toute commémoration peut se cacher une intention : le conditionnement d'un peuple pour le préparer à un éventuel conflit. Un autre objectif non des moindres : chercher par ce biais à rassembler un peuple désuni. Pour ma part, je me contenterai d'exprimer un sentiment de respect pour les membres de ma famille et pour ceux qui décorent les stèles du moindre village.Thomas Di Costanzo père de Ruiz Nanette, (doc qui suit il a des moustaches) a été blessé et prisonnier des Allem ands à la première heure en 1914. Enfin, concernant les rapports entre l'Allemagne et la France, le pacte signé entre Adenaouer et De Gaulle dans la Cathédrale de Reims doit demeurer le symbole inaltérable pour l'Europe et le socle inébranlable pour la Paix.
Le génie guerrier va mobiliser ses facultés pour déclencher la course à l'Armement sophistiqué. A l'artillerie lourde, s'ajouteront l'aviation, le transport par véhicules..Dès lors, plus rien ne pourra arrêter les pays à se munir de l'armement le plus performant.Cette surenchère de l'attaque-défense ne connaîtra pas de limites. Les gazés qui reviendront dans leurs familles emporteront avec eux cette sorte d'emphysème chronique. Accompagner une telle victime est une prouesse voire insupportable, tant est atteinte profondément la respiration. Rien n'y fait. Les séquelles sont pour la vie.C'est dans ce quartier de l'abattoir que l'obus du Goebbels a laissé son impact. Mes plus lointains souvenirs se sont fixés là. Ne nous trompons pas de Guerre, c'était en 1942.J'y passais tous les dimanches pour rendre visite à ma grand-mère Philomène Balestrieri mère de Jean et grand-mère de Roger. Il fallait passer par ce quartier et emprunter "Route de Collo" pour atteindre la propriété située au Beni Melek.L'auto "Peugeot" immobilisée sur calle, par décision de l'Etat, était remplacée par le break tracté par un cheval vaillant. Philippe Di Costanzo, ami de l'animal, ne s'en plaignait pas....
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